Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

MARLENE DIETRICH

 

 

MARLENE DIETRICH

 

27/12/1901 – 06/05/1992

 

 

 

 

Maria Magdalena Dietrich est née le 27 décembre 1901 à Schöneberg, un petit bourg allemand qui sera intégré à Berlin en 1920.

Au début des années vingt, elle commence sa carrière d'actrice au théâtre et au cinéma.

 

Elle connaît un grand succès, notamment aux côtés de Margo Lion dans la revue musicale « Es liegt in der Luft » de 1928.

De plus, elle est l'actrice principale de ses quatre derniers films muets : « Ce n'est que votre main madame » (1928), « Le navire des hommes perdus » (1929), « La femme que l'on désire » (1929) et « Gefahren der Brautzeit » (1929).

 

Marlene Dietrich rencontre ensuite Josef von Sternberg, un réalisateur qui va bouleverser sa vie.

Venu à Berlin pour réaliser « L'Ange bleu », il lui offre le rôle de Lola Lola, face à Emil Jannings.

Avec la sortie du film en 1930, elle devient une grande star.

 

Cette même année, elle quitte l'Allemagne pour les États-Unis et, toujours sous la direction de Sternberg, joue dans « Cœurs brûlés » avec Gary Cooper.

 

Elle devient rapidement l'une des icônes de Hollywood et atteint le statut de légende.

 

 

Elle continue sa collaboration avec le célèbre réalisateur avec « X27 » (1931), « Shanghai Express » (1932) et « Vénus blonde » (1933). Elle apparaît ensuite dans « Le Cantique des Cantiques » (1933) de Rouben Mamoulian, puis retrouve von Sternberg pour deux dernières œuvres : « L'Impératrice rouge » (1934) et « La Femme et le Pantin » (1935), qui ne rencontrent pas le succès commercial escompté.

Par la suite, l'actrice regagne l'affection du public avec « Désir » (1936), une comédie charmante de Frank Borzage. Cependant, ses trois films suivants : « Le Jardin d'Allah » (1936) de Richard Boleslawski, « Le Chevalier sans armure » (1937) de Jacques Feyder et « Ange » (1937) de Ernst Lubitsch, reçoivent un accueil tiède. En 1939, le western « Femme ou Démon » de George Marshall lui permet de revenir sur le devant de la scène. Pendant la guerre, Marlene Dietrich, ardente antinazie, soutient sans réserve la cause alliée. Son attitude courageuse durant cette période lui vaudra plus tard la Légion d'Honneur française et la Médaille de la Liberté américaine.

 

 

 

 

Après la fin du conflit, Marlene Dietrich fait son retour au cinéma en France avec « Martin Roumagnac » (1946) de Georges Lacombe, aux côtés de Jean Gabin, son amant de l'époque.

 

Elle rejoint ensuite à nouveau l'univers hollywoodien pour y tourner plusieurs films.

Suite à « L'ange des maudits » (1951) de Fritz Lang, elle décide en 1953 de revenir sur scène et s'impose comme une show-woman accomplie.

Elle réapparaît dans « Jugement à Nuremberg » (1961) de Stanley Kramer, mais privilégie la scène où elle consacre l'essentiel de son temps.

 

Elle continue de nourrir sa légende en donnant des récitals jusqu'en 1975 et apparaît pour la dernière fois à l'écran dans le film allemand « Gigolo » (1978) de David Hemmings.

 

Marlene Dietrich s'éteint à Paris dans son appartement de l'Avenue Montaigne le 6 mai 1992.

 

Par une étrange coïncidence, le festival de Cannes, qui débutait le lendemain, avait sélectionné cette année-là un portrait d'elle dans « Shanghai Express » pour son affiche.

Un bel hommage à celle qui fut l'une des icônes cinématographiques les plus emblématiques du vingtième siècle.

 

En 1979, elle publie ses mémoires intitulés My Life Story.

 

En 1993, ses effets personnels sont confiés au Land de Berlin et à la « Filmmuseum Berlin-deutsche Kinematek », totalisant plus de 300 000 objets !

 

Ce n'est qu'en 2002 que Berlin, ville qu'elle avait longtemps délaissée, lui accorde son pardon et la nomme « Citoyenne d'honneur ».

 

Le 12 juin 2003, une place portant son nom est inaugurée à Paris, dans le 16ème arrondissement, près de son ancien domicile.

 

À Berlin, la Marlene-Dietrich-Platz se trouve dans le quartier récent de la Potsdamer Platz, non loin du Musée du Film.

 

RÉCOMPENSES :

 

1980 - Prix honorifique pour l'ensemble de sa carrière cinématographique en Allemagne.

 

 

 

 

 

 

FILMOGRAPHIE MARLENE DIETRICH

 

 

Caprice de femme (1923)

Titre original : So sind die Männer

 

 

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Jérôme, le cadet des frères de Napoléon, a pris les rênes du royaume de Westphalie fraîchement établi après la désastreuse paix de Tilsit, le 18 août 1807.

Il établit sa cour fastueuse au château de Wilhelmshoehe, près de Kassel.

 

Entouré par la splendeur du château, ses magnifiques parcs et ses séduisantes pièces d'eau, il consacre son temps à l'organisation de festives garden-parties.

 

 

 

 

 

 

Der Mensch am Wege (1923)

avec William Dieterle

 

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"Der Mensch am Wege" est un film dramatique muet allemand de 1923, réalisé par William Dieterle, avec dans les rôles principaux Alexander Granach, Emilia Unda et Dieterle lui-même.

 

Marlene Dietrich y tient un rôle secondaire, celui de la fille de l'épicier.

 

 

 

 

 

 

Tragödie der Liebe (1923)

 

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"Tragedy of Love" est un film muet allemand de 1923, réalisé par Joe May, mettant en vedette Mia May, Emil Jannings et Marlene Dietrich.

 

 

 

 

 

 

L'étoile du cirque (1924)

Titre original : Der Sprung ins Leben

 

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Un intellectuel épris d'une artiste de cirque envisage de la séduire et de l'épouser.

Cependant, elle opte pour un retour auprès de son amant funambule.

 

Marlène Dietrich y tient un rôle secondaire.

 

 

 

 

 

Manon (1926)

Titre original : Manon Lescaut

 

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"Manon Lescaut" est un film muet allemand de 1926, adapté du roman de l'abbé Prévost, fréquemment projeté.

 

Avec Lya De Putti dans le rôle principal, il a été dirigé par Arthur Robison.

 

Produit et distribué par la renommée compagnie de cinéma allemande Universum Film AG, mieux connue sous l'acronyme UFA.

 

Marlene Dietrich, alors jeune actrice, y tenait un rôle secondaire.

 

Le décorateur du film était Paul Leni, futur réalisateur à succès à Hollywood et futur expatrié américain.

 

Le tournage s'est déroulé dans les studios Babelsberg et Tempelhof, tous deux sous l'égide de l'UFA.

 

 

 

 

 

Le mannequin du Roi (1926)

Titre original : Eine Dubarry von heute

 

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Une Dubarry moderne est un film dramatique muet allemand de 1927 réalisé par Alexander Korda avec María Corda, Alfred Abel et Friedrich Kayßler.

 

Le titre fait référence à la vie de la courtisane du XVIIIe siècle Madame Du Barry.

 

Le film a été produit par Felsom Film et distribué par le grand studio UFA.

Le tournage a eu lieu sur la Côte d'Azur.

Les décors du film ont été conçus par le directeur artistique Oscar Friedrich Werndorff.

 

Le film met également en vedette Hans Albers et Marlene Dietrich, tous deux devenus plus célèbres par la suite.

 

 

 

 

 

 

Le baron imaginaire (1927)

Titre original : Der Juxbaron
 
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Hans von Grabow, un jeune marié, souhaite une lune de miel sans perturbations, en particulier de sa belle-mère.

 

Quand elle arrive à l'improviste avec son mari, Hugo Windisch, Hans présente le vagabond Blaukehlchen comme son ancien camarade de classe, le baron von Kimmel, qui s'est installé dans sa chambre d'amis.

 

La belle-mère est charmée par cet "ami" et insiste pour qu'il reste, ce qui conduit Blaukehlchen à s'incruster chez les Grabow, consommer leur alcool, se lier avec les notables et même accepter de se fiancer avec Sophie, la fille des Windisch.

 

Il va jusqu'à emmener Windisch et Sophie à un bal nocturne. Cependant, l'arrivée du véritable baron von Kimmel expose la supercherie, forçant Blaukehlchen à annuler ses fiançailles avec Sophie et à reprendre sa vie itinérante.

 

 

 

 

 

Tête haute, Charly! (1927)

Titre original : Kopf hoch, Charly!

 

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Le parcours d'une femme abandonnée par son mari parti pour une nouvelle existence aux États-Unis, qui enchaîne les aventures jusqu'à retrouver le grand amour auprès de son premier amant...

Marlène Dietrich y incarne un rôle mineur.

 

 

 

 

Sein größter Bluff (1927)

 

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Harry et Henry Devall, frères jumeaux nés à une demi-heure d'intervalle, vivent des aventures palpitantes.

 

Harry, gérant pour la propriétaire d'une bijouterie, Madame Andersson, est chargé de livrer des diamants à Nice pour le sultan de Johore.

En route, les joyaux sont dérobés.

 

Henry, tout juste revenu d'Amérique, vole au secours de son frère pour enquêter.

Ils identifient vite la voleuse, Yvette (M Dietrich), une femme du demi-monde aux doigts agiles.

 

Les frères surprennent Yvette tentant de vendre les diamants à un faux maharadjah indien.

Une série d'escrocs convoite également les bijoux, mais les jumeaux, usant de leur ressemblance, les dupent habilement.

 

Après maintes péripéties, la confrontation finale se déroule dans une demeure délabrée entre Nice et Monte-Carlo.

Les malfrats y sont capturés par la police, les bijoux sécurisés, et Henry gagne le cœur de Tilly Andersson, la fille de sa patronne, en récompense.

 

 

 

 

 

 

Trois nuits d'amour (1927)

Titre original : Café Elektric

 

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Le film "Café Elektric" débute avec le jeune voleur Fredl (Willi Forst) qui dérobe le sac à main d'une dame.

Avec l'argent du sac, il se rend dans un night-club où il fait la connaissance d'Erni (Marlene Dietrich), la fille de l'industriel fortuné Gottlinger (Fritz Alberti).

 

Erni est séduite par Fredl et lui remet son numéro de téléphone, même si Fredl est davantage intéressé par l'argent d'Erni.

Entre-temps, au Café Elektric, les prostituées Paula (Vera Salvotti) et Hansi (Nina Vanna) socialisent.

Fredl essaie de subtiliser l'argent de Hansi, mais elle résiste.

Paula, envieuse de la relation passée entre Fredl et Hansi, lui propose son argent.

 

Enrichi à nouveau, Fredl planifie une rencontre avec Erni.

Ils passent la nuit ensemble.

Le matin suivant, il lui révèle qu'il doit rembourser des dettes de jeu et lui demande de l'argent.

 

Dans le bureau de son père, Erni dérobe de l'argent et une bague que Gottlinger destinait à sa maîtresse.

De retour au Café Elektric, Hansi ne rêve que de Stoger un architecte travaillant pour son père et de s'échapper de sa vie actuelle.

 

Quand Ferdl arrive, il tente de renouer avec Hansi et lui offre la bague volée par Erni.

Erni refuse de restituer les objets volés, affirmant à Max qu'elle en a besoin pour une noble cause.

 

Le jour suivant, M. Gottlinger rentre de son voyage d'affaires accompagné de sa compagne et découvre que son coffre-fort manque d'argent et de sa bague. Les soupçons de vol se portent sur Max et un employé de bureau.

 

La situation s'accélère quand Ferdi, de retour au Café Elektric, essaie de charmer à nouveau Hansi et, en gage de son admiration, lui offre la bague reçue d'Erni.

Lors d'une visite inattendue chez Ferdi, Erni aperçoit une femme se vêtir derrière un paravent.

Quand Erni fait un esclandre, Ferdi la met à la porte et lui annonce qu'il la retrouvera au Café Elektric ce soir-là.

 

Cet après-midi, M. Gottlinger a pris rendez-vous pour rencontrer un client d'affaires dans un café.

Par coïncidence, M. Gottlinger, Max, Hansi et deux détectives, à la recherche de Ferdi et informés par une ex-petite amie qu'il serait là, sont présents. Lorsque Ferdi arrive avec Erni, M. Gottlinger aperçoit la bague volée au doigt de Hansi !

 

Le film a été bien accueilli par la critique.

Igo Sym et Ninna Vanna ont excellé dans leurs rôles respectifs, Dietrich a été qualifié de « talentueuse » et de « provocante », tandis que Willi Forst a été décrit comme « énergique et vivant ».

 

 

 

 

 

La Princesse Oh là là!

Titre original : Prinzessin Olala
 
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Boris, fils du prince d'une petite monarchie de fantaisie, doit se marier selon les désirs de son père.

À 25 ans, il ignore tout du sexe opposé, sa passion étant uniquement la musique.

Pour le préparer au mariage, il est envoyé à Paris avec le chambellan royal comme protecteur.

 

Ils atteignent l'école de l'amour de Madame Chichotte de Gastoné (Marlène Dietrich), alias Olala, où Boris doit rencontrer sa promise, la princesse Xenia.

 

Le vieux prince écrit deux lettres pour Olala et la princesse, mais elles sont échangées, déclenchant une série de quiproquos.

 

Xenia, croyant le contenu des lettres, demande à Chichotte de jouer Olala, tandis que Chichotte doit se faire passer pour la noble fiancée de Boris.

 

Ainsi, Xenia, en tant que princesse Olala, cherche à connaître son futur mari de façon innocente et sincère.

Mais contre toute attente, Boris s'éprend de la fausse princesse, la véritable Olala, soit Chichotte, au grand dam de son amant, le dandy René.

 

S'ensuivent diverses péripéties, dont l'arrestation temporaire de Boris suite à un vol de bijoux par René.

 

Au final, le prince Boris retourne chez lui avec la princesse qui lui était destinée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



04/11/2009
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