Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

LUCILLE BALL

 

LUCILLE BALL

06/08/1911-26/04/1989

 

 

 

Lucille Ball naît le 6 août 1911 à Celoron, un faubourg de Jamestown, aux Etats-Unis. La jeune femme suit brièvement des cours d’art dramatique à l’école de John Murray Anderson puis entame sa carrière dans les théâtres de Broadway, au début des années trente. Elle débute à l’écran en 1933 et c’est principalement dans le domaine de la comédie que l’actrice va s’illustrer durant tout son parcours professionnel.

À partir de 1936, Lucille Ball commence à se faire remarquer. Un bon second rôle dans «Pension d’artistes» (1937) de Gregory La Cava, ne passe pas inaperçu et lui est particulièrement bénéfique. En 1938, elle accède au rang de vedette à la R.K.O. pour qui elle tourne des films comme «The affairs of Annabel» (1938) de Benjamin Stoloff, «Trop de maris» (1940) de George Abbott, «Look who’s laughing» (1941) de Allan Dwan, «Seven days leave» (1942) de Tim Whelan, …

En outre, sa firme lui offre notamment deux bons rôles dramatiques dans «Five came back» (1939) de John Farrow et «La poupée brisée» (1942) de Irving Reis.

 

 

 

Dès 1943, Lucille poursuit sa carrière de star pour d’autres studios et côtoie les plus grands acteurs hollywoodiens: Gene Kelly, Spencer Tracy, William Powell, William Holden, Bob Hope, etc. Elle est alors l’interprète de, entre autres, «La du Barry était une dame» (1943) de Roy Del Ruth, «Lover come back» (1946) de William A. Seiter, «Mon loufoque de mari» (1948) de S. Sylvan Simon, «Un crack qui craque» (1949) de Sidney Lanfield, «Miss Grain de sel» (1949) de Lloyd Bacon, «Propre à rien» (1950) de George Marshall, …

Elle est également la vedette de deux thrillers, «L’impasse tragique» (1946) de Henry Hathaway et «Des filles disparaissent» (1947) de Douglas Sirk.

En 1951, Lucille Ball se lance dans la télévision. Cette nouvelle activité accroît considérablement sa popularité et la transforme en véritable institution. Elle devient le clown féminin numéro un du petit écran avec les séries «I love Lucy» (1951-1957), «The Lucille Ball and Desi Arnaz Show» (1957-1960), «The Lucy Show» (1962-1968) et «Here’s Lucy» (1968-1974).

 

 

 

Elle s’engage en outre dans les affaires et fonde avec Desi Arnaz, son époux de 1940 à 1960, la société de production «Desilu», à qui l’on devra, notamment, «Les incorruptibles» et qui sera aussi à l’origine des premiers épisodes de «Star Trek», «Mission impossible» ou encore «Mannix». En 1962, son ex-mari lui vend ses parts et elle devient la présidente de la compagnie. En 1967, elle revend celle-ci pour plusieurs millions de dollars..

Infatigable, Lucille Ball trouve encore le temps de revenir au cinéma à quelques reprises. Elle remporte notamment de gros succès dans «La roulotte du plaisir» (1954) de Vincent Minnelli et «Les tiens, les miens, le nôtre» (1968) de Melville Shavelson avec Henry Fonda. Sa filmographie se termine malheureusement avec «Mame» (1974) de Gene Sacks, un échec cuisant. Lucille n’a guère plus de chance avec la fin de sa carrière télévisuelle. En effet, en 1986, «Life with Lucy» est un fiasco. Les goûts du public ayant probablement changé et l’actrice étant sans doute trop âgée pour ce genre de comédies, la série est interrompue, pour raison d’audience insuffisante, après seulement huit épisodes diffusés. Lucille Ball meurt le 26 avril 1989 dans une clinique de Beverly Hills, à Los Angeles, victime d’une rupture d’anévrisme à la suite d’une opération du cœur.

 



01/03/2011
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