BARBARA STANWICK
BARBARA STANWYCK
16/07/1907-20/01/1990
Barbara Stanwyck, de son vrai nom Ruby Stevens, naît à Brooklyn, aux Etats-Unis, le 16 juillet 1907. Elle perd sa mère à l’âge de deux ans. Son père abandonne le foyer peu après et meurt deux ans plus tard. A l’âge de quinze ans, la jeune fille se lance dans l’univers du show-business en devenant chorus-girl. Elle prend peu à peu de l’assurance en participant à des revues musicales et, en octobre 1926, elle aborde le théâtre grâce à «The Noose», qui lui vaut son premier grand succès. Les portes de Hollywood s’ouvrent et elle tient alors un petit rôle dans le film muet «Broadway night» (1927). Le 1er septembre 1927 a lieu à Broadway la première de la pièce «Burlesque», dont elle est la vedette et qui lui apporte la consécration. Le cinéma s’intéresse de nouveau à elle mais ses deux premiers films parlants «The Locked door» (1929) et «Mexicali Rose» (1929) sont loin d’être marquants et n’attirent pas les foules. Heureusement, Frank Capra la choisit alors pour le rôle principal de «Femmes de luxe» (1930), qui en fait une star de l’écran.
Durant les années trente, Barbara Stanwyck prouve déjà la variété de ses dons. On peut ainsi la voir, notamment, dans des mélodrames comme « «Mon grand» (1932) de William A. Wellman, «Stella Dallas» de King Vidor (1937) dans des comédies comme «Miss Manton est folle» (1938) de Leigh Jason; ou encore dans le western de Cecil B. De Mille, «Pacific Express» (1939). Ajoutons qu’en 1939, elle fait bien des envieuses en épousant, en secondes noces, un des plus beaux acteurs de Hollywood, Robert Taylor, dont elle divorcera en 1951. La décennie suivante, sa carrière devient encore plus prestigieuse et, en 1944, elle est la femme la mieux payée des Etats-Unis. On peut alors mentionner ses brillantes interprétations dans, entre autres, «Un cœur pris au piège» (1941) avec Henry Fonda, «Boule de feu» (1941) avec Gary Cooper et «Raccrochez c’est une erreur» (1948) avec Burt Lancaster. Sans oublier bien sûr son rôle de femme fatale perverse et amorale dans un des chefs d’œuvre du film noir, «Assurance sur la mort» (1944), réalisé par Billy Wilder.
Dans les années cinquante, Barbara Stanwyck varie toujours autant les genres et se montre, comme d’habitude, excellente. C’est l’époque notamment du «Souffle de la violence» (1954) de Rudolph Maté et de «La reine de la prairie» (1955) de Allan Dwan. A partir de 1958, elle n’apparaît plus qu’à trois reprises au grand écran. Mais, pour une actrice de cette trempe, la retraite n’est pas à l’ordre du jour. Si le cinéma est désormais moins demandeur de ses services, la télévision a encore beaucoup à offrir à quelqu’un comme elle. Il suffit de se rappeler, par exemple, du «Barbara Stanwyck Show» (1960-1961), de la série western «La grande vallée» (1965-1969) et de la télésuite «Les oiseaux se cachent pour mourir» (1983). Sans doute pour se faire pardonner de ne lui avoir jamais, malgré quatre nominations, décerné la récompense suprême, un Oscar récompensant l’ensemble de sa carrière lui est attribué en 1982.
Souffrant d’une affection aux poumons, la grande vedette est hospitalisée le 9 janvier 1990 et décède onze jours plus tard. Barbara Stanwyck fut sans doute une des meilleures actrices du Hollywood de l’âge d’or. Au cinéma, elle figura pendant presque trente ans en tête d’affiche sans baisse de régime, un exploit lorsqu’on sait combien le public et les producteurs peuvent se montrer versatiles. Elle dut assurément cette longévité à son professionnalisme et à son talent, qui lui servirent ensuite au petit écran.
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