Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

VERONICA LAKE

 

Veronica Lake

14/11/1919/07/07/1973

 

 

 

Constance Frances Marie Ockelman voit le jour à Brooklyn, aux Etats-Unis, le 14 novembre 1919.

Elle n’a que douze ans, quand son père, employé sur un bateau d’une compagnie pétrolière, meurt dans une explosion.

Un an plus tard, sa mère se marie avec Anthony Keane.

Peu après, la famille s’installe successivement au Canada, dans l’état de New York puis en Floride.

Devenue une ravissante jeune femme, Constance imagine alors qu’elle pourrait faire carrière au cinéma.

Finalement, les Keane décident de vivre dans une petite maison de Beverly Hills, en Californie, et sa mère l’inscrit à la réputée «Bliss Hayden School of Acting» de Hollywood. La jeune femme ne tarde pas à être remarquée et débute à l’écran en 1939.

Elle tourne ses premiers films sous le nom de Constance Keane. En 1941, ayant adopté le pseudonyme sous lequel on la connaîtra désormais, elle fait sensation, auprès de William Holden et Ray Milland,

 

 

 

Veronica devient dès lors une star que l’on peut apprécier la même année, aux côtés de Joël McCrea, dans «Les voyages de Sullivan» une comédie de Preston Sturges qui nous raconte les mésaventures d’un célèbre réalisateur qui, lassé de tourner des comédies, veut mettre en scène un film à caractère social.

Pour se documenter, il décide de partager, incognito, la vie des plus miséreux.

La manière dont Veronica Lake coiffe ses longs cheveux blonds devient alors une mode suivie par de très nombreuses femmes qui espèrent sans doute ainsi être aussi séduisantes que l’actrice.

Elle forme avec Alan Ladd un couple cinématographique bien assorti dans quatre films: «Le tueur à gages» (1942) de Frank Tuttle où un tueur professionnel cherche à se venger d’un commanditaire indélicat; «La clé de verre» (1942), un autre film noir tiré du roman de Dashiell Hammett et dirigé par Stuart Heisler;

 

 

 

«Le dahlia bleu» (1945), un excellent polar de George Marshall scénarisé par Raymond Chandler et «Trafic à Saigon» (1948), un drame de guerre de Leslie Fenton.

Elle est en outre la vedette de «J’ai épousé une sorcière» (1942), une comédie fantastique réalisée par le Français René Clair, «Les anges de miséricorde» (1943) de Mark Sandrich, «Le bel espoir» (1944) de John Berry, ….

À la fin des années quarante, sa carrière est en déclin et la Paramount ne renouvelle pas son contrat.

Veronica Lake figure encore au générique de «La furie des Tropiques» (1949) de André De Toth (son second mari de 1944 à 1952), pour la Twentieth Century Fox et de «Stronghold» (1951) de Steve Sekely, pour la Lippert Pictures Inc. avant de disparaître des écrans

 

 

 

En 1951, elle se déclare en faillite. Elle fait alors du théâtre durant quelques années et on perd ensuite sa trace.

En 1962, un journaliste la retrouve serveuse dans le bar d’un hôtel et cette déchéance fait la une des journaux.

Veronica Lake connaît alors une existence difficile.

Elle travaille ensuite pour la télévision, apparaît à nouveau sur les planches et tourne encore deux films à petit budget: «Des pas dans la neige» (1966) et «Flesch feast» (1970).

En 1971, elle publie son autobiographie, «Veronica». L’alcool, dont elle abuse depuis de longues années, finit par miner sa santé et elle décède d’une hépatite, le 7 juillet 1973, à Burlington dans le Vermont.



15/08/2012
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