Portraits d'Actrices

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GLORIA GRAHAME

 

GLORIA GRAHAME

 

28/11/1923-05/10/1981

 

 

Gloria Grahame naît à Los Angeles, aux Etats-Unis, le 28 novembre 1923. Soutenue par sa mère, une actrice de théâtre, la jeune fille arpente les planches dès son plus jeune âge.

Au début des années 40, elle fait ses débuts dans le théâtre professionnel à Hollywood, avant de se produire à San Francisco et à Chicago, puis, en 1943, à Broadway où elle est très vite remarquée. Elle débute à l’écran, en 1944, auprès de Philip Dorn et Mary Astor dans «Blonde fever» une comédie dramatique de Richard Whorf.

Des productions comme «La vie est belle» (1946) de Frank Capra avec James Stewart en tête d’affiche ou encore «Feux croisés» de Edward Dmytryk (1947) attirent l’attention sur elle et, à la fin des années quarante, elle est une vedette en vue.

Durant sa carrière, Gloria Grahame est notamment l’interprète de plusieurs films noirs auxquels son talent, son sex-appeal et le mélange de force et de vulnérabilité qui émane d’elle sont particulièrement bien adaptés.

Dans ce domaine, c’est sans doute «Règlement de comptes» (1953), réalisé par Fritz Lang, qui lui offre l’occasion de tenir son rôle le plus mémorable. Elle y est inoubliable en petite amie du sadique gangster Lee Marvin, qui la défigure en lui jetant du café bouillant au visage.  

 

 

 

Parmi ses autres films, on peut citer, entre autres, «Secret de femme» (1949) de Nicholas Ray, «Roughshod» (1949) de Mark Robson, «Le violent» (1950) de Nicholas Ray, «Sous le plus grand chapiteau du monde» (1952) de Cecil B. DeMille, «Les ensorcelés» (1952) de Vincente Minnelli, qui lui permet de remporter l’Oscar du meilleur second rôle, «Cirque en révolte» (1953) de Elia Kazan, «Désirs humains» (1954) de Fritz Lang, «Dangereux alibi» (1954) de Jerry Hopper, «La toile d’araignée» (1955) de Vincente Minnelli, …

Durant le tournage de la comédie musicale réalisée par Fred Zinnemann «Oklahoma !» (1955), elle fait preuve d’un comportement capricieux et anti-professionnel. Sa réputation dans le petit monde de Hollywood en souffre, même si le film est un succès et vaut à la star de bonnes critiques. La période où Gloria était une actrice très recherchée touche à sa fin.

Gloria Grahame part alors en Angleterre (où elle avait déjà tourné sous la direction de Lewis Gilbert «Les bons meurent jeunes» en 1954) afin d’y être une des protagonistes de «L’homme qui n’a jamais existé» (1956), un film d’espionnage de Ronald Neame où elle a pour partenaires Clifton Webb et Peter Sellers.

 

 

 

De retour aux USA, tout ce qu’on lui propose est un western de série B, «L’or des Cheyennes» (1957) aux côtés de Rory Calhoun, et un rôle secondaire de sensuelle voisine dans «Le coup de l’escalier» (1959), un thriller sur fond de racisme dirigé par Robert Wise avec Robert Ryan et Harry Belafonte.

Par après, elle ne tourne plus qu’irrégulièrement pour le grand écran et travaille aussi au théâtre et à la télévision, notamment sur les séries «Mannix», «Au-delà du réel», «Le fugitif», «Kojak» etc.

En 1960, l’actrice fait beaucoup parler d’elle en prenant comme quatrième mari son ex-beau-fils, Anthony Ray.

Elle avait en effet été, de 1948 à 1952, l’épouse du père de celui-ci, le metteur en scène Nicholas Ray.

En 1981, elle fait une dernière apparition dans «Retour vers le cauchemar» un film d’horreur avec John Carradine.

Le 5 octobre de la même année, Gloria Grahame s’éteint à New York, victime du cancer.

 



07/11/2011
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