Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

VIVIEN LEIGH

 

VIVIEN LEIGH

05/11/1913-08/07/1967

 

 

Issue d'une famille de la bourgeoisie anglaise, Vivian Mary Hartley voit le jour le 5 novembre 1913, à Darjeeling en Inde. En 1920, la famille Hartley s'installe en Angleterre. La jeune fille est alors éduquée dans la plus pure tradition anglaise et fréquente les meilleures institutions britanniques. En 1932, elle étudie la comédie à l'Académie Royale d'Art Dramatique de Londres.

En 1934, Vivian obtient un petit rôle dans «Things are lookin up» de Albert de Courville. L'année suivante, elle décroche le rôle principal dans la pièce «Mask of virtue» d'après Diderot. Dès la première représentation, sa beauté et son talent font d'elle une célébrité. Le lendemain, le producteur Alexander Korda lui signe un contrat de dix films, et change son nom en Vivien Leigh. Quelques jours plus tard, elle rencontre Laurence Olivier. Rapidement, ils deviennent amants, et tournent ensemble dans «L'invincible Armada» (1936) de William K. Howard, puis dans «21 days» (1937) de Basil Dean. En 1938, elle interprète la jeune Libby aux côtés de Charles Laughton dans «Vedettes du passé».

 

 

En 1939, David O. Selznick choisit Vivien Leigh, parmi des milliers de postulantes, pour être sa Scarlett dans «Autant en emporte le vent». Le film est un immense succès. Sa magistrale interprétation lui rapporte un Oscar et une immense popularité. L'année suivante, élevée au rang de star, elle est la partenaire de Robert Taylor dans «La valse dans l'ombre» et sur scène, dans «Roméo et Juliette», aux côtés de Laurence Olivier. En août, Vivien épouse Laurence à Santa Barbara, en Californie. En 1942, le couple est à nouveau réuni à l'écran dans «Lady Hamilton» de Alexander Korda. Peu après, en 1944, vient le tournage difficile de «César et Cléopâtre» avec Stewart Granger. Vivien y laisse apparaître les premiers symptômes maniaco-dépressifs.

Vivien Leigh revient devant les caméras en 1951, sous la direction de Elia Kazan. Elle interprète le rôle de Blanche Dubois dans «Un tramway nommé Désir» d'après Tennessee Williams, face au fougueux Marlon Brando. Le film est un véritable triomphe. La prestation de Vivien Leigh est couronnée par un second Oscar, ainsi que de la Coupe Volpi à la Mostra de Venise. Hélas, les honneurs ne soignent pas les maux. Son état de santé se dégrade de plus en plus.

 

 

En 1953, elle est dans l'obligation de renoncer au tournage de «La piste des éléphants» de William Dieterle. Son rôle sera alors repris par Elizabeth Taylor. En 1955, on la redécouvre à l'écran dans «L'autre homme», film peu connu de Anatole Litvak. Ensuite, elle s'éloigne des plateaux de cinéma afin de se consacrer essentiellement à la scène. En 1960, elle divorce de Laurence Olivier.

En 1961, vieillie prématurément, Vivien fait un come back bouleversant dans «Le visage du plaisir», l'histoire d'une femme d'âge mur qui fait la rencontre d'un jeune homme séduisant, interprété par Warren Beatty. Elle joue une dernière fois au cinéma dans «La nef des fous» de Stanley Kramer, aux côtés de Lee Marvin et Simone Signoret. La maladie mentale progressant, elle est jugée non fiable par les producteurs et travaille de moins en moins. Vivien Leigh meurt le 8 juillet 1967, à Londres, des suites de complications pulmonaires résultant d'une tuberculose chronique.

 

 

 

 

 



25/01/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres