SYLVIA SYDNEY
SYLVIA SYDNEY
08/08/1906-01/07/1999
Fille d’émigrants juifs russes, Sofia Sylvia Kosow voit le jour le 8 août 1910 dans le quartier du Bronx, à New York (New York). Dès 1925, elle étudie l’art dramatique au Theatre Guild School de New York et débute en professionnelle l’année suivante. Elle acquiert rapidement une solide réputation de comédienne. À Broadway, elle joue dans huit pièces entre 1927 et 1930, parmi lesquelles: «Crime» (1927), «Nice women» (1929) et «Bad girl» (1930). En 1931, elle signe un contrat avec la Paramount. Sylvia Sidney devient immédiatement une star avec «Les carrefours de la ville» (1931) de Rouben Mamoulian. Elle interprète ensuite quelques uns des plus grands rôles des années trente. En 1936, elle tourne pour Henry Hathaway dans «La fille du bois maudit» et pour Alfred Hitchcock dans «Agent secret». Elle sera également dirigée par Fritz Lang dans deux de ses principales réalisations américaines: «Furie» (1936) avec Spencer Tracy et «J’ai le droit de vivre» (1937) avec Henry Fonda.
En 1939, déçue par la superficialité des films qu’on lui propose, elle reprend le chemin du théâtre et part s’installer à Broadway avec Luther Adler, son mari de 1938 à 1947.
Par la suite, Sylvia Sidney revient occasionnellement devant les caméras, et partage encore l’affiche avec les plus grandes stars hollywoodiennes: Humphrey Bogart dans «L’amour et la bête» (1941), James Cagney dans «Du sang dans le soleil» (1945) et George Raft dans «Le gangster et la lady» (1946). Au fil des ans, ses prestations cinématographiques se font de plus en plus rares. En 1952, elle accepte toutefois le rôle de Fantine dans «La vie de Jean Valjean», version des Misérables de Victor Hugo, réalisé par Lewis Milestone. Trois ans plus tard, elle est la partenaire de Victor Mature et Lee Marvin dans «Les inconnus dans la ville», film noir de Richard Fleischer.
Par la suite, Sylvia Sidney se consacre principalement à la scène. Elle est, pour son plus grand bonheur et celui de son public, l’interprète de grands rôles classiques ou contemporains.
Parallèlement, elle décide de tourner également pour la télévision. En 1973, elle fait un retour remarqué sur le grand écran, dans le rôle de Madame Pritchett dans «Désirs d’été, rêves d’hiver» auprès de Martin Balsam. Son interprétation lui vaudra d’être nominée pour l’Oscar du meilleur second rôle féminin (la statuette sera finalement attribuée à Tatum O’Neal). Elle obtient toutefois un prix de la National Board of Review. Pour le cinéma, elle joue des seconds rôles sous la direction de grands réalisateurs, parmi lesquels: Paul Newman pour «L’écrin de l’ombre» (1980) et Wim Wenders pour «Hammett» (1981).
En 1987, Tim Burton lui offre le rôle de la truculente grand-mère indigne dans «Beetlejuice» aux côtés de Michael Keaton. Le film est un triomphe et Sylvia est couronnée d’un prix d’interprétation par l’Académie du film fantastique.
Elle sera aussi l’aïeule mélomane qui sauve le monde dans «Mars attack !» en 1993, toujours du même réalisateur.
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