LINDA DARNELL
LINDA DARNELL
16/10/1923-10/04/1965
Linda Darnell, de son vrai nom Monetta Eloisa Darnell naît le 16 octobre 1923 à Dallas, Texas, aux Etats-Unis. La petite fille se révèle être très rapidement une véritable beauté. À l’âge de onze ans, elle pose déjà comme petit modèle, et, à seize ans, effectue ses premiers pas sur scène. Sa mère l’encourage et la soutient dans cette voix artistique. Dès 1939, elle apparaît sur grand écran dans le film «Hôtel pour femmes» de Gregory Ratoff. Sa carrière est lancée. Malgré son très jeune âge, elle enchaîne avec de nombreux films de qualité, et devient une véritable baby star. La très jeune actrice est de plus en plus sollicitée. Sa beauté fait des ravages et fait tourner toutes les têtes. Consciente de cet atout, elle n’en choisit pas moins ses films avec précaution. Linda Darnell tourne ainsi aux côtés d’acteurs prestigieux tels que Henry Fonda dans : «La belle écuyère» (1940) de Henry King, John Payne dans «Star dust» (1940) de Walter Lang ou encore Anthony Quinn dans «Arènes sanglantes» (1941) de Rouben Mamoulian. Linda enchaîne les succès au box office et confirme son statut de vedette. Ce n’est encore qu’une toute jeune femme mais on lui prédit déjà une fabuleuse carrière.
Elle tourne ainsi sous la direction de grands réalisateurs tels que: Otto Preminger dans «Anges déchus / Crime passionnel» (1945), «Quadrille d’amour» (1946), «Ambre» (1947) et «La treizième lettre» (1951); John Ford dans «La poursuite infernale» (1946); Joseph L. Mankiewicz dans «Chaînes conjugales» (1948) et «La porte s’ouvre» (1949). Il est à noter que dans le film «Ambre» de Otto Preminger, elle incarne une rescapée des flammes du grand incendie de Londres.
Concernant sa vie privée, Linda Darnell se marie à trois reprises entre 1944 et 1962. Elle n’arriva jamais à véritablement stabiliser sa vie affective. Au début des années cinquante, son contrat avec la Twentieth Century Fox arrive à son terme. Avec le célèbre studio, elle fut à l’apogée de sa carrière. Elle sait pertinemment que jamais elle ne pourra égaler ses apparitions dans les films noirs ou les westerns de la période faste. Et effectivement, sa carrière commence à décliner. Elle participe désormais à des films à budgets plus réduits, tels que «Barbe-Noire le pirate» (1952) de Raoul Walsh ou encore «Guet-apens chez les Sioux» (1956) de Lewis R. Foster.
À la fin des années cinquante, Linda Darnell décide de mettre sa carrière cinématographique entre parenthèses. Au début des années soixante, elle effectue un retour sur le devant de la scène en tournant dans ce qui s’avère être son avant-dernier film: «La vallée des épées / Le Castillan», une coproduction américano-espagnole réalisée par Javier Setó en 1962. Hélas, ses heures de gloire sont belles et bien passées. À peine âgée de quarante ans, les réalisateurs ne font déjà plus appel à elle.
En 1964, Linda tourne son dernier film «Les éperons noirs» (1964) un western de série B de R.G. Springsteen aux côtés de Rory Calhoun. Un film qui sortira quelques semaines après sa tragique disparition. Le 10 avril 1965, elle meurt brûlée vive dans un incendie à Chicago. On dit alors qu’elle regardait un de ses propres films à la télévision: «Star dust». Son corps repose au cimetière d’Union Hill à Chester County, en Pennsylvanie.
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