Portraits d'Actrices

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LOLA ALBRIGHT

 

 

 

 

Lola Albright
20/07/1924- 23/03/2017   
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La future actrice et chanteuse Lola Albright est née le 20 juillet 1924, à Akron dans L’Ohio. Ses parents John Paul Albright et Marion Harvey, sont des chanteurs de gospel. Après sa scolarité, elle exerce le métier de sténographe avant d’amorcer une carrière de mannequin à Chicago. À 23 ans, repérée par un dénicheur de talent, elle part pour Hollywood. Henry Koster profite de sa voix légèrement enfumée pour lui donner un petit rôle de chanteuse dans la comédie musicale «La danse inachevée» 1947.
 
Blonde aux yeux bleus, belle et sensuelle, Lola Albright enchaîne avec deux films musicaux en tant que showgirl aux cotés de Gene Kelly et Fred Astaire. Elle côtoie Kirk Douglas, un boxeur manipulateur et amant sans scrupule dans «Le champion» (1948). Dans la comédie policière «Le marchand de bonne humeur» (1949) Biff un vendeur de glaces, Jack Carson son futur conjoint, tombe amoureux de Margie, Lola Albright, mais il est accusé du braquage.
 
Elle n’échappe pas à la vague des westerns comme «Le fouet d’argent» (1952) de Harmon Jones. Dans «L’indien blanc» (1957) de George Waggner, Pale, George Montgomery, un blanc adopté lorsqu’il était enfant par les indiens Pawnee, vient au secours d’une jeune fille blanche, Lola Albright, en tombe amoureux et décide de quitter les siens pour regagner les blancs.
Alexander Singer en fait une femme perverse et sexy dans «Un vent froid en été» (1960), elle campe une femme âgée qui séduit un adolescent, Scott Marlowe, qui tombe amoureux d’elle
 
. René Clément l’engage pour «Les félins » (1963) où elle forme un duo de mantes religieuses avec Jane Fonda, face à Alain Delon.
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En 1966, Lola Albright remporte l’Ours d’argent de la meilleure actrice au 16ème Festival international du film de Berlin pour son rôle de Marie la mère suicidaire de Barbara, Tuesday Weld, dans «Lord love a duck» de George Axelrod.
 
On la voit en fin de carrière dans la comédie «Que faisiez-vous quand les lumières se sont éteintes?» (1967), où Hy Averback lui confie le rôle d’une attrayante journaliste qui interview l’architecte, Patrick O’Neal, le mari de Doris Day qui voit cet entretien d’un mauvais œil.

 
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Très active aussi à la télévision, notamment dans la série «Peter Gunn», de 1958 à 1961, dans laquelle elle interprète une chanteuse de boîtes de nuit aux cotés de son petit ami, Craig Stevens, dans le rôle de Peter Gunn un enquêteur privé.
 
Pour sa prestation, elle reçoit une nomination aux Emmy Awards en 1959. Après sa retraite en 1977, elle s’installe à Los Angeles. Elle décède le 23 mars 2017.
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25/01/2020
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