JEANNE CRAIN
JEANNE CRAIN
25/05/1925 - 14/12/2003
Fille d’un professeur d’anglais d’origines irlandaises, Jeanne Crain vient au monde, le 25 mai 1925, à Barstow en Californie. Elle étudie l’art dramatique à la fameuse université de Los Angeles UCLA.
À l’âge de 16 ans, Jeanne Crain a remporté un concours de beauté en tant que « Miss Long Beach » et est devenue mannequin; l’année suivante, elle a été nommée « Camera Girl de 1942 », ce qui lui a permis d’établir des contacts à Hollywood.
Orson Welles remarque la jeune beauté et lui fait passer des tests pour son film «La splendeur des Amberson». Jeanne n’est hélas pas retenue, mais un talent scout s’intéresse à elle.
Elle a fait ses débuts à l’écran en 1943 dans The Gang’s All Here, commençant une carrière de vedette qui a duré jusqu’aux années 50.
Elle s’est fait connaître grâce à sa performance dans Home in Indiana (1944) de Henry Hathaway. Crain a souvent été choisie pour jouer la « fille d’à côté » et a généralement été employée pour être un « joli visage » au milieu de films légers, mais elle a parfois obtenu des rôles plus sérieux, comme dans Pinky (1949) dans lequel elle a joué une fille noire passant pour blanche; pour cette performance, elle a été nominée pour un « Oscar de la meilleure actrice », répétant une nomination qu’elle avait obtenue pour son rôle dans Margie (1946).
L’Oscar sera finalement décerné à Olivia de Havilland pour «L’héritière», mais Jeanne est désormais une étoile hollywoodienne très en vue.
En 1948, la belle actrice obtient enfin un rôle à la hauteur de ses espérances dans «Chaînes conjugales» de Joseph L. Mankiewicz. L’année suivante, Jeanne confirme son talent dans «L’éventail de Lady Windermere» de Otto Preminger.
Dans les années cinquante, Jeanne Crain donne la réplique aux plus grandes stars masculines: Cary Grant dans «On murmure dans la ville» (1951), Kirk Douglas dans «L’homme qui n’a pas d’étoile» (1954), Glenn Ford dans «La première balle tue» (1956), Jeff Chandler dans «La robe déchirée» (1956) et Frank Sinatra dans «Le pantin brisé» (1957).
Entre temps, en 1954, elle rompt son contrat avec la fox et prend sa carrière en main.
En 1961, Jeanne Crain tourne deux péplums à Cinecittà, en Italie: «Ponce Pilate» de Irving Rapper, aux côtés du français Jean Marais et «Nefertiti, Reine du Nil » de Fernando Cerchio auprès de Edmund Purdom et Vincent Price.
Elle s’éloigne progressivement des plateaux de cinéma pour s’occuper de son ranch et de sa nombreuse famille.
En effet, mariée depuis 1946 avec l’acteur Paul Brickman, le couple aura eu sept enfants et survivra à une procédure de divorce en 1956.
La décénie suivante, Jeanne apparaît encore dans quelques productions cinématographiques ou télévisées, mais se retire définitivement en 1971, après le tournage du film catastrophe de John Guillermin, «Alerte à la bombe».
Jeanne Crain apprécie pleinement sa nouvelle vie familiale loin des projecteurs et de la vie publique.
Plus personne n’entendra parler de la star, jusqu’au 1er octobre 2003, jour de la disparition de son mari.
Très affectée, Jeanne succombe à une crise cardiaque le 14 décembre de la même année, dans sa propriété de Santa Barbara, en Californie. Son corps repose désormais au cimetière de cette même ville.
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