Portraits d'Actrices

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ANITA EKBERG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANITA EKBERG  

29/09/1931 - 11/01/2015

 

 

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Blonde et sculpturale, elle fut surnommée Miss Iceberg par Frank Sinatra, un homme à femmes qui rend ainsi hommage à sa faculté de faire fondre les hommes.

C’est cette plastique impeccable qui lui vaut d’être élue Miss Suède, en 1951.

 

Restant en Amérique, Anita Ekberg devient mannequin et remplace Marilyn Monroe dans le show télévisé de Bob Hope.

RemarquéE par Howard Hughes, elle signe un contrat sous son égide, qui ne mène nulle part.

 

C’est à la Universal qu’elle fait des débuts, avant que John Wayne, qui coproduit le film, lui offre son premier vrai rôle, celui d’une Chinoise, dans «L’allée sanglante» (1955) de William A. Wellman.

 

 

 

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Durant cinq ans, sa carrière se développe à Hollywood.

Elle est la princesse Kouraguine, dans le «Guerre et paix» (1956) de King Vidor.

Elle est aussi la faire-valoir pulpeuse de films d’aventures, comme «Les échappés du néant» (1956) de John Farrow, où elle fait partie des rescapés d’un crash d’avion dans une jungle peuplée de cannibales ou «Zarak le valeureux» (1956) de Terence Young, où elle fait perdre la tête à Victor Mature.

 

Elle se permet de jouer son propre rôle, dans «Un vrai cinglé de cinéma» (1956) auprès d’un Jerry Lewis qui rêve de rejoindre une certaine Anita, star d’Hollywood.

Comme si aucun personnage de fiction ne pouvait rivaliser avec l’érotisme somptueux de Anita Ekberg.

Comme si elle était, à la ville comme à l’écran, sa composition la plus achevée.

 

Bien qu'elle n'ait jamais été prise au sérieux en tant qu'actrice, Anita Ekberg a eu de meilleures occasions d'émouvoir dans les films italiens de Federico Fellini, notamment dans le rôle de la principale "rêveuse" dans La Dolce Vita (1961).

 

 

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«Marcello, Marcello, come here»: cet appel résonne pour toujours à l’oreille du cinéphile. La traîne d’une longue robe noire, qui nage sur les eaux de la fontaine de Trevi, un visage sensuel offert à l’averse ruisselante, une crinière blonde déroulée sur les épaules nues... c’est la miraculeuse image de cinéma de «La dolce vita» (1959) de Federico Fellini.

Et c’est le triomphe de Anita Ekberg, la femme d’un film, la femme d’une séquence légendaire, qui marquera à jamais le cœur et l’esprit de tous les amoureux du cinéma.

 

À partir du milieu des années 1960, elle tourne une série de films italiens, dont aucun ne mérite vraiment de rester dans les mémoires

Anita Ekberg reprendra son rôle dans La Dolce Vita dans l'autobiographie filmique de Fellini, Intervista, en 1986.

 

À force de gaspiller son talent dans des films insipides, on finit par l’oublier.

Anita Ekberg s'est retirée de la scène en 2002 ;

 En 2009, victime d’une chute, l’actrice quitte son appartement, qui est incendié et cambriolé.

En 2011, la star déchue et esseulée lance un véritable cri d’alarme: elle ne peut plus subvenir à ses besoins et doit faire appel à la fondation Federico Fellini.

 

 Elle est décédée en 2015 à l'âge de 83 ans.

 

 

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12/02/2024
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