Portraits d'Actrices

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ANN SOTHERN

 

 

 

 

 

Ann Sothern
 
22/01/1909-15/03/2001
 
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Harriette Arlene Lake, voit le jour le 22 janvier 1907, à Valley City dans le Dakota du Nord. Après avoir suivi une scolarité dans les écoles publiques de Waterloo dans l’ Iowa et de Minneapolis dans le Minnesota, elle suit des cours de chant et de comédie, avec l’espoir de faire carrière au théâtre. Mais c’est finalement au cinéma qu’elle débute en 1927, dans «Fay et Fanchette / Les nuits de Broadway» de Joseph C. Boyle avec Lois Wilson et où elle danse aux côtés d’une autre débutante qui va elle aussi se faire connaître à l’écran sous le nom de Barbara Stanwyck.
 
Au début des années trente, Harriette Lake apparaît dans plusieurs productions de la Metro-Goldwyn-Mayer et dans un certain nombre de spectacles à Broadway. En 1933, elle s’installe à Hollywood, adopte définitivement le nom de Ann Sothern et tourne son premier rôle en vedette, pour la Columbia, dans «Let’s fall in love», une comédie bien sympathique de David Burton.
 
Elle enchaîne alors les tournages pour différents studios aux côtés de stars, telles que: Eddie Cantor dans «Le gosse aux millions» (1934), Maurice Chevalier dans «Folies-Bergère» (1935) et George Bancroft dans «Le capitaine du diable » (1936).
En 1939, elle signe un nouveau contrat de sept ans avec la MGM et interprète le rôle titre dans «Maisie» de Edwin L. Marin.
 
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Le succès de «Maisie» vaut à Ann Sothern une énorme popularité. Ce film entraîne toute une série de suites plus ou moins réussies. Elle participe aussi à deux superproductions: «Divorce en musique» (1941) avec Eleanor Powell et «Panama Hattie» (1942) avec Lena Horne.
 
Cependant, la Metro ne lui offre pas les rôles auxquels elle aspire. Elle demeure cantonnée dans des productions à petit budget, certes très populaires, mais totalement indignes de son talent. En 1949, elle s’éloigne des compositions faciles et interprète l’un de ses plus beaux rôles, dans le film «Chaînes conjugales» de Joseph L. Mankiewicz, où elle joue la femme de Kirk Douglas.
 
Au cours des années cinquante, Ann Sothern se consacre essentiellement à la télévision. Elle devient la vedette de deux séries très populaires: «Susie, private secretary» (1953-1957) et surtout le «Ann Sothern Show» (1958-1961). En 1965, elle est la voix de la voiture dans une autre série mémorable «My mother, the car», l’histoire d’un homme (Jerry Van Dyke), qui achète une vielle voiture et découvre qu’elle est la réincarnation de sa propre mère.
 
Par la suite, Ann Sothern se partage entre le petit écran et les seconds rôles dans plusieurs films. Elle croise notamment Henry Fonda dans «Que le meilleur l’emporte» (1964), puis Tony Curtis dans «Le faiseur d’épouvante» (1976).
 
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En 1986, Lindsay Anderson lui offre un rôle magnifique dans «Les baleines du mois d’août» aux côtés de trois légendes du cinéma: Lillian Gish, Bette Davis et Vincent Price.
 
 Sa formidable prestation lui vaut une nomination aux Oscars, mais la statuette est finalement attribuée à Olympia Dukakis.
 
Mariée à Roger Pryor (1936-1943), puis à Robert Sterling (1943-1949), Ann Sothern est aussi la mère de l’actrice Tisha Sterling.
 
Retirée depuis 1984, dans sa propriété de Ketchum dans l’Idaho, elle y meurt le 15 mars 2001, emportée par une crise cardiaque.
 
 
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04/07/2015
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