Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

JOAN CAULFIELD

 

 

 

 

 

Joan Caulfield
 
01/06/1922-18/06/1991
 
 
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Miss Beatrice Joan Caulfield nait le 1er juin 1922 dans le New Jersey, à West Orange. Plus tard, la famille Caulfield déménage pour New-York où devenue plus que jolie, Joan fait ses débuts dans la carrière de mannequin tout en prenant d’assaut les auditions de Broadway.
Connaissant un véritable succès à Broadway, il est inévitable qu’Hollywood s’intéresse à ce nouveau phénomène. La Paramount en particulier se montre fort intéressée, car vue de loin, il semble au studio que cette miss Caulfield peut très bien servir de rivale maison à la glorieuse Betty Grable qui casse les écrans en faisant des étincelles… pour un autre studio, la Century Fox!
 
Joan Caulfield a débuté en 1942 à Broadway, deux ans plus tard elle est à Hollywood. Elle est parachutée dans un nombre intéressant de films qui manquent hélas d’envergure même s’ils sont fort plaisants et restent relativement sympathiques à redécouvrir.
 
Dès son arrivée, elle est catapultée en vedette auprès de Veronica Lake dans «Le bel espoir» (1944). Pour son film suivant elle est tête d’affiche face à Bob Hope dans «Monsieur Beaucaire» (1946). La Paramount dépense sans compter pour son lancement et Joan Caulfield fait la une de tous les magazines.
 
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Ainsi de titre en titre, les films où se produit Joan gagnent en qualité, en prestige et en valeur ajoutée, ne fût-ce que par la notoriété de ses partenaires de plus en plus populaires, même si hélas, on ne la voit jamais dans les bras de Gary Cooper, Clark Gable ou Cary Grant. Joan Caulfield devient une sorte de reine des séries B de grand luxe! Mais ne la voit-on pas donner la réplique à Bing Crosby et Fred Astaire dans «La mélodie du bonheur» en 1946!
 
1950 est l’année où la Columbia met à son tour les petits plats dans les grands pour l’asseoir définitivement sur un trône de reine avec «La scandaleuse ingénue» où on use de toutes les bonnes vieilles ficelles de «Pin-Up Girl» et où elle devient l’épouse du producteur Frank Ross. «La scandaleuse ingénue» n’est malheureusement pas le tremplin tant voulu par Columbia pour Joan Caulfield. L’actrice perdit-elle la confiance des studios ou bien est ce elle qui se lassa ?.
 
À moins que son contrat ne soit arrivé à son terme, toujours est-il qu’on ne la vit plus que dans les deux films que son mari produisit pour elle. «The lady says no» (1950), une comédie en noir et blanc avec David Niven et «La mousson» (1955) dont elle laisse la vedette à Lana Turner.
Le couple Ross a un fils, Arthur, qui meurt dès sa naissance le 7 novembre 1959. Le couple ne résiste pas à l’épreuve et moins d’un an plus tard ils divorcent.
 
 
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Par la suite, Joan Caulfield se consacre essentiellement à la télévision et ne réapparaît plus que très exceptionnellement au cinéma. L’essentiel de sa carrière au cinéma a duré cinq ans à peine.
 
C’est bien peu pour une actrice aussi éblouissante qu’elle! Joan se remarie, le 24 novembre 1960 avec le docteur Robert Peterson dont elle restera l’épouse jusqu’à la date fatidique de leur divorce le 6 juin 1966.
 
Le couple avait eu un fils qui cette fois survécut, John, né le 22 mars 1962. Joan Caulfield reste une actrice connue mais fort parcimonieuse de ses exploits.
 
Elle tint longtemps le rythme peu éprouvant d’une apparition annuelle. C’est pour la dernière fois en 1987 pour tenir la dragée haute à Angela Lansbury dans un épisode d’«Arabesque».
 
Joan Caulfield s’éteint le 18 juin 1991, dix huit jours après avoir fêté son soixante-neuvième anniversaire, emportée par le cancer du poumon.
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24/04/2016
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