Portraits d'Actrices

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JOAN CRAWFORD

 

JOAN CRAWFORD

 

23/03/1904-10/05/1977

 

 

Joan Crawford, de son vrai nom Lucille Fay LeSueur, naît à San Antonio, aux Etats-Unis, un 23 mars 1904. Confrontée dès l’adolescence à un quotidien peu enthousiasmant, elle se jure d’être un jour célèbre et se passionne pour la danse. Après avoir travaillé quelque temps comme chorus-girl dans des night-clubs et des revues, elle signe un contrat avec la M.G.M. et débute à l’écran en 1925. Elle obtient son premier rôle important dans «Vieux habits … vieux amis» (1925), aux côtés de Jackie Coogan, et se fait véritablement remarquer pour la première fois dans «Poupées de théâtre» (1925) de Edmund Goulding. Elle poursuit son ascension en étant, notamment, la partenaire de grandes vedettes masculines de la firme du lion comme John Gilbert, William Haines, Ramon Novarro ou encore Lon Chaney. Enfin, en 1928, Joan Crawford devient une star à part entière grâce à «Les nouvelles vierges» de Harry Beaumont. Elle passe sans problème le cap du parlant dans «Indomptée» (1929) de Jack Conway. 

 

 

Elle ne tarde pas à révéler tout son potentiel d’actrice dramatique dans «Il faut payer!» (1930), qui consolide sa position au sein de la M.G.M. Dans la première moitié des années trente, Joan se révèle être un des atouts commerciaux majeurs de sa compagnie grâce à des productions à succès. Dans la seconde moitié de la décennie, sa carrière montre quelques signes d’essoufflement et, en 1938, elle fait partie de la liste des «poisons du box-office» établie par des exploitants de salle américains. Heureusement, avec de solides interprétations dans «Femmes» (1939), «Le cargo maudit» (1940) ou encore «Il était une fois» (1941), elle arrive rapidement à démontrer qu’elle est toujours dans la course. Malheureusement, des films comme «Quelque part en France» (1942) ou «Un espion a disparu» (1943) déçoivent la star, qui sent qu’elle ne reçoit plus le soutien auquel elle était habituée et qu’il est temps de partir vers de nouveaux horizons. En 1943, d’un commun accord, son contrat avec la M.G.M. prend prématurément fin. Joan Crawford signe alors avec la Warner, chez qui elle restera jusqu’en 1952.

 

 

 

Elle fait un come-back éclatant avec «Le roman de Mildred Pierce» (1945) de Michael Curtiz, qui lui vaut l’Oscar de la meilleure actrice. En 1959, une crise cardiaque emporte son quatrième mari, Alfred Steele, président de Pepsi-Cola, et elle est nommée au comité de direction de cette compagnie peu après. La même année, elle tient un second rôle dans «Rien n’est trop beau» et il faut ensuite, pour la revoir au cinéma, attendre «Qu’est-il arrivé à Baby Jane» (1962) de Robert Aldrich, dont elle partage l’affiche avec Bette Davis et qui remporte un grand succès. La suite est moins prestigieuse, tout en n’étant pas inintéressante. Joan termine sa carrière au grand écran avec deux séries B anglaises, «La ronde sanglante» (1967) et «L’abominable homme des cavernes» (1970). Pour être complet, signalons encore plusieurs prestations à la télévision de 1953 à 1972.

 

 

 

En 1973, Pepsi-Cola met fin à sa collaboration avec la comédienne. En septembre 1974, Joan Crawford fait sa dernière apparition publique à l’occasion d’une fête donnée en l’honneur de Rosalind Russell dans un club new-yorkais. Elle décède d’un cancer le 10 mai 1977, à Manhattan. L’année suivante, sort le livre «Mommie Dearest», écrit par un des ses enfants, Christina, adoptée en 1940, qui présente sa mère comme un personnage névrosé, incontrôlable et violent. L’adaptation cinématographique de cet ouvrage, «Maman très chère» (1981), aura comme vedette Faye Dunaway dans le rôle de l’actrice.



20/12/2009
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