Portraits d'Actrices

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EVE ARDEN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EVE ARDEN

30/04/1909 - 12/11/1990

 

 

 

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Eve Arden naît le 30 avril 1908 sous le nom de Eunice Quedens à Mill Valley en Californie. Elle n’est qu’une enfant quand ses parents divorcent, un événement qui la marquera tout le reste de sa vie.

Elle étudie dans un couvent catholique puis intègre une compagnie théâtrale à seize ans. C’est en 1929, sous son vrai nom, qu’elle tourne son premier film «Song of love» dont Belle Baker est la vedette.

En 1934, elle entre aux Ziegfeld Follies et adopte définitivement Eve Arden comme nom de scène.

Sa carrière cinématographique débute réellement en 1937 avec les films «Oh  Doctor!» de Ray McCarey et «Pension d’artistes» avec Adolphe Menjou.

En 1939, Eve Arden est aux côtés des Marx Brothers dans le film «Un jour au cirque» réalisé par Edward Buzzell. L’année suivante Hebert Wilcox fait appel à elle pour «No, no Nanette», adaptation d’une célèbre comédie musicale.

Alors que les Etats-Unis entrent en guerre, Robert Z. Leonard réalise «La danseuse des Ziegfeld Follies» (1941),

réunissant James Stewart, Judy Garland, Hedy Lamarr, Lana Turner et Eve Arden. En 1943, elle rejoint le casting qui rassemble des stars sous contrat avec Republic Pictures pour «Hit parade of 1943» de Albert S. Rogell.

Eve Arden est devenue en une dizaine d’années une vedette sur qui il faut compter.

 

 

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En 1945, elle obtient son plus beau succès personnel aux côtés de Joan Crawford dans «Le roman de Mildred Pierce» de Michael Curtiz.
Pour ce film noir, elle est nommée à l’Oscar de la meilleure actrice
dans un second rôle, mais la statuette sera finalement décernée à Anne Revere.

Au cours des années quarante, elle travaille sous la direction de cinéastes aussi prestigieux que Curtis Bernhardt, Michael Curtiz, Irving Rapper ou William Dieterle.

Par la suite, on la voit dans «L’homme à tout faire» (1950) de Charles Lamont et «Cinq mariages à l’essai» (1951) de Edmund Goulding,
puis elle se fait de plus en plus rare au cinéma.

 

Cependant c’est à la
télévision qu’elle obtient son plus grand succès. En effet, la série
«Our Miss Brooks», dans laquelle elle incarne Connie Brooks, rassemble
les meilleures audiences entre 1952 et 1957. Elle enchaîne avec
vingt-six épisodes de sa propre émission, le «Eve Arden Show», mais
faute de public la série est arrêtée un an plus tard.

En 1959, Otto Preminger lui offre l’un de ses meilleurs rôles dans «Autopsie d’un meurtre» où elle est la partenaire de James Stewart, Lee Remick et Ben Gazzara.

 

 

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En 1978, Eve Arden fait son come-back au cinéma auprès de John Travolta et Olivia Newton-John dans «Grease» de Randal Kleiser.

Un triomphe au box-office qui permet à l’actrice de revenir sur le devant de la scène. Egalement au générique de cette comédie musicale moderne, une autre gloire du cinéma américain, Joan Blondell.

Quatre ans plus tard, elle retrouve le personnage de Madame McGee, la principale de collège, dans «Grease 2» de Patricia Birch, point final de son parcours cinématographique.

Sa carrière se poursuit sur le petit écran et sur scène jusqu’à la fin des années 1980.

 

Eve Arden a été marié à Ned Bergen, de 1939 à 1947, puis avec l’acteur Brooks West de 1952 jusqu’à sa mort en 1984.

West était le père de ses quatre enfants, un naturel et trois adoptés.

Atteinte d’un cancer du colon et de problèmes cardiaques, elle meurt le 12 novembre 1990 à 82 ans d’un infarctus à son domicile de Los Angeles.

L’actrice laisse derrière elle une carrière de presque soixante ans et de nombreux films de qualité. Son élégance, sa voix et son talent ont fait d’elle une légende du cinéma américain.

 

 

 

 

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04/06/2020
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