Portraits d'Actrices

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ELIZABETH TAYLOR

 

 

 

 

ELIZABETH TAYLOR
27/02/1932 – 23/03/2011
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Elizabeth Taylor naît à Londres le 27 février 1932, de parents américains. Lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclate, elle arrive aux Etats-Unis avec sa famille. Elle fait ses premiers pas dans le Septième Art à l’âge de dix ans, sa mère l’ayant présentée à un casting. En 1943, elle apparaît dans «Fidèle Lassie», dont le succès lui permet de décrocher un contrat à la Metro-Goldwyn-Mayer. En 1944, elle tourne aux côtés de Orson Welles dans «Jane Eyre» puis de Mickey Rooney dans «Le grand National», son premier rôle important. Accumulant les succès, elle joue les jeunes premières et tourne avec des cinéastes chevronnés comme Michael Curtiz, Mervyn LeRoy
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Connaissant une popularité grandissante, cette belle brune au regard violet ne tarde pas à gagner la faveur des cinéphiles et des producteurs. Dans «Une place au soleil» (1951), elle donne la réplique à son ami Montgomery Clift, avant de crever l’écran dans «Ivanhoé».
 
En 1954, suivent «Rhapsodie» et «La dernière fois que j’ai vu Paris», qui confirment son extraordinaire photogénie. Lors du tournage de «Géant» (1955), elle rencontre James Dean et Rock Hudson, avec qui elle entretiendra une forte amitié, avant de retrouver Montgomery Clift dans «L’arbre de vie» (1956). «La chatte sur un toit brûlant» (1957), adapté de Tennessee Williams, où elle interprète la femme de Paul Newman, achève de la propulser au rang de star. C’est lors du tournage de ce film que meurt son troisième mari, le producteur Mike Todd, dans un accident d’avion. Elle se révèle très convaincante, sombrant dans la folie, dans «Soudain l’été dernier» (1958) de Joseph L. Mankiewicz, avant d’obtenir un Oscar pour son rôle de call-girl dans «La Vénus au vison» (1959), avec son nouveau mari Eddie Fisher.
 
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En 1960, Elizabeth Taylor débute «Cléopâtre» sous la direction de Rouben Mamoulian, avant que ce dernier ne cède sa place à Mankiewicz. La star tombe alors amoureuse de son partenaire Richard Burton, avec qui elle se mariera en 1964. À l’issue d’un tournage chaotique, «Cléopâtre» sort en 1963 et, malgré l’échec du film, elle devient l’actrice hollywoodienne la mieux payée. Elle forme avec Richard Burton un couple d’anthologie, à l’écran comme à la ville. Sa composition saisissante dans «Qui a peur de Virginia Woolf?» (1965) lui rapporte son deuxième Oscar. En 1967, John Huston la fait tourner avec Marlon Brando, puis elle se retrouve à l’affiche, en 1968, de deux œuvres de Joseph Losey. Mais le déclin s’amorce, ces films ne remportant pas le succès espéré. De même, son ménage avec Richard Burton connaît une mauvaise passe, qui se conclut par un divorce en 1974.
Les années soixante-dix s’annoncent moins glorieuses pour Elizabeth Taylor. Sa vie privée est toujours aussi orageuse, puisqu’elle se marie une seconde fois avec Richard Burton en 1975, pour divorcer à nouveau un an plus tard. Pour ce qui est du cinéma, il ne lui offrira plus que des rôles dans des films mineurs, poursuivant sa carrière dans des séries télévisées, tout en récoltant des fonds pour la lutte contre le SIDA. Avec le temps, sa santé s’aggrave de plus en plus et on finit par lui diagnostiquer une insuffisance cardiaque, maladie dont elle décède le 23 mars 2011, à Los Angeles.
Star par excellence, Elizabeth Taylor a sans cesse défrayé la chronique par ses huit mariages successifs, ses caprices, sa santé fragile, ses cachets exubérants.
 
Mais, d’une éternelle beauté, elle demeure l’une des plus grandes icônes de Hollywood.
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10/08/2015
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