MARGARET SULLAVAN
Margaret Sullavan
16/05/1909-01/01/1960
Margaret Sullavan naît dans une famille aisée à Norfolk, aux Etats-Unis, le 16 mai 1909. Elle se lance dans le théâtre à la fin des années vingt et, dès 1931, se produit à Broadway, où elle apparaît dans plusieurs pièces.
Hollywood s’intéresse bientôt à la jeune actrice, qui débute à l’écran dans «Une nuit seulement» (1933) de John M. Stahl, aux côtés de John Boles, Edna May Oliver, Reginald Denny et Billie Burke. Elle y est particulièrement touchante en jeune fille tombant enceinte à la suite d’une aventure d’une nuit et s’apercevant plus tard que son amant ne la reconnaît même pas. L’intensité de son jeu, son rayonnement particulier et sa voix rauque ne passent pas inaperçus et elle devient une star.
Jusqu’en 1943, elle tourne quatorze autres films. Utilisée principalement dans des drames, Margaret Sullavan est l’interprète de «Et demain ?» (1934) de Frank Borzage avec Douglass Montgomery; «Roses de sang» (1935) de King Vidor avec Robert Cummings; «Epreuves» (1936) de Edward H. Griffith avec Ray Milland; «Trois camarades» (1937) de Frank Borzage, avec Robert Taylor, Franchot Tone, Robert Young (prix d’interprétation par la critique new-yorkaise et nomination pour l’Oscar de la meilleure actrice); «La tempête qui tue» (1940) de Frank Borzage avec James Stewart
Margaret Sullavan tient cependant des rôles plus légers dans «La bonne fée» (1934) de William Wyler avec Herbert Marshall; «Le diable au corps» (1936) de William A. Seiter avec Henry Fonda; «Rendez-vous» (1939), un des grands classiques de Ernst Lubitsch avec James Stewart et Frank Morgan; et «Rendez-vous avec l’amour» (1941) de William Seiter avec Charles Boyer.
Durant cette période, elle joue, d’octobre 1936 à mars 1937, la pièce «Stage door», qui sera adaptée en 1937 pour le cinéma par Gregory La Cava, avec Katharine Hepburn dans le rôle principal.
Après 1943, Margaret Sullavan ne revient au Septième Art qu’une seule fois, en incarnant une malade qui se sait condamnée à brève échéance et qui prépare le bonheur futur de son mari et de sa fille dans le mélodrame «La flamme qui s’éteint» (1950) de Rudolph Maté, auprès de Wendel Corey, Viveca Lindfors et Natalie Wood débutante.
Elle est plus active sur scène et crée notamment à Broadway en 1943 «The voice of the turtle», une pièce de John Van Druten qui remporte un très grand succès. On la verra aussi, entre autres, en tête d’affiche de la comédie «Sabrina fair» écrite par Samuel Taylor et présentée durant la saison 1953/1954, dans le rôle tenu à l’écran par Audrey Hepburn en 1954 («Sabrina» réalisé par Billy Wilder).
Margaret Sullavan se mariera quatre fois: avec l’acteur Henry Fonda de 1931 à 1932, le réalisateur William Wyler de 1934 à 1936, l’agent et producteur Lelan Hayward de 1936 à 1947 et le banquier Kenneth Wagg, épousé en 1950. Psychologiquement instable et menant un dur combat contre la surdité, elle se suicide aux barbituriques le 1er janvier 1960, à New Haven (Connecticut).
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