Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

YVONNE DE CARLO

 

YVONNE DE CARLO

 

01/09/1922-08/01/2007

 

 

 

Yvonne De Carlo naît Peggy Yvonne Middleton, le 1er septembre 1922 à Vancouver, grande cité portuaire de la côte Pacifique du Canada. Sa mère l’élève seule en travaillant comme serveuse. Douée pour la danse et le chant, après un premier contrat dans un cabaret de sa ville natale, Peggy tente sa chance à Hollywood au début des années quarante. Elle a d’abord de nombreux rôles de figuration. Elle est notamment une fille dans un café dans «Pour qui sonne le glas» (1943) avec Gary Cooper et Ingrid Bergman.

En 1945, l’apprentie actrice qui se fait appeler Yvonne De Carlo du nom de son grand-père maternel sicilien, est enfin une vedette dans «Les amours de Salomé» (1945) de Charles Lamont.

Elle y interprète une danseuse chargée à Berlin, dans la seconde moitié du XIXème siècle, d’espionner la Prusse et l’Autriche. Suivent pour la compagnie Universal des films «exotiques» comme «Le chant de Shéhérazade» (1947) de Walter Reisch, sur l’escale d’un navire école de la marine impériale russe avec parmi les élèves-officiers un certain Nicolas Rimski-Korsakov joué par Jean-Pierre Aumont.

Quel régal pour les yeux et les oreilles même si l’anecdote n’a aucune réalité historique!

Yvonne fait aussi des westerns et donne la réplique à Burt Lancaster dans deux films noirs: «Les démons de la liberté» (1947) de Jules Dassin, et «Pour toi, j’ai tué» (1949) de Robert Siodmak.

 

 

 

Dans les années cinquante, Yvonne de Carlo découvre l’Europe.

Elle tourne en Grande-Bretagne deux comédies: «Capitaine Paradis» (1953) avec Alec Guinness, un commandant de navire qui doit gérer «ses épouses» dans chaque port et «Héritages et vieux fantômes» (1955) où David Niven affronte les esprits de ses ancêtres en Irlande.

Yvonne est également, en 1955, dans une production franco-italienne «La Castiglione» de Georges Combret avec Georges Marchal, Paul Meurisse en Napoléon III et Rossano Brazzi en Cavour.

La même année elle épouse l’acteur-cascadeur Bob Morgan, dont elle aura deux garçons.

Puis c’est de nouveau l’univers des superproductions en technicolor dont «Les dix commandements» (1956) où elle est la femme de Moïse alias Charlton Heston; et «L’esclave libre» (1957) de Raoul Walsh avec Clark Gable et Sydney Poitier débutant.

Notons également en Italie le tournage de «L’épée et la croix» (1958) de Carlo Ludovico Bragaglia, un film dans lequel elle joue Marie-Madeleine et Bob son mari, Judas.

 

 

 

À partir des années soixante, la comédienne devient une vedette de la télévision.

Pour payer les soins de son époux victime d’un très grave accident de tournage, elle est notamment Lily dans la célèbre série «The Munsters (1964-1966) restée longtemps inédite en France.

 Elle fait également du théâtre et des comédies musicales à Broadway.

Elle travaille aussi en Argentine sous la direction de Ricardo Wullicher et au Mexique avec Raúl Fernández. Elle se «sacrifie» avec humour à la mode des films d’épouvante comme «Une affaire de famille» (1980). Elle tourne son dernier film à soixante-dix ans et retrouve la nouvelle génération des «Munsters» pour une dernière série télévisée en 1995.

Yvonne De Carlo, cette actrice de talent, même si elle n’a pas toujours eu les rôles auxquels elle aurait pu prétendre, décède dans sa quatre-vingt-cinquième année, le 8 janvier 2007, alors qu’elle réside dans une maison de retraite de la banlieue de Los Angeles.

 



12/05/2011
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