Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

PAULINE FREDERICK

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PAULINE FREDERICK

 12/08/1883 - 19/09/1938

 

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Née à Boston, Pauline Frederick est la fille d'un employé de chemin de fer. Après la séparation de ses parents durant son enfance, elle est élevée par une mère autoritaire qui restera influente toute sa vie.

 

Possédant une voix de soprano, elle poursuit des études de théâtre, de chant et de danse à la "Finishing School" de Miss Blanchard à Boston, où elle décroche son diplôme.

Son père, opposé à ses ambitions théâtrales, la déshérite, ce qui la pousse à renoncer à son nom de famille et à prendre le nom de scène de Pauline Frederick en 1908.

 

Elle fait ses débuts sur scène en tant que chorus girl dans la comédie musicale "The Rogers Brothers at Harvard" en 1902.

Après avoir longtemps joué des rôles de soubrette, elle devient l'une des actrices dramatiques les plus renommées de Broadway.

 

 

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Au commencement du cinéma, Pauline était au sommet de sa carrière théâtrale, et il semblait inévitable que les magnats du cinéma finissent par la courtiser.

 

Dotée d'une beauté exceptionnelle et de grands yeux bleus captivants, Pauline Frederick a commencé sa carrière cinématographique sur le tard, après la trentaine, mais sa renommée était suffisante pour attirer l'attention de divers studios.

 

En 1915, elle rejoint le studio Famous Players et joue dans "La ville éternelle" de Hugh Ford, un drame religieux filmé à Rome et à Londres.

 

Tout au long des années 1910 et 1920, elle exploite son talent de tragédienne dans des films ambitieux, recevant des critiques élogieuses et l'admiration du public pour ses rôles de femme vertueuse, glamour et fatale, d'épouse incomprise et de jeune fille déchue.

 

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Portée à l'écran en 1915 dans la série "Famous Players in Famous Plays" de Jesse Lasky et Adolph Zukor, elle se distingue de ses contemporains par sa facilité d'adaptation au cinéma, conservant sa popularité durant les années 1920.

 

Dans le film parlant "La flamme sacrée" (1929) d'Archie Mayo, elle interprète un rôle poignant où son personnage tue son fils infirme pour lui épargner la douleur de la trahison de son épouse avec son frère.

 

Elle clôt sa carrière en 1937 avec "Le serment de monsieur Moto" de Norman Foster, incarnant une matriarche à la fois méprisante et courageuse.

Pauline Frederick brille parmi les étoiles du cinéma muet.

 

Malgré une carrière remarquable, sa vie personnelle est tumultueuse. Mariée cinq fois, elle épouse en secondes noces Willard Mack, un homme violent et dépendant, de 1917 à 1919.

 

Son dernier mariage a lieu en janvier 1934 avec Joseph A. Marmon, un colonel de l'armée, qui meurt en décembre de la même année, la laissant veuve.

Atteinte d'asthme, l'actrice décède le 19 septembre 1938, à l'âge de 55 ans.

 

 

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27/05/2024
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