JEAN ARTHUR
Jean Arthur
17/10/1900-19/06/1991
Jean Arthur naît le 17 octobre 1900 à Plattsburgh, aux Etats-Unis. Fille d’un photographe, elle commence très jeune à poser. Elle débute à l’écran en 1923 et, pour son deuxième film, tient un petit rôle sous la direction de John Ford dans «L’homme aux camées» (1923). Mais, durant plusieurs années, on ne la remarque guère et elle doit attendre d’être engagée par la Paramount en 1928 pour commencer à susciter quelque intérêt. Cependant, malgré l’appui de David O. Selznick qui est, à l’époque, très proche d’elle, elle n’arrive pas vraiment à s’imposer.
Elle attire l’attention en fille adoptive du diabolique docteur dans «Fu Manchu le mystérieux» (1929) de Rowland V. Lee et en petite garce, aux côtés de Clara Bow, dans «La cadette» (1929) de A. Edward Sutherland, mais la plupart de ses autres rôles ont malheureusement beaucoup moins d’impact. Son contrat n’ayant pas été renouvelé en 1931, Jean Arthur décide de se tourner vers le théâtre. Elle renoue avec le cinéma en tournant, sans grand éclat, deux films en 1933. A la fin de cette même année, elle obtient d’excellentes critiques grâce à la pièce de B. M. Kaye, «The curtain rises» et les offres en provenance de Hollywood ne se font pas attendre. Elle signe en 1934 avec la Columbia, dont elle devient ainsi une des stars.
Elle est alors l’interprète de, entre autres, «Whirlpool» (1934) de Roy William Neill, «Party wire» (1935) de Erle C. Kenton, «Toute la ville en parle» (1935), où elle retrouve John Ford, film qui l’impose définitivement et qui lui vaut un succès personnel considérable, «La fiancée imprévue» (1935) de William A. Seiter, … L’actrice démontre dans la plupart de ses films un sens du rythme peu commun et un débit de paroles effréné. La voix très particulière, à la fois grinçante et voilée, de l’actrice est alors considérée comme un de ses principaux atouts.
En 1936, la renommée de Jean Arthur s’accroît avec «L’extravagant Mr. Deeds» dirigé par Frank Capra. L’histoire d’un jeune homme, Gary Cooper, qui part pour New York afin de toucher un héritage. Sa candeur et sa naïveté attirent l’attention d’une jeune journaliste cynique (Jean), qui finira par tomber amoureuse de sa «victime». La comédie devient alors son principal domaine, comme le prouvent, notamment, «L’école des secrétaires» (1936) de Alfred E. Green, «La vie facile» (1937) de Mitchell Leisen, «Trop de maris» (1940) de Wesley Ruggles, «Le diable s’en mêle» (1941) de Sam Wood, «Plus on est de fous» (1943) de George Stevens ou encore «La fille et son cowboy» (1943) de William A. Seiter.
Elle retrouve en outre Frank Capra pour «Vous ne l’emporterez pas avec vous» (1938) et «Mr Smith au sénat» (1939), incarne Calamity Jane dans «Une aventure de Buffalo Bill» (1936) de Cecil B. DeMille et est une des protagonistes de «Seuls les anges ont des ailes» (1939) de Howard Hawks.
Après «The impatient years» (1944) de Irving Cummings, Jean Arthur décide de s’éloigner de l’univers du cinéma. Par la suite, elle ne tourne plus que deux films, «La scandaleuse de Berlin» (1948) de Billy Wilder et «L’homme des vallées perdues» (1953) de George Stevens, avec Alan Ladd. On la revoit également de temps à autre sur scène et à la télévision. Durant quelque temps, elle fait aussi profiter des élèves de son expérience d’actrice en donnant des cours. Jean meurt d’une crise cardiaque à Carmel, le 19 juin 1991. Ses cendres seront dispersées dans la réserve naturelle de Point Lobos, en Californie.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 2 autres membres