Portraits d'Actrices

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GERALDINE FITZGERALD

 

 

 

 

 

 

 

GERALDINE FITZGERALD

   24/11/1913 - 17/07/2005

 

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Geraldine Fitzgerald est née à Greystones, dans le comté de Wicklow, au sud de Dublin en Irlande.

 

Elle est la fille d’Edith et Edward Fitzgerald. Son père, avocat, est catholique et sa mère, une protestante qui s’est converti à la religion de son mari.

Elle est la grand-tante de la comédienne Tara Fitzgerald, et cousine du romancier australien Neil Shunte.

 

Encouragée par sa tante, l’actrice et réalisatrice Sheila Richards, Geraldine commence sa carrière en 1932 en interprétant quelques petits rôles au théâtre de Dublin avant de s’installer à Londres en 1934.

 

 Dans les films tournés à partir de 1934, elle incarne une série d'ingénues pétulantes dans une série de films rapides et oubliables.

Plus tard, elle résume sarcastiquement ses premiers rôles à l'écran en répétant sa phrase la plus fréquente : "Mais papa, c'est mon anniversaire !".

 

Son succès là conduit aux Etats-Unis et notamment à Broadway, en 1938, où elle est engagée au «Mercury Theater» dont le directeur n’est autre que Orson Welles.

L’actrice est remarquée par le producteur Hal B. Wallis qui lui signe un contrat de sept ans pour la Warner Bros.

Elle tourne son premier film «américain» produit par Samuel Goldwyn en 1938, «Les hauts de Hurlevent» adaptation du roman de Emily Brontë par William Wyler, avec Laurence Olivier et Merle Oberon en vedettes.

 

 

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Son interprétation d’Isabella Linton lui vaut une nomination pour l’Oscar du meilleur second rôle qui sera finalement attribué à Hattie McDaniel pour «Autant en emporte le vent».

 

Elle donne notamment la réplique à Humphrey Bogart pour la Warner Bros. dans «Victoire sur la nuit» (1939) de Edmund Goulding, et à Alexander Knox pour la Twentieth Century-Fox dans «Wilson» (1944) de Henry King.

 

Mais son caractère bien trempé entrave quelque peu sa carrière.

A l’instar de Bette Davis, elle se permet de refuser certains rôles, prétextant ne pas aimer le personnage qu’elle incarne.

Devant ce comportement, Jack Warner refuse catégoriquement qu’elle fasse partie de la distribution du «Faucon maltais» de John Huston

 

En 1948, Fitzgerald abandonne brièvement le cinéma pour revenir à la scène, après s'être toujours battue avec les dirigeants des studios pour des rôles souvent sans importance (à l'exception de celui d'Edith Galt dans le biopic Wilson en 1945).

 

 

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Choisissant soigneusement ses rôles ultérieurs, elle s'est imposée comme une actrice de caractère fiable dans des films de qualité tels que Ten North Frederick (1958) et The Pawnbroker (1965).

 

Elle a brièvement poursuivi une carrière de chanteuse folklorique avant de revenir à Broadway dans le rôle très exigeant de Mary Tyrone dans la reprise de Long Day's Journey Into Night en 1971.

 

Par la suite, elle alterne entre cinéma et télévision jusqu’en 1990, puis entame une nouvelle carrière de chanteuse de cabaret, avec le spectacle «Streetsongs».

 

Geraldine Fitzgerald nous quitte le 17 juillet 1995, à l’âge de quatre-vingt-onze ans, après une longue bataille perdue contre la maladie d’Alzheimer.

 

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06/05/2024
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