Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

NORMA SHEARER

 

 

NORMA SHEARER

 

11/08/1902-12/06/1983

 

 

 

Norma Shearer naît à Montréal , au Canada, le 11 août 1902. Elle est la sœur de Athole Shearer future épouse de Howard Hawks et de Douglas Shearer qui sera l’un des plus prolifiques directeurs de prise de son et remportera douze Oscars. Devenue jeune fille, elle rêve d’une carrière dans le show-business et part bientôt tenter sa chance à New York. Elle doit se contenter alors de faire de la figuration dans plusieurs films mais réussit néanmoins à obtenir son premier rôle important dans «The steamers» (1920) un drame de Christy Cabanne. Malheureusement, sa carrière ne décolle pas et Norma Shearer décide de suivre une autre voie en posant pour des publicités. Son joli sourire et son professionnalisme lui valent des engagements répétés. En 1921, elle est par exemple choisie pour incarner le personnage de «Miss Lotta Miles» pour les pneus Kelly-Springfield. Grâce aux démarches de l’impresario Edward Small, Norma retrouve bientôt le chemin des plateaux de tournage. Cette fois, elle a plus de chance et, de film en film, arrive à se faire remarquer. En 1923, elle reçoit une offre des studios dirigés par Louis B. Mayer et part pour Hollywood.

 

 

 

Cette compagnie fusionne bientôt avec deux autres et le printemps 1924 voit ainsi la naissance de la Metro-Goldwyn-Mayer. Norma Shearer est alors une des étoiles les plus prometteuses de la firme du Lion et consolide sa position grâce à, entre autres, «Larmes de clown» (1924) de Victor Sjöström, «The snob» (1924) de Monta Bell, «La dame de la nuit» (1925) de Monta Bell, «Une femme sans mari» (1925) de Hobart Henley, «Le cirque du diable» (1926) de Benjamin Christensen, «Maître Nicole et son fiancé» (1926) de Robert Z. Leonard, «Vieil Heidelberg» (1927) de Ernst Lubitsch, «Chiffonette» (1927) de Sam Wood, etc. Le 29 septembre 1927, elle épouse Irving Thalberg, un des hommes forts de la M.G.M., et son prestige se renforce.

Elle réussit sans problème son passage au parlant avec «Le procès de Mary Dugan» (1929) de Bayard Veiller et remporte bientôt l’Oscar de la meilleure actrice pour «La divorcée» (1930) réalisé par Robert Z. Leonard.

 

 

 

Elle reste au sommet de sa profession jusqu’à la fin des années trente et est alors la star de, notamment, «Ames libres» (1931) avec Lionel Barrymore, «Vies privées» (1931) avec Robert Montgomery, «Chagrin d’amour» (1932) avec Leslie Howard, «Miss Ba» (1934) avec Fredric March, «Roméo et Juliette» (1936) avec John Barrymore, «Femmes» (1939) avec Joan Crawford, … Pour «Marie-Antoinette» (1938) réalisé par W.S. Van Dyke avec Tyrone Power en Comte Axel de Fersen et Robert Morley en Louis XVI, elle remporte la Coupe Volpi d’interprétation féminine à Venise en 1939. En 1940, «Evasion» dirigé par Mervyn LeRoy ne remporte qu’un modeste succès et les deux productions qui suivent, «Danse autour de la vie» (1942) de Robert Z. Leonard et «Her cardboard lover» (1942) de George Cukor, sont mal accueillies. Norma Shearer décide alors de se retirer. Veuve depuis 1936, elle se remarie en août 1942 avec le Français Martin Arrouge, un professeur de ski de douze ans son cadet. Dans les années soixante-dix, sa santé se dégrade et elle commence à se couper du monde. En 1980, son époux la place au «Motion Picture Country Home» et c’est là qu’elle s’éteint le 12 juin 1983, des suites d’une broncho-pneumonie

 

 



23/12/2009
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