Portraits d'Actrices

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ANNE BAXTER

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  ANNE BAXTER

    07/05/1923 - 12/12/1985

 

 

 

 

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Anne Baxter naît le 7 mai 1923 à Michigan City dans l’Indiana. Elle est la petite fille de l’architecte Frank Lloyd Wright.

Anne Baxter a treize ans lorsqu’elle débute à Broadway dans «Seen but no heard» une pièce de Marie Baumer et Martin Berkeley. En 1940, elle passe une audition pour le film «Rebecca» de Alfred Hitchcock

mais c’est Joan Fontaine qui obtient le rôle.

Elle signe tout de même un contrat de sept ans avec la Fox. Elle débute à l’écran dans «Twenty mule team» de Richard Thorpe, avec Wallace Beery,

puis, dans la foulée, «The great profile» de Walter Lang avec John Barrymore

 

 

 

 

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Anne Baxter tourne avec les plus grands artistes de l’époque, tel que Dana Andrews dans «L’étang tragique» (1941) de Jean Renoir.

Dès son cinquième film, elle fait partie de la distribution de «La splendeur des Amberson» (1942) de Orson Welles avec Joseph Cotten.

En 1943, Anne joue avec Tyrone Power dans «Requin d’acier» de Archie Mayo. Ils se retrouveront en 1947, pour «Le fil du rasoir».

Le film est nominé quatre fois aux Oscars: meilleur film, meilleur second rôle masculin et féminin pour, respectivement, Clifton Webb et Anne Baxter, et meilleur décor.

Elle remporte la récompense ainsi que le «Golden Globe» du meilleur second rôle.

Elle est également la partenaire de Erich von Stroheim dans «L’étoile du Nord» (1943) de Lewis Milestone et de Paul Muni dans «L’évadé de l’enfer» (1946). 

Pour la plupart des cinéphiles, son plus grand rôle est celui d’«Eve» (1951) de Joseph L. Mankiewicz avec Bette Davis.

Anne Baxter tourne dans différentes productions, notamment avec Glenn Ford dans «Amour invincible» (1951) de Sidney Landfield,

puis elle retrouve Henry Hathaway pour «La sarabande des pantins» (1951), avec Charles Laughton.

En 1953, elle est engagée par Alfred Hitchcock dans «La loi du silence» avec Montgomery Clift, puis par Fritz Lang dans «La femme aux gardénias».

Cette même année, son ami Henry Hathaway met en chantier «Niagara». L’actrice est engagée mais finalement se désiste, laissant son rôle à Jean Peters

 

 

 

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Son caractère difficile, qu’elle laisse entrevoir dans le rôle de Néfertiti, pour la fresque biblique «Les dix commandements» (1956) de Cecil B. DeMille

avec Yul Brynner et Charlton Heston,

ne lui porte pourtant pas préjudice pour sa carrière. Anne Baxter gagne tout de même le «Golden Apple Award» en 1951, prix décerné aux artistes les plus sympathiques. 

Etant une femme mariée et mère de famille (elle a trois enfants), Anne Baxter se met en retrait pour vivre sa vie sans pour autant tout quitter, ne tournant qu’un film tous les deux ou trois ans.

A la fin des années soixante, elle se consacre essentiellement à la télévision, n’acceptant de tourner pour le grand écran que par amitié pour le metteur en scène ou l’acteur principal.

De 1970 à 1972, on la retrouve sur scène dans «Applause», une comédie musicale adaptée d’«Eve» (1951), dans laquelle elle reprend le personnage incarné par Bette Davis

et qui avait valu à Lauren Bacall, la créatrice du rôle, un Tony Award en 1970. En 1983, elle prête sa voix comme narratrice pour «The Architecture of Frank Lloyd Wright»,

documentaire de Murray Grigor sur l’œuvre et la carrière de son grand-père. Elle décède deux ans plus tard, le 12 décembre 1985,

d’une rupture d’anévrisme après une carrière qui a duré près de quarante-cinq ans. Elle repose au cimetière de Unity Chapel, à Spring Green dans le Wisconsin. 

 

 

 

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05/01/2022
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