BILLIE BURKE
BILLIE BURKE
07/08/1884 - 14/05/1970
Fille de William «Billy» Burke, un célèbre clown de son époque, Mary William Ethelbert Appleton Burke, dite Billie Burke, est née le 7 août 1885 à Washington D.C.
Enfant, elle suit son père qui se produit dans des cirques à travers les Etats-Unis mais aussi en France et en Angleterre.
La famille Burke s’inStalle à Londres, au tout début du XXème siècle, où la petite Mary découvre le théâtre.
En 1903, elle fait ses débuts sur les planches londoniennes
Le succès l’incite à revenir en Amérique où elle ne va pas tarder à devenir la coqueluche de Broadway.
En 1907, Billie Burke remporte son premier succès avec «My wife» une adaptation de Michael Morton d’après une pièce française de Paul Gavault et Robert Charvay.
Jusqu’à la fin des années vingt, la belle rousse enchaîne les triomphes à Broadway, le public peut l’applaudir, entre autres, dans: «Mrs. Dot» (1910) de W. Somerset Maugham,
«Caesar’s wife» (1919/20) de W. Somerset Maugham, «Rose Briar» (1922/23) de Booth Tarkington, «Annie Dear» (1924/25) Clare Kummer, «The marquise» (1927/28) de Noel Coward
Entre temps, Billie Burke épouse le 11 avril 1914 le producteur Florenz Ziegfeld qui finance la majorité de ses pièces. Deux ans après leur mariage, elle donne naissance à une fille, Patricia.
Dès la seconde moitié des années 1910, Billie Burke joue des premiers rôles au cinéma.
En 1916, elle est l’héroïne de «Gloria’s Romance» un sérial en vingt épisodes, sur les aventures rocambolesques d’une jeune fille en Floride, réalisé par Colin Campbell et Walter Edwin.
Elle tourne encore une quinzaine de films jusqu’en 1920, puis s’éloigne pour se consacrer essentiellement à la scène.
En 1929, le krach boursier laisse le couple Ziegfeld quasiment ruiné.
Brisé, Florenz vas y laisser sa santé et malgré une reprise triomphale de la comédie musicale «Show Boat», il meurt d’une pleurésie en juillet 1932.
Les dettes s’étant accumulées, Billie Burke reprend le chemin des studios.
Dès le décès de son mari, elle enchaîne les prestations à l’écran, en majorité des rôles secondaires.
On la voit notamment dans «Les invités de huit heures» (1933) de George Cukor, «Souvent femme varie» (1934) de W.S. Van Dyke, «Jim l’excentrique» (1936) de Robert Z. Leonard, «L’amour n’est pas un jeu» (1942) de John Huston, «Le père de la mariée» (1950) de Vincente Minnelli, «Sergent noir» (1960) de John Ford.
En 1939, elle est même nommée à l’Oscar pour son rôle de la mère de Constance Bennett dans «Madame et son clochard» (1937) de Norman Z. McLeod.
Mais son personnage le plus marquant restera pour toujours celui de Glinda, la bonne sorcière qui va aider Judy Garland dans «Le magicien d’Oz» de Victor Fleming en 1939.
Après plus de cinquante pièces de théâtre et le double d’apparitions pour le cinéma et la télévision, Billie Burke se retire au début des années soixante. Elle s’éteint discrètement dans sa résidence de Los Angeles le 14 mai 1970 à l’âge de 85 ans.
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