Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

EVA DAHLBECK

 

 

 

 

 

 

 

 

EVA DAHLBECK

08/03/1920 - 08/02/2008

 

 

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Eva Dahlbeck voit le jour à Saltsjö-Duvnäs, petite ville à une vingtaine de kilomètres à l’Est de la capitale suédoise. À dix-neuf ans elle entre au Théâtre Royal d’Art Dramatique de Stockholm.

Diplômée du Théâtre dramatique royal de Stockholm, l’actrice Eva Dahlbeck a commencé sa carrière cinématographique sous la direction de Gustav Mollander qui la révèle dans «Chevauchée nocturne» (1942) un film qui met en scène des fermiers suédois qui s’opposent à la tyrannie de nobles d’origine germanique à l’époque de la Reine Christine.

La jeune actrice s’impose progressivement dans le paysage cinématographique de son pays sous la direction des plus grand noms de l’époque: Rune Carlsten, Hasse Ekman, Anders Henrikson, Åke Ohberg, etc. En 1949, Alf Sjöberg lui offre son premier succès international avec «Rien qu’une mère» adaptation d’une nouvelle de Ivar Lo-Johansson, avec Max von Sydow comme partenaire. 

 

 

 

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Dahlbeck est le plus étroitement lié aux films d’Ingmar Bergman, gravant habilement des caractérisations allant de la décadence de basse vie à l’élégante comédie de haute qualité.

Impulsive et fantasque elle forme, avec Gunnar Björnstrand, un couple mémorable dans «L’attente des femmes» (1951) puis «Une leçon d’amour» (1954) où femme rayonnante et aimante mais trompée par son mari, elle garde néanmoins la tête haute dans l’épreuve. L’actrice est encore dirigée à quatre reprises par le grand maître suédois.

 Pour son interprétation de la future mère Stina Andersson dans Brink of Life de Bergman, elle remporte le prix de la meilleure actrice au Festival de Cannes 1958.

 

 

 

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Dahlbeck a fait ses débuts américains en tant qu’épouse du supposé cinquième colonne William Holden dans The Counterfeit Traitor (1962).

Après sa participation en 1966 au film de la réalisatrice française Agnès Varda, «Les créatures» (1966), avec Catherine Deneuve et Michel Piccoli, Eva Dahlbeck semble vouloir mettre fin à sa carrière d’actrice.

Elle se lance alors dans l’écriture du scénario d’un long métrage, «Le meurtre d’Yngsjö» (1966) un drame dirigé par Arne Mattsson. Elle revient malgré tout à l’écran l’année suivante pour «La mante rouge» de Gabriel Axel, puis «Sophie de 6 à 9» (1968) de Henning Carlsen et enfin «Tintomara» (1970) de Hans Abramson.

Elle abandonne ensuite définitivement le monde du spectacle.

 Eva Dahlbeck a également écrit plusieurs scénarios, romans et livres de poésie, souvent sous le pseudonyme de Lis Edvardson.

Elle est décédée à l’âge de 87 ans en 2008.

 

 

 

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08/07/2023
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