Portraits d'Actrices

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CAROLE LOMBARD

 

CAROLE LOMBARD

 

06/10/1908-16/01/1942

 

Carole Lombard naît Jane Alice Peters, le 6 octobre 1908, à Fort Wayne aux Etats-Unis. Ses parents divorcent en 1916. La même année, Jane Alice, sa mère et ses deux frères aînés s’installent à Los Angeles. Au cours d’une partie de baseball dans la rue, la jeune fille est repérée par le réalisateur Allan Dwan qui la fait débuter à l’écran en lui offrant un petit rôle dans «Le crime parfait» (1921). Après être retournée à l’école, elle retrouve le monde du cinéma en 1924 et figure au générique de quelques productions, parmi lesquelles «Marriage in Transit» (1925) de Roy William Neill. En 1926, Carole Lombard est victime d’un grave accident de la route. Après avoir passé quelque temps hors des plateaux de tournage afin de se soigner, elle recommence à tourner. La cicatrice qu’elle gardera sur le visage sera désormais soigneusement camouflée par les maquilleurs, les retoucheurs et les directeurs de la photographie. Dans les dernières années du muet, on la voit notamment dans plusieurs courts métrages produits par Mack Sennett, parmi lesquels «The girl from everywhere» (1927), «The swim princess» (1928), «The campus vamp» (1928), «Matchmaking mamas» (1929, etc.

 

 

 

Son passage au parlant se fait en douceur et, en 1931, Carole Lombard devient une vedette. Elle épouse, en juin de la même année, le comédien William Powell et est alors l’interprète de, entre autres, «Up pops the devil» (1931) de A. Edward Sutherland, «I take this woman» (1931) de Marion Gering, «Pas un seul homme» (1932) de Lloyd Corrigan, «Sinners in the Sun» (1932) de Alexander Hall, «Un mauvais garçon» (1933) de Wesley Ruggles, … Mais les films qu’elle tourne ne lui permettent toutefois pas de déployer toutes ses ressources et c’est surtout sa beauté et son élégance qui attirent l’attention. En août 1933, le couple Lombard-Powell se sépare.

Enfin, en 1934, sous la direction de Howard Hawks, son interprétation pleine d’esprit dans «Train de luxe» révèle tout son potentiel et augmente son prestige de star. 

Si Carole Lombard se fait déjà remarquer par sa blondeur " super- sophistiquée " et sa façon particulière de porter les belles robes, elle n'atteint pas encore la classe des autres stars de la Paramount qui ont pour nom à cette époque, Marlene Dietrich, Tallulah Bankhead, Sylvia Sidney, Miriam Hopkins ou Jean Arthur.

Carole Lombard tourne beaucoup, des comédies surtout. En 1932, elle rencontre pour la première fois Clark Gable dans (Un mauvais garçon). Elle s'y montre bonne comédienne, mais ses possibilités comiques ne sont pas encore suffisamment exploitées. Si elle fait du bon travail dans (From hell to Heaven, 1933, L'aigle et le vautour, Boléro, 1934) où elle est le faire-valoir de George Raft et )We're not dressing) où elle est celui de Bing Crosby, elle n'a pas encore acquis ce "quelque chose en plus". Howard Hawks lui donne sa grande chance : (Train de luxe, 1934) la propulse au premier rang des stars de Hollywood. Ses relations, déjà tendues avec la Paramount, s'enveniment. Quand son contrat vient à expiration en 1936, elle quitte définitivement cette compagnie.

 

 

 

Partenaire de Gary Cooper, George Raft, Fred MacMurray, John Barrymore, James Stewart ou Cary Grant, entre autres, Carole Lombard devient dès lors principalement une reine de la comédie, comme le prouvent, notamment, «Jeux de mains» (1935) de Mitchell Leisen, «Mon homme Godfrey» (1936) de Gregory La Cava, «Ce que femme veut» (1936) de Walter Lang, «La folle confession» (1937) de Mitchell Leisen, «La joyeuse suicidée» (1937) de William A. Wellman, «Joies matrimoniales» (1941) de Alfred Hitchcock, etc. 

Occasionnellement, elle se laisse encore tenter par des rôles dramatiques, par exemple dans «L’autre» (1939) de John Cromwell ou encore «Vigil in the Night» (1940) de George Stevens. En 1937, Carole Lombard est la vedette la mieux payée des Etats-Unis. En 1939, elle épouse Clark Gable et forme avec lui un des plus beaux couples de Hollywood. Après avoir tourné «Jeux dangereux» (1941) de Ernst Lubitsch, elle meurt en pleine gloire, le 16 janvier 1942, dans un accident d’avion à Table Rock Mountain. Son corps est inhumé au cimetière californien de Forest Lawn Memorial Park de Glendale, tout proche de celui de Clark Gable.



09/12/2009
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