Portraits d'Actrices

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GENE TIERNEY

 

 

 

 

 

Gene Tierney
20/11/1920 – 06/11/1991
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D’origines irlandaises, Gene Tierney est née le 20 novembre 1920, au sein d’une famille fortunée du vieux quartier de Brooklyn, à New York. Son père est courtier en assurances, sa mère professeur. La petit fille passe une enfance heureuse partagée entre New York et la propriété familiale du Connecticut, et fréquente les meilleurs établissement scolaires de la côte Est des Etats-Unis. À seize ans, la jeune fille complète son éducation au très prestigieux collège de Brillantmont de Lausanne (Suisse) et en profite pour visiter l’Europe. Deux ans plus tard, elle rentre aux USA et achève ses études à la très sélecte Université de Farmington (Connecticut).
 
Lors d’une visite des Studios Warner en Californie, belle brune aux yeux clairs, Gene Tierney est remarquée par le cinéaste Anatole Litvak. Un contrat lui est proposé par la Warner Bros mais elle est encore mineure et son père refuse de signer avec la maison de production. La jeune fille se console en devenant mannequin et en jouant dans quelques pièces à Broadway. En 1940, Gene Tierney obtient enfin l’accord parental et est engagée par Daryl F. Zanuck pour un contrat de sept ans avec la Twentieth-Century-Fox. Elle tourne successivement en tête d’affiche dans «Le retour de Frank James» un western avec Henry Fonda et dans «Les trappeurs de l’Hudson» un film d’aventure avec Paul Muni. Sa merveilleuse photogénie en fait l’une des nouvelles vedettes d’Hollywood.
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En 1941, elle tourne pour John Ford, Irving Cummings et Henry Hathaway, l’année suivante c’est pour John Cromwell, Rouben Mamoulian et Josef von Sternberg. Ernst Lubitsch en fait la vedette principale de «Le ciel peut attendre» (1943) une comédie fantastique avec Don Ameche. mais c’est Otto Preminger qui va révéler son indéniable don dramatique et en faire une star avec «Laura» (1944), un rôle de femme fatale dans un chef-d’œuvre absolu du film noir auprès de Dana Andrews et Clifton Webb.
 
En 1945, elle incarne Ellen Harland, une femme jalouse, possessive, destructrice pour ses proches et qui finira par se suicider dans «Péché mortel» un film policier et qui lui vaut une nomination aux Oscars. La statuette sera finalement décernée à Joan Crawford pour «Le roman de Mildred Pierce».
Pour les dix années suivantes, Gene Tierney joue dans une vingtaine de films à succès dont «Le fil du rasoir» (1946) de Edmund Goulding; «L’aventure de Madame Muir» (1947) de Joseph L. Mankiewicz; «Les forbans de la nuit» (1949) de Jules Dassin; «Capitaine sans loi» (1952) de Clarence Brown; «L’Egyptien» (1954) de Michael Curtiz; etc. Mais, les épreuves et les chagrins de sa vie privée, un mariage désastreux avec le couturier-playboy Oleg Cassini (1941/52), une liaison brisée avec le Prince Ali Khan, ruinent sa carrière.
 
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Gene Tierney sombre peu à peu dans la dépression et séjourne dans plusieurs maisons de convalescences et hôpitaux psychiatriques. En 1960, elle retrouve une certaine tranquillité en épousant W. Howard Lee, un des nombreux ex-maris de Hedy Lamarr.
 
En 1962, toujours très fragile, elle renoue avec le cinéma et retrouve Otto Preminger et Henry Fonda, en faisant une apparition dans «Tempête à Washington». Vont encore s’inscrire à son actif deux films et quelques productions télévisées, Puis en 1979, apparemment apaisée, elle publie ses mémoires «Self portrait». Celle qui fut sans doute l’une des plus belle femme que le cinéma nous ait jamais donné, succombe à quelques jours de son soixante onzième anniversaire des suites d’une crise d’emphysème, le 6 novembre 1991, à Houston.
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11/10/2015
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