Marion Davies
1897-22/09/1961
Dans Citizen Kane, un des plus grands classiques de l’histoire du cinéma, Orson Welles présente un portrait au vitriol du magnat de la presse William Randolph Hearst. Sa compagne est dépeinte sous les traits d’une cantatrice nulle et alcoolique, imposée par son riche protecteur…
Cette charge très corrosive (et fort brillante) portera longtemps lourdement préjudice à Marion Davies, la maîtresse de W R Hearst. Beaucoup de cinéphiles n’ayant jamais vu ses films, en déduiront que c’était une comédienne sans aucun talent, uniquement imposée par son richissime compagnon.
La rediffusion de ses films dans les cinémathèques nous oblige à réviser complètement ce jugement : c’était en fait une fantaisiste extrêmement douée au jeu très moderne, la toute première actrice de « screwball comédies » juste avant Carole Lombard.
Née en 1897, la jeune Marion Davies commence sa carrière comme girl dans différentes revues de Broadway, notamment les fameuses « Ziegfeld follies ». C’est en assistant à un de ses spectacles que WR Hearst aurait eu le coup de foudre et se serait entiché de la toute jeune femme
(d’autres versions laissent entendre qu’en fait, Marion était une simple prostituée que Hearst aurait cueillie sur un trottoir de New York, afin de lui proposer quelques figurations dans des revues, mais ceci paraît fort peu vraisemblable).
En tous les cas, une chose est certaine. Cet homme d’âge mûr, déjà marié, est tombé instantanément sous le charme de la jeune femme. Son épouse refusera toute sa vie de lui accorder un divorce.
Néanmoins, quand cette dernière refuse de le suivre en Californie où il décide d’installer ses bureaux, c’est Marion, qui va partager sa vie.Hearst est bien décidé à en faire de sa dulcinée la plus grande star de cinéma.
( Cette dernière a déjà joué dans quelques films réalisés par son beau frère).
Il monte pour elle la firme de cinéma « Cosmopolitan », et produit une série de films historiques à costumes pour lesquels il ne lésine pas sur les dépenses.
Malgré l’énorme battage publicitaire mis en route (obligation est faite à tous les journaux de son groupe de mentionner le nom de Marion une fois par semaine !), le public n’accroche pas.
Ce n’est qu’en 1922 que « sur les marches du trône » devient le premier succès commercial de la comédienne.
La même année, la star fait beaucoup parler d’elle mais pas dans les journaux détenus par Hearst. Lors d’une croisière sur le yacht de son riche protecteur, le producteur Thomas Ince trouve la mort.
La rumeur prétend que Marion Davies flirtait avec Charlie Chaplin, présent sur le navire.
Fou de jalousie, Hearst aurait tenté de tuer l’acteur avec son revolver mais abattu par mégarde Thomas Ince. journaliste Louella Parson,
témoin du drame, aurait accepté de se taire en échange d’un poste en or au sein des journaux Hearst, et serait ainsi devenue la plus célèbre échotière d’Hollywood.
On ne saura jamais si cette légende noire, véhiculée dans Hollywood Babylon est réelle, mais elle a certainement participé à ternir la réputation de l’actrice.
En 1924, toujours désireux d’apporter plus de prestige à la carrière de son amie, Hearst signe un contrat avec Louis B Mayer, Irving Thalberg et la toute nouvelle MGM.
En échange de la lucrative publicité qui sera faite dans les journaux du groupe à tous les films qu’elle produira, la firme du Lion accepte de distribuer dans ses salles les films de la comédienne
et de la faire jouer aux cotés des plus grandes vedettes masculines de la firme.
Elle est irrésistible dans Mirages (1928) une satire de la faune hollywoodienne ou dans the Patsy (1929) adorable comédie sur une jeune fille qui tente tout pour attirer l’attention de l’homme quelle aime.
Quelle modernité dans le jeu de la comédienne ! Loin des femmes fatales, tendres ingénues, nobles dames ou autres stéréotypes du cinéma muet hollywoodien, Marion incarne des femmes indépendantes
et futées, pas vraiment jolies mais tellement plus proches de nous. Outre ses désopilantes imitations d’autres stars de l’écran comme Lilian Gish ou Pola Negri, l’actrice révèle en effet une étonnante vitalité, et une présence indéniable.
On raconte qu’elle faisait tordre de rire les convives de sa luxueuse villa de San Simeon où elle organisait des bals masqués prisés par le tout-Hollywood (j’ai pu visiter cette villa lors d’un voyage aux USA,
au programme de nombreux circuits organisés. Les tapisseries et meubles de très grande valeur qui décorent les pièces sont assemblés et entassés avec beaucoup de mauvais goût. En revanche, les chambres d’amis sont nombreuses et la piscine est superbe
(peu utilisée en dehors de Marion car beaucoup de stars ne savaient pas nager et préféraient la pataugeoire !)
Beaucoup pensaient que Marion Davies ne pourrait faire face à l’arrivée du cinéma parlant car elle bégayait.
Néanmoins avec l’appui de son mentor, la comédienne va franchir le cap sans difficultés. Marianne (1929) son premier film parlant est une comédie musicale, où elle tient le rôle d’une française et chante avec l’accent de chez nous
et prouve qu’elle n’a rien perdu de son expérience des Ziegfeld follies.Comme suite au triomphe du fou chantant et de Broadway Mélody, les studios de cinéma vont mettre en chantier un très grand nombre de films chantés et dansés,
afin de capitaliser sur le nouvel engouement du public : Marion va ainsi en tourner 3 d’affilé. En fait, le coup de foudre sera de courte durée et déçu par la médiocrité de certains musicals, le public se détourne quasi systématiquement des films
chantés en 1930 (on était même obligé de préciser sur l’affiche ; film non chanté !).En 1932, dans la comédie Blondie of the follies, Marion se livre à une fabuleuse parodie du jeu outré de Garbo dans Grand hôtel En 1934, c’est le clash avec la MGM.
Furieux d’apprendre que le rôle tant convoité de Marie Antoinette sera confié à Norma Shearer, l’épouse d’Irving Thalberg, Hearst claque la porte des studios et entraîne Marion à la Warner Bros, où elle va terminer sa carrière, sans trop d’éclats.
En 1937, Hearst qui connaît de graves soucis financiers n’a plus de temps à consacrer à la carrière de sa maîtresse.
Juste retour des choses, Marion Davies va vendre une bonne partie de ses bijoux pour aider l’homme de sa vie. Depuis déjà quelques années,
l’actrice déçue par une série de désillusions (alors que Mme Hearst accepte enfin l’idée d’un divorce, le magnat de la presse aurait refusé, la pension alimentaire lui paraissant trop élevée), noyait ses chagrins dans l’alcool et sa beauté
(qui n’avais jamais été très grande) se fanait . Evidemment, elle est terriblement affectée par la sortie du film Citizen Kane que Hearst tentera d’interdire, et va continuer à veiller sur la santé déclinante de son compagnon jusqu’à son décès en 1951.
Le choc sera alors rude, l’épouse du magnat de la presse et sa famille vont chasser Marion de San Simeon du jour au lendemain et reprendre tout ce qui appartenait à Hearst (sauf le portrait de Marion !). Complètement déboussolée,
Marion se marie 3 semaines après avec un marin rencontré depuis peu. Oubliée, elle est décédée d’un cancer en 1961. Sensible et généreuse (en 1926, elle avait demandé à Fatty Arbuckle de réaliser son film « le moulin rouge » pour essayer d’aider le comédien,
rejeté par Hollywood à la suite d’un scandale sexuel ; en 1950, elle était sortie de sa réserve pour défendre Ingrid Bergman, traînée dans la boue par les journaux lors de sa liaison adultère avec Rossellini, et une admirable comédienne (certainement une des meilleures des années 20)
Filmographie de Marion Davies
La belle de New York (1919)
Titre original : The Belle of New York
Un vieil inventeur se fait voler ses inventions par un riche sans scrupules. À la mort de l'inventeur, sa fille Violet (M Davies) se rend à New York et rejoint les «Follies», où elle est annoncée comme «La Belle de New York».
Getting Mary Married (1919)
Une jeune femme ( M Davies) doit résister aux charmes d'un bel inconnu et rester célibataire si elle veut hériter d'une fortune.
The Dark Star (1919)
Un fabuleux bijou connu sous le nom de « Dark Star » est volé ; une fille de pasteur ( M Davies) s'en mêle, tombant dans les tréfonds d'un complot d'espionnage concernant les plans de guerre et les fortifications...
L'étoile de cinéma (1919)
Titre Original: The Cinema Murder
L'actrice en herbe Elizabeth Dalston (M Davies), après avoir répété une scène de meurtre pour un film, est licenciée par son réalisateur à la demande du bailleur de fonds de Wall Street, Sylvanus Power.
Bien que marié, Power envisage de faire d'Elizabeth sa maîtresse et offre à la jeune fille sans méfiance une éducation dramatique en Angleterre, suivie de la construction d'un théâtre pour elle.
Voyageant à travers l'Angleterre après l'école, Elizabeth assiste à une bagarre entre deux frères, Philip et Douglas Romilly, qui se termine par la mort supposée de Douglas.
Sur le bateau à vapeur vers l'Amérique, Philip, déguisé en Douglas, confie à Elizabeth qu'il se battait pour persuader Douglas de ne pas quitter son amante enceinte.
Elizabeth le croit et à New York ils tombent amoureux. Après avoir convaincu Power de produire la pièce de Philip, la pièce et son jeu d'acteur sont des succès.
Power découvre la passion d' Elizabeth pour Philip, il convoque les détectives de Scotland Yard, mais Douglas réapparaît et disculpe Philip. Power admet alors gracieusement sa défaite.
April Folly (1920)
La romancière April Poole (M Davies) lit son nouveau livre à Kerry Sarle, son éditeur et amoureux, et à Ronald Kenna, son éditeur.
L'histoire commence lors d'un bal masqué, où April rencontre Kerry et reconnaît le maître voleur Kenna.
April récupère une note jetée par Kenna et apprend qu'il a l'intention de voler le diamant Mannister.
Pendant ce temps, le comte de Mannister, espérant mettre fin à la relation de sa fille Diana avec un artiste américain appauvri, lui ordonne de livrer le bijou à son cousin masculin, Clive Connal, en Afrique du Sud.
À bord du train, Diana persuade April d'assumer son identité.
Désireuse de déjouer Kenna, April s'exécute. Lorsque Kerry surprend une bagarre dans la cabine d'April, il se précipite et éjecte Kenna.
En signe de gratitude, April révèle son identité et sa mission. Après que Kerry ait reçu une note d'April lui demandant de prendre la malle à Clive,Avril disparaît.
Inconsolable, Kerry livre la malle. Lorsque Kenna et ses acolytes le localisent, April surgit, pistolet à la main, et les capture. Alors qu'elle conclut son histoire, April embrasse Kerry, qui accepte l'histoire.
Les incomprises (1920)
The Restless Sex
M Davies incarne Stéphanie, une jeune femme pleine de vivacité qui veut tout vivre.
Adoptée dans la famille Cleland quand elle était enfant, Stéphanie est depuis longtemps amoureuse de son frère adoptif Jim,
mais il est resté attaché à cette idée que Stéphanie est sa petite sœur.
Cependant, lorsque leurs vies divergent et qu'ils sont séparés par un océan, Jim considère soudain que Stéphanie n'est pas vraiment sa sœur,
tout comme il se rend compte à quel point elle est spéciale pour lui.
Le pirate (1921)
Titre Original: Buried Treasure
Marion Davies joue un double rôle : une débutante moderne étourdie et une fille espagnole du 17ème siècle. Après avoir rêvé d’or pirate, la moderne Davies convainc son petit ami Norman Kerry de partir pour une chasse au trésor périlleuse. Pendant ce temps, le père de Davies, Anders Randolf, cherche également un trésor enfoui, bien que dans la mauvaise direction grâce à la chicanerie de sa fille.
Enchantement (1921)
Titre original : Enchantment
Marion Davies joue Ethel, la fille gâtée du millionnaire M. Hoyt. M. Hoyt décide qu’un homme strict pourrait être en mesure de redresser sa fille. À cette fin, le millionnaire embauche Ernest Eddison, l’acteur jouant Petruchio dans Shrew de William Shakespeare. Ernest demande à Ethel d’auditionner pour une production amateur de La Belle au bois dormant, la harcelant pendant les répétitions. Ethel est sur le point d’exploser quand Ernest la conquiert finalement avec un baiser au troisième acte.
Roxelane (1922)
Titre Original : The Bride's Play
Une jeune fille irlandaise est déchirée entre le poète qui l'a séduite et un homme noble qui l'aime vraiment.
Régina (1922)
Titre original : Beauty's Worth
Prudence Cole ( M Davies)est une fille Quaker peu sophistiquée élevée par ses deux tantes. Le snob Henry Garrison flirte avec Prudence, mais la dédaigne en fait pour son manque de mondanité et de savoir-faire. Quand Henry et ses amis essaient de l'embarrasser dans un hôtel chic, Prudence renverse les rôles.
Jeunesse
Titre original : The Young Diana
Sur les marches d'un trône (1922)
Titre original : When Knighthood Was in Flower
Mary Tudor ( M Davies) est forcée par son frère Henri VIII d'épouser Louis XII dans le cadre d'un accord de paix mais elle tombe amoureuse de Charles Brandon (F Stanley). Mary s'enfuit avec lui, mais les deux amants sont capturés. Brandon est accusé de meurtre et Mary accepte d'épouser Louis XII si sa vie est épargnée. Brandon est exilé et Louis XII, âgé et malade, meurt peu après le mariage. Après une tentative du neveu de Louis XII, François Ier, d'épouser Marie, elle épouse finalement Brandon.
Adam and Eva (1923)
Adam Smith est nommé à la tête de l’entreprise appartenant au riche père d’Eva (M Davies). On espère que le sympathique Adam sera en mesure de freiner l’impulsivité d’Eva et sa tendance à dépenser de l’argent plus vite que son père ne peut le gagner. Adam trouve la stratégie de dire à Eva que son père a fait faillite.
C’est à ce moment-là que la fille prouve qu’elle est une bonne fille en allant travailler pour soutenir son père « démuni ».
Adam et Eva avaient tous les ingrédients du succès, mais il a été saboté par la surabondance publicitaire générée par le « sponsor » de Marion Davies, l’éditeur William Randolph Hearst.
Little Old New York (1923)
Cette romance historique charmante et coûteuse a été l'un des meilleurs films de Marion Davies.
Un jeune Irlandais, Patrick O'Day , hérite d'une fortune, à condition qu'il se rende à New York pour la réclamer dans un certain délai.
Son père, John, parvient à rassembler l'argent pour envoyer son fils et sa fille, Patricia (M Davies), de l'autre côté de l'Atlantique.
Mais le garçon est malade et meurt en route vers New York.
Afin d'obtenir l'argent, John convainc Patricia de se déguiser et se faire passer pour son frère.
Ils arrivent juste à temps pour réclamer l'héritage, ce qui frustre le cousin Larry Delevan, qui l'aurait reçu si Pat ne s'était pas présenté.
Bien que Delevan ne soit pas ravi de l'arrivée de son cousin, ils deviennent de toute façon des amis rapides, et il ne soupçonne à aucun moment que Pat est vraiment une fille.
Delevan veut investir dans le bateau à vapeur de Robert Fulton, le Clermont, et Pat lui prête l'argent.
Mais Delevan parie alors sur un combat entre Bully Boy Brewster et le Hoboken Terror.
Le match est inégal et il semble que Delevan perdra au final tout son argent, alors Pat sonne une fausse alerte pour interrompre le combat.
Lorsque son acte est découvert, la foule la traîne pour être fouettée.
Elle en prend pour quelques coups de fouet avant de révéler qu'elle est vraiment une fille.
Delevan tombe amoureux d'elle et ils se marient.
Yolanda (1924)
La talentueuse et belle Marion Davies est pratiquement perdue sous l’opulence de cette romance historique coûteuse et exagérée.
Les décors sont à la fois magnifiques et écrasants.
En fin de compte, la production a coûté trop cher pour faire un profit, même si le film a bien fonctionné au box-office.
La toile de fond est la France du XVe siècle, et Charles, duc de Bourgogne a promis à sa fille, la princesse Mary (Davies), qu’elle pourrait épouser l’homme qu’elle aime, le prince Maximilien de Styrie.
Mais lorsque les Suisses menacent de faire la guerre, le duc est obligé de reprendre sa parole et il s’arrange pour que Marie épouse le dauphin à demi sain d’esprit du roi de France Louis XI.
Mary, cependant, s’enfuit et se déguise en Yolanda, une roturière.
Lors d’une foire de la soie, elle rencontre et tombe amoureuse d’un étrange chevalier, pour découvrir que c’est Maximilien déguisé.
Bien qu’elle soit retrouvée et remise pour être mariée au dauphin, Maximilien la sauve.
Lorsque le duc de Bourgogne est tué, Marie se présente avec Maximilien à ses côtés pour régner sur son peuple.
Janice Meredith (1924)
Le magnat de la presse et producteur de films William Randolph Hearst a créé cette immense épopée sur la Révolution américaine pour mettre en valeur les talents de sa maîtresse Marion Davies.
Janice, qui vient d'une famille de riches sympathisants conservateurs, est amoureuse d'un domestique nommé Charles Fownes.
Fownes, bien sûr, est un rebelle et rejoint les partisans de George Washington.
Leur amour survit à travers de nombreuses intrigues politiques et guerrières jusqu'au jour où Fownes insiste pour que Janice coupe les liens avec toutes ses relations britanniques, y compris son père.
Elle refuse et rentre chez elle pour épouser Philemon Hennion, mais Fownes mène un raid rebelle qui contrecarre le mariage.
Les terres de Meredith sont prises par les rebelles et Hennion est arrêté pour sa collaboration avec les Britanniques.
Enfin, alors que la Révolution touche à sa fin triomphale, Janice et Fownes se retrouvent ensemble.
Alors que Janice Meredith recevait des critiques honnêtement enthousiastes (pas seulement des journaux de Hearst), son coût négatif de près d'un million de dollars - une fortune à l'époque - ne lui permit pas de faire des bénéfices.
La femme de Don Juan (1924)
Titre original : The Wife of the Centaur
John Gilbert était au bord de la célébrité lorsqu’il est apparu dans ce drame domestique classique - sa renommée allait exploser en moins d’un an.
Jeffrey Dwyer (Gilbert) est un écrivain et un poète qui lutte avec les conflits entre son idéalisme et sa passion. Les deux facettes de sa nature sont personnifiées par les femmes qu’il aime : la douce innocente Joan Converse (E Boardman) et la sexy et charismatique Inez Martin (A Pringle).
Inez abandonne finalement Dwyer en faveur de Harry Todd, mais son mariage avec lui échoue.
Après avoir enterré son malheur dans une série de fêtes sauvages, Dwyer épouse Joan et ils vont dans un refuge de montagne.
Inez loue une maison voisine et une fois de plus, Dwyer commence à tomber amoureux d’elle.
Il combat ses émotions jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et, après avoir laissé un mot à Joan, il se rend chez Inez. Mais sa meilleure nature finit par prendre le dessus et il retourne auprès de sa femme qui pardonne.
Marion Davies s’est glissée dans une scène en tant que fille supplémentaire pendant le film de " La femme du Centaure " de King Vidor pour Metro-Goldwin.
L'amazone
Titre original : Zander the Great
Lights of Old Broadway (1925)
Parce que Little Old New York a connu un tel succès, la MGM et le magnat de la presse et parfois du cinéma William Randolph Hearst ont décidé de mettre Marion Davies dans un autre conte pittoresque de New York dans les années 1800 - cette fois quelques décennies plus tard, vers 1870.
L’idée a réellement fonctionné.
Le film, basé sur la pièce de Laurence Eyre Les Joyeuses Commères de Gotham, était charmant et il a généré des bénéfices (ce que tous les films de Davies n’ont pas fait).
Davies a un double rôle, en tant que Fely et Anne O’Tandy, sœurs jumelles orphelines sur un navire naviguant de l’Irlande vers l’Amérique.
Fely est recueillie par une famille qui vit dans un bidonville à la périphérie de New York, et Anne est adoptée par les riches de Rondes.
Fely devient chanteuse chez Tony Pastor tandis qu’Anne fait partie de l’élite.
Le fils de Rhinde, Dirk, expérimente en électricité.
Il aime Anne, mais c’est de Fely dont il tombe amoureux.
Il la rencontre lors d’un soulèvement dans un bidonville. Les émeutiers voient ses vêtements bien ajustés et l’attaquent.
Fely le sauve et lui trouve des chiffons à porter pour qu’il puisse passer en toute sécurité.
Dirk n’est pas dérangé par son environnement pauvre. Ses parents sont dérangés, cependant, et ils le renieront.
Le père de Fely a acheté un petit stock électrique, et quand il décolle, cela finit par sauver la banque de de Rhondes de la faillite.
Après cela, les de Rhondes accueillent Fely avec gratitude dans leur maison.
Fely et Dirk vont chercher son père et alors qu’ils quittent le centre-ville, les lumières électriques de la ville sont allumées pour la première fois.
Cette image présentait une séquence en Technicolor de cinq minutes pendant la scène de l’émeute.
Quand la femme est Roi (1926)
Titre original : Beverly of Graustark
Ce véhicule typiquement surproduit de Marion Davies la projette dans une variation du Prisonnier de Zenda.
Davies, une fille américaine, est obligée de se faire passer pour son cousin, héritier du trône de Graustark.
Notre héroïne est assez limitée en drague masculine, et il est étonnant que les courtisans graustarkiens ne succombent pas à sa mascarade.
Une fois qu’elle a été démasquée, Davies est capable de se consacrer librement à ses efforts pour étouffer les plans du méchant Roy D’Arcy.
La bobine finale de Beverly of Graustark a été filmée en Technicolor.
Le film est basé sur un roman populaire de George Barr McCutcheon.
The Red Mill (1927)
Cette somptueuse adaptation de l’opérette The Red Mill de Victor Herbert s’est avérée être l’un des films muets les plus délicieux et les mieux reçus de Marion Davies.
Davies est choisie pour jouer la barmaid néerlandaise Tina, qui tombe amoureuse du beau héros Dennis.
Hélas, Dennis ne lui rend pas son affection, suite à quoi Tina monte une campagne pour gagner son cœur - tout en aplanissant le chemin romantique pour ses amis, la fille du bourgmestre, Gretchen et le capitaine d’armée Jacob.
Il y a un peu de suspense comique quand Tina - déguisée pour les besoins de l’intrigue en Gretchen - est accidentellement enfermée dans le moulin titulaire, qui est censé être hanté, mais elle parvient à s’échapper à temps pour un dénouement heureux.
Au-delà de ses pièges romantiques, The Red Mill regorge de merveilleux moments, notamment une scène d’ouverture dans laquelle l’héroïne tente sa chance sur des patins à glace, pour se retrouver couverte de neige de la tête aux pieds.
Le film a été réalisé par un certain « William Goodrich », en fait un pseudonyme pour le comédien Roscoe « Fatty » Arbuckle, dont la carrière cinématographique avait été détruite cinq ans plus tôt à la suite d’un scandale (Davies s’efforçait d’aider Arbuckle à faire un retour - même si son petit ami éditeur William Randolph Hearst avait été en grande partie responsable de sa chute!)
On a longtemps supposé que le public ignorait totalement que Goodrich et Arbuckle ne faisaient qu’un, mais les critiques contemporaines du Moulin rouge indiquent que la véritable identité de William Goodrich était un secret de polichinelle.
Tillie the Toiler (1927)
Marion Davies a le rôle principal de Tillie dans cette adaptation de la bande dessinée populaire des années 1920 de Russ Westover.
Tillie s’ennuie à la fois de son travail de sténographe et de sa romance de bureau avec M. Whipple.
Elle est beaucoup plus intéressée par un autre homme au bureau, Mac.
Mac, cependant, ne semble pas un candidat probable pour l’avancement, et Tillie est une fille ambitieuse.
Elle pense avoir trouvé son billet pour la chance lorsqu’elle rencontre le riche Pennington Fish.
Après un rendez-vous, Tillie se fiance à Fish.
Mais Tillie et Mac sont vraiment ensemble, et après qu’elle soit revenue vers lui, il obtient une promotion.
Harry Crocker, qui jouait Pennington Fish, était un ami particulièrement attentionné de Marion, et il travaillait fréquemment comme assistant personnel de son compagnon, le magnat de la presse William Randolph Hearst.
Dans le livre, The Times We Had, Marion affirme qu’elle a fait ce film et The Red Mill en même temps en faisant des quarts de jour et de nuit.
Tillie the Toiler a été reconnu comme étant l’un des vingt-cinq films les plus rentables de 1927, réfutant le mythe selon lequel les films de Marion étaient inévitablement des échecs financiers.
Son film suivant, The Fair Co-Ed, fait encore mieux.
Le bel âge (1927)
Titre original : The Fair Co-Ed
Avec Jane Winton
Dans l’esprit des stars féminines avant et après elle, Marion Davies, 30 ans, joue une fille d’une décennie plus jeune qu’elle (en fait, les hommes sont coupables de cela aussi - Buster Keaton et Harold Lloyd ont tous deux joué des étudiants au début de leurs 30 ans).
Davies, heureusement, était assez athlétique pour jouer le rôle d’une star du basket-ball universitaire - et elle avait les talents comiques pour faire de ce film un succès critique et commercial.
Marion (Davies) ne veut pas aller à l’université de Bingham jusqu’à ce qu’elle rencontre Dixon qui fait son chemin à l’école en entraînant l’équipe de basket-ball des filles.
Elle rejoint l’équipe avec enthousiasme et devient leur joueuse vedette.
Les choses semblent aller bien entre Marion et Dixon, mais lors d'un malentendu, elle manque allègrement un gros match, que son équipe perd.
En conséquence, elle est ostracisée par ses camarades de classe.
Enfin, un sursaut d’esprit universitaire l’inspire à entrer dans le match crucial, qu’elle gagne pour Bingham dans les dernières secondes.
Elle regagne également sa popularité et Dixon.
La Galante Méprise (1927)
Titre original : Quality Street
Un peu plus calme et réservé que les rôles habituels de Marion Davies, cette adaptation de 1927 de Quality Street de James M. Barrie s’est avérée être l’un des meilleurs et des plus sympathiques films de la star.
Davies est choisi pour jouer Phoebe, une jolie jeune fille qui accepte d’être fidèle à son amoureux, le Dr Valentine Brown (Conrad Nagel), lorsqu’il part à la guerre.
Il revient plusieurs années plus tard pour découvrir que Phoebe s’est transformée en une prude « vieille bonne » (après tout, elle a presque trente ans!)
Pour reconquérir l’amour du Dr Brown, Phoebe prétend être sa propre nièce adolescente.
Quality Street a été refait de manière attrayante avec Katharine Hepburn en 1936.
À partir de l’adresse <https://www.allmovie.com/movie/quality-street-v106953>
C'est une gamine charmante (1928)
Titre original : The Patsy
Basée sur une pièce à succès de Broadway, cette histoire moderne de Cendrillon met en scène Marion Davies dans le rôle de Patsy Harrington, la bonne à tout faire corvée de sa famille en pleine escalade sociale.
Secrètement amoureuse de Tony Anderson, le petit ami de sa sœur irresponsable mais irrésistible Grace, Patsy aspire à être une « fille avec de la personnalité »
The Cardboard Lover (1928)
Avec Nils Alsther
Très librement inspirée de la pièce de théâtre de Jacques Deval, cette comédie a été largement réécrite pour donner à la comédienne Marion Davies une chance de briller, ce qu’elle fait avec brio.
Les personnes qui voient ce film ne peuvent probablement pas nier son talent, aussi tenté qu’ils puissent l'être en raison de son histoire d’amour avec le magnat de la presse et producteur de films William Randolph Hearst.
Davies joue Sally, une danseuse chasseuse d’autographes et hyperactive lors d’un voyage sur la Côte d’Azur.
Poursuivant toute célébrité qu’elle peut trouver, elle tend son livre d’autographes à un baryton lascif (Andres de Segurola), qui accompagne sa signature d’une remarque suggestive qui inspire l’indignation hautaine de Sally.
Mais ensuite, elle voit André, un champion de tennis (Nils Asther), et veut son autographe simplement parce qu’il est « beau » (ce qu’Asther était sans aucun doute).
Impliqué dans une histoire d’amour avec l’infidèle Simone (Jetta Goudal) (dont l’un des amants se trouve être le baryton lascif), André demande l’aide de Sally pour le débarrasser de son engouement, et elle jure de le garder loin de Simone même si elle doit le frapper à la mâchoire.
Bien que cela prenne la majeure partie du film, Sally doit finalement frapper André sur la mâchoire - et cela finit par cimenter leur romance croissante.
Davies avait un merveilleux talent pour le mimétisme, et dans une scène, elle imite le personnage de Goudal à un « T ».
Elle a aussi un moment charmant dans lequel elle se déguise en groom pour séparer André et Simone.
Étonnamment, ce film délicieux a reçu des critiques mitigées lors de sa première sortie, mais ses moments burlesques et la performance sans retenue de Davies - tous deux critiqués à son époque - contribuent à le rendre divertissant pour le public moderne.
À partir de l’adresse <https://www.allmovie.com/movie/the-cardboard-lover-vm14214>
Mirages (1928)
Titre Original : Show People
Dans ce film muet, la jolie Peggy Pepper (Marion Davies) se rend à Hollywood dans l’espoir de devenir une actrice célèbre.
Alors qu’elle lutte pour réaliser ses rêves, Peggy accepte un emploi dans une entreprise qui crée des films comiques.
Une fois là-bas, elle tombe amoureuse du comédien Billy Boone (William Haines), mais une grande distance dans un grand studio de cinéma pourrait avoir un effet indésirable sur leur relation.
The Five O'Clock Girl (1928)
« The Five O’Clock Girl » était une pièce à succès de Broadway mettant en vedette Mary Eaton et Oscar Shaw.
Cosmopolitan Productions de Marion Davies a acheté les droits de la pièce et l’a filmée en long métrage parlant.
L’intrigue tourne autour de Pat ( M Davies), une vendeuse dans une blanchisserie, et d’un plombier local nommé Gerry dont elle tombe amoureuse.
Des photos publicitaires du film montrent Marion essayant des vêtements que les gens ont apportés pour nettoyer et imiter les propriétaires des vêtements.
Hollywood chante et danse (1929)
Titre original : The Hollywood Revue of 1929
Avec l’arrivée des films parlants, tous les grands studios ont pris le train en marche de la musique en produisant de somptueuses « revues », mettant en vedette leurs plus grandes stars interprétant des numéros spécialisés.
L’entrée de MGM dans ce genre all-star fut Hollywood Revue de 1929, qui, bien qu’un succès au box-office et un nominé aux Oscars du « meilleur film », est une expérience absolument mortelle lorsqu’on la voit aujourd’hui.
Malgré tout, il se contente de sa valeur de curiosité, car plusieurs grandes sommités de la MGM affichent leurs talents de parlant, de chant, de danse (ou leur absence).
Le film est présenté par Conrad Nagel et Jack Benny, ce dernier continuant à véhiculer la personnalité de « sage » qu’il utilisait à l’écran avant d’adopter sa caractérisation radiophonique plus sympathique.
Certains des actes individuels sont modestement divertissants: Joan Crawford, le haut de sa tête coupé en raison d’un travail de caméra défectueux, est assez attrayante dans un numéro de jazz;
Laurel et Hardy et Buster Keaton fournissent de véritables rires, le premier dans un numéro de magie improvisé et le second exécutant un ballet burlesque;
Bessie Love et Marion Davies sont mignonnes et câlines dans leurs numéros musicaux respectifs, tandis que Marie Dressler est outrageusement drôle dans ses apparitions; et, mieux encore, Cliff Edwards présente solennellement la chanson « signature » de MGM, Singin' in the Rain, qui sert de leitmotiv tout au long de l’image.
Hollywood Revue de 1929 a été restaurée à presque sa durée originale de 125 minutes dans les années 1970; Le film vaut la peine d’être vu une fois à des fins historiques, mais n’est guère à garder, même pour les collectionneurs de vidéos les plus assidus.
À partir de l’adresse <https://www.allmovie.com/movie/the-hollywood-revue-vm434902>
Marianne (1929) Dulcy
Avec Lawrence Gray
Marion Davies a fait ses débuts dans ce roman musical de la Première Guerre mondiale.
Marianne (Davies) est une belle fille française qui est fiancée à un soldat combattant sur le front.
Cependant, elle attire bientôt l’attention du soldat Stagg (Lawrence Gray), un soldat américain combattant en France.
Marianne est amoureuse du fringant Yankee, mais reste fidèle à son fiancé. Mais quand celui-ci revient de la guerre aveugle et aigri, Marianne se demande si elle aurait pu être au final plus heureuse avec Stagg.
Marianne comprend également Cliff Edwards (également connu sous le nom de Ukulele Ike), Benny Rubin et George Baxter;
Arthur Freed, plus tard l’un des principaux producteurs de comédies musicales à la MGM, a co-écrit la chanson « Blondy » qui est chantée par Lawrence Gray dans le film.
À partir de l’adresse <https://www.allmovie.com/movie/marianne-vm1062840>
Dulcy (1930)
Titre original : Not So Dumb
Précédemment filmée en 1923, la comédie Dulcy de George S. Kaufman-Marc Connelly a été refaite en parlant en 1929 sous le nouveau titre Dulcy.
Marion Davies joue le rôle de Dulcinea, jeune femme au foyer illogique et clichée créée par l’humoriste Franklin P. Adams.
Dans l’espoir d’aider son fiancé George (Elliot Nugent) à prendre de l’avancement dans ses affaires, Dulcy invite Forbes à un dîner.
L’événement tourne au désastre, et ce n’est que grâce à l’intervention du majordome de Dulcy (George Davis), un ex-détenu, que la journée est sauvée. L’expertise comique de Marion Davies est égalée par Franklin Pangborn en tant que romancier épicène et Donald Ogden Stewart (futur scénariste oscarisé) en tant que financier libidineux.
Not So Dumb a été refait sous le titre original Dulcy avec Ann Sothern en 1940.
À partir de l’adresse <https://www.allmovie.com/movie/not-so-dumb-vm1063888>
The Florodora Girl (1930)
L’un des plus délicieux des premiers films parlants de Marion Davies, The Floradora Girl se déroule à New York au tournant du siècle.
La star joue Daisy Dell, l’une des membres de la sextuple originale de Floradora (« O Tell Me, Pretty Maiden »)
Elle passe plusieurs saisons sur scène à ce titre, pendant lesquelles les cinq autres Floradora trouvent toutes de riches maris.
La seule chance de bonheur existante de Daisy avec le beau jeune mondain Jack Vibart (Lawrence Gray) prend apparemment fin quand elle est persuadée par la mère de Jack d’abandonner le garçon - non pas à cause de la conscience de classe, mais pour que Jack puisse épouser une femme riche et ainsi sauver sa famille de la faillite.
Jack décide que l’amour est beaucoup plus important que l’argent, après quoi il fait une apparition surprise dans le dernier acte de Floradora pour chanter sa demande en mariage à Daisy.
Certaines des scènes extérieures de Floradora Girl ont été filmées à l’extérieur de la gargantuesque « maison de plage » construite pour Marion Davies par son parrain-amant William Randolph Hearst.
À partir de l’adresse <https://www.allmovie.com/movie/the-floradora-girl-vm32344>
The Bachelor Father (1931)
Le père célibataire vivace de la société par actions d’Edward Childs Carpenter a été transformé en succès par Marion Davies en 1931.
Davies joue Tony Flagg, l’un des trois enfants adultes de Sir Basil Winterton (C. Aubrey Smith).
Tony et ses frères et sœurs Geoffrey Trent (Ray Milland) et Maria Credaro (Nena Quartero), sont tous nés hors mariage, chacun d’une mère différente. La prémisse montre que Winterton se réunit avec tous les enfants et fait connaissance avec chacun d’eux pour la première fois.
À partir de l’adresse <https://www.allmovie.com/movie/the-bachelor-father-vm1054049>
It's a Wise Child (1931)
Inquiète que leur fille célibataire soit sur le point d’accoucher, une famille sans histoires tente de retrouver le père.
Mais la grossesse supposée n’est qu’une ruse pour couvrir la femme de chambre de la famille, qui est en fait celle qui a un enfant dans cette comédie parlante risquée de la variété pré-code Hays.
À partir de l’adresse <https://www.allmovie.com/movie/its-a-wise-child-vm1068041>
Five and Ten (1931)
Basé sur une histoire de Fannie Hurst, Five and Ten met en vedette Marion Davies dans le rôle de Jennifer, la fille gâtée du magnat des grands magasins John Rarick (Richard Bennett).
Parce que Rarick néglige sa famille, tous se mettent dans des situations compliquées.
La mère de Jennifer, Jenny (Irene Rich), manque de s’enfuir avec un gigolo, tandis que son frère alcoolique, Avery (Kent Douglass), manque de mourir dans une escapade en avion imprudente.
Quant à notre héroïne, elle gâche son entrée dans la haute société, mais trouve au moins son bonheur dans les bras de l’architecte Berry (Leslie Howard).
Rarick s’éveille enfin à ses responsabilités familiales.
Five and Ten est sorti en Grande-Bretagne sous le titre Daughter of Luxury.
The Christmas Party (1931)
Lorsque le jeune Jackie Cooper veut lancer un Yuletide bash pour son équipe de football, MGM lui offre l’utilisation d’utiliser un de leurs sets.
Les caméos incluent les stars de studio Clark Gable, Norma Shearer, Wallace Beery et Lionel Barrymore et Marion Davies.
Jimmy Durante joue le Père Noël.
À partir de l’adresse <https://www.allmovie.com/movie/the-christmas-party-vm2413505>
Polly of the Circus (1932)
Avec Clark Gable
Dans ce drame romantique, un prédicateur étroit d'esprit (C Gable) crée la controverse lorsqu’il épouse une séduisante trapéziste (M Davies) .
Les deux se rencontrent après que l’équilibriste se soit blessée lors d’une performance et emmenée chez lui pour récupérer.
L’amour s’épanouit lors de sa guérison et ils se marient alors discrètement. Lorsque les paroissiens fouineurs du pasteur le découvrent, ils sont choqués et l’expulse de leur chapelle.
Alors qu’il ne parvient pas à trouver un autre travail, sa femme retourne de manière désintéressée au cirque pour qu’il puisse retrouver sa congrégation. La suite conduit à la conclusion optimiste de l’histoire, mais pas avant que des pitreries aériennes passionnantes ne s’ensuivent.
À partir de l’adresse <https://www.allmovie.com/movie/polly-of-the-circus-vm1071884>
La reine des girls (1932)
Titre original : Blondie of the Follies
Avec Robert Montgomery
Marion Davies et Billie Dove, toutes deux vétérantes de la vraie vie au Ziegfeld Follies, jouent dans la comédie dramatique divertissante Blondie of the Follies.
Ayant toutes deux grandi dans le quartier des tentes de New York, Blondie (Davies) et Lurleen (Dove) espèrent échapper à leur environnement miteux grâce au monde du show-business.
Mais alors que Lurleen prend « le chemin le plus facile » pour atteindre le sommet et vivant dans le luxe en tant que femme entretenue du playboy Robert Montgomery, Blondie fait de son mieux pour conserver sa vertu tout en gravissant les échelons de la gloire et de la fortune.
La rivalité entre les deux filles atteint son paroxysme lorsque Lurleen provoque par inadvertance une blessure débilitante à Blondie lors d’un numéro de production particulièrement traître des Follies.
Fidèle à ses principes, Blondie finit par avoir raison de Montgomery, après quoi elle et Lurleen renouent avec leur amitié houleuse.
Le point culminant du film est une scène de fête délicieuse dans laquelle Marion Davies et Jimmy Durante exécutent une parodie dévastatrice de Greta Garbo et John Barrymore dans Grand Hotel.
Blondie of the Follies aurait peut-être même été meilleur s’il avait été plus court;
À 90 minutes, cependant, il vire vers la répétition et la prévisibilité dans les rouleaux de pellicules finaux.
À partir de l’adresse <https://www.blog4ever.com/manager/articles/composer/1453955>
Peg o' My Heart (1933)
Ce film de Marion Davies s'inspire de l'éternelle pièce de théâtre de Laurette Taylor, Peg O' My Heart.
Davies, âgée de 36 ans, joue le rôle d'une étudiante irlandaise d'une vingtaine d'années qui hérite d'une grosse somme d'argent de son grand-père.
Pour toucher cet héritage, elle doit quitter son père bien-aimé (J. Farrell McDonald) et vivre en Angleterre pendant trois ans.
Davies sème la zizanie dans le manoir familial, tout en tombant amoureuse du beau jeune (Onslow Stevens).
C'est ce dernier qui lui apprend que son père, qui s'était fait passer pour mort afin qu'elle ne revienne pas d'Angleterre avant la fin des trois ans, est en réalité vivant.
Renonçant à son héritage, Davies retourne à son Pa, suivie de près par Stevens.
Une version muette de Peg O' My Heart, dans laquelle Laurette Taylor recrée son rôle au théâtre, a été filmée en 1923.
Au pays du rêve (1933)
Titre original : Going Hollywood
À la demande de Marion Davies elle-même, Bing Crosby aurait été emprunté à la Paramount pour Going Hollywood, le film de MGM .
Der Bingle joue un crooner en difficulté qui tombe amoureux de Davies, professeur de français dans une école de filles.
Il accède à la gloire et à la fortune à Hollywood, laissant Davies derrière lui.
Elle le suit et devient une star de cinéma à part entière, supplantant la séduisante Fifi D'Orsay, l'actuelle partenaire de Crosby.
Le héros et l'héroïne sont réunis dans un final lyrique.
Certains des meilleurs moments de Going Hollywood reviennent à Patsy Kelly, qui fait ses débuts au cinéma dans le rôle de la copine malicieuse de Davies, et aux Radio Rogues, un numéro de chant comique spécialisé dans les imitations de célébrités radiophoniques contemporaines.
Comme à son habitude, l'éditeur William Randolph Hearst, très bon ami de Marion Davies, était présent tout au long du tournage, ce qui a rendu difficile pour Bing Crosby de "se perdre" dans les scènes de baisers.
Parmi les numéros de production magnifiquement surdimensionnés, citons "Temptation" (interprété de manière étonnamment séduisante par un Bing Crosby mondain) et la chanson-titre qui donne un coup de fouet.
L'agent N° 13 (1934)
Titre original : Operator 13
Avec Gary Cooper
Si vous pouvez accepter que Marion Davies, blonde aux yeux bleus, se déguise en blackface, il y a de fortes chances que vous avaliez le reste de l'Opérateur 13.
Marion Davies joue le rôle d'une actrice ressemblant à Belle Boyd qui accepte de devenir une espionne nordiste pendant la guerre de Sécession.
Elle prend l'identité d'une servante octavone et se rend en territoire sudiste.
Marion rencontre le fringant capitaine confédéré Gary Cooper, dont elle tombe instantanément amoureuse.
Plus tard, elle prend le déguisement d'une belle du Sud pour empêcher Cooper de recruter des sympathisants sudistes dans le Nord.
Cette fois, Cooper tombe amoureux de Davies, ce qui l'empêche de mener à bien sa mission.
Après plusieurs autres bobines d'espionnage et d'intermèdes romantiques, dont une séquence légèrement perverse dans laquelle Cooper et Davies sont menottés l'un à l'autre, les amants se séparent en se promettant de se retrouver à la fin de la guerre.
Reine de beauté (1935)
Titre original : Page Miss Glory
Les productions Cosmopolitan de William Randolph Hearst sont passées de la MGM à la Warners avec Page Miss Glory - ainsi que la plus grande marchandise de Cosmopolitan, l'actrice Marion Davies.
L'intrigue s'organise autour d'une photo composite préparée pour un concours organisé par le magazine : Les attributs faciaux combinés de Garbo, Dietrich, Harlow et Kay Francis constituent cette photo, qui remporte un prix pour le photographe Pat O'Brien.
Pressé de produire sa "Miss Glory" fictive, O'Brien parcourt le pays à la recherche de la jeune fille dont le visage correspond au portrait-robot.
C'est là qu'intervient Marion Davies, humble femme de chambre.
Après avoir goûté à la gloire et à la fortune, Davies renonce à sa nouvelle célébrité pour l'amour de Dick Powell.
La chanson-titre de Page Miss Glory a été présentée de manière plus divertissante dans le dessin animé "art déco" Miss Glory de la Warner Bros.
Hearts Divided (1936)
Avec Dick Powell
Remake du film Glorious Betsy de 1928 (lui-même basé sur une pièce de théâtre de Rida Johnson Young), Hearts Divided est basé, croyez-le ou non, sur une histoire vraie.
Marion Davies incarne Betsy Patterson, belle dame de Baltimore du XIXe siècle, qui tombe amoureuse de Jérôme Bonaparte (Dick Powell), le frère cadet de Napoléon Bonaparte (Claude Rains).
Bien que dans la vraie vie, Betsy et Jérôme se soient mariés, pour les besoins du film, ils sont séparés avant les noces, dans le cadre des plans à long terme de Napoléon visant à placer un Bonaparte à la tête de chaque nation européenne.
La partition musicale de Richard Rodgers et Lorenz Hart souligne le caractère artificiel de l'entreprise, qui, bien que fondée sur des faits, n'est jamais crédible un seul instant.
La brièveté du film (70 minutes) est son principal point positif.
Caïn et Mabel
Titre original : Cain and Mabel
Marion Davies et Clark Gable, qui avaient déjà joué ensemble dans Polly at the Circus, se sont retrouvés dans Cain and Mabel, à la demande de William Randolph Hearst, le "sponsor" de Davies.
L'histoire est celle d'une chanteuse de cabaret devenue star de Broadway, Mabel O'Dare (Davies, attachante dans son mauvais rôle), dont la carrière est entre les mains de Reilly (Roscoe Karns), un publicitaire de renom.
Afin de susciter l'intérêt pour le dernier spectacle musical de Mabel, Karns invente une fausse romance entre sa cliente et le champion de boxe Larry Cain (Gable) - même si Mabel et Cain ont déjà développé une saine aversion l'un pour l'autre.
Malheureusement, dans ce contexte, l'idée de Karns s'avère être une mauvaise idée : Le spectacle de Mabel est un échec et Cain commence à perdre sur le ring.
Au moment où Cain et Mabel tombent réellement amoureux, les deux parties ont dû pratiquement abandonner leur carrière pour prouver la sincérité de leur amour.
La plupart des scènes comiques du film tombent à plat, à l'exception d'un passage formidable vers la fin : Mabel, inconsolable, demande "Pourquoi ?". -- et personne ne peut lui donner une bonne réponse !
Bataille de dames (1937)
Titre original : Ever Since Eve.
Avec Robert Montgomery
Une charmante sténographe, fatiguée de voir les hommes lui tomber dessus, tente de se faire une place dans cette comédie.
Avec ses lunettes en corne et ses costumes en tweed, elle se rend compte qu'elle est capable de faire du bon travail.
Elle commence à travailler comme secrétaire d'un écrivain pour l'aider à respecter son délai.
Lorsque l'écrivain la surprend sans son tailleur et ses lunettes, il tombe instantanément amoureux.
Les chansons comprennent : "Wreaths of Flowers, Ever Since Eve et Shine on Harvest Moon.
FIN DE LA FILMOGRAPHIE DE MARION DAVIES