Portraits d'Actrices

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JANE WYMAN

 

 

 

 

Jane Wyman
04/01/1917- 10/09/2007
 
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Jane Wyman voit le jour le 4 janvier 1917 (1914 d’après certaines sources) à Saint-Joseph, ville du nord-ouest de l’état du Missouri.
Issue d’un milieu très simple elle connaît une enfance difficile, née d’une mère divorcée (ou mère célibataire d’après certaines sources).
Elle serait devenue orpheline de père à l’âge de quatre ans.
Elle est ensuite confiée à des voisins du nom de Faulks qui l’adoptent et s’installent vers 1930 en Californie.
Encore toute jeune fille la future Jane Wyman tente sa chance à Hollywood où elle se vieillit de trois ans afin d’être embauchée dans les studios de cinéma comme choriste et danseuse.
Elle participe ainsi à un premier tournage, «Le roi de l’arène» (1932), une comédie sans prétention avec Robert Young et le chanteur Eddie Cantor aux prises avec des gangsters dans un Mexique de pacotille.
Elle poursuit ce type de prestation dans une trentaine de films où elle apparaît d’abord sous le nom de Sarah Jane Fulks.
Elle épouse en 1933 un certain Ernest Eugene Wyman qui, après une brève union, lui laisse son identité comme nom d’artiste.
Durant cette même période citons encore «Le roi et la figurante» (1937) de Mervyn LeRoy avec Fernand Gravey et «Les cadets de Virginie» (1938) avec dans le rôle principal Wayne Morris, entouré notamment de Priscilla Lane et de Ronald Reagan que Jane Wyman épouse en 1940 après avoir divorcé de son deuxième mari Myron Futterman.
 
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L’actrice devient véritablement célèbre dans les années quarante.
Elle se fait notamment remarquer
 dans «Nuit et jour» (1945) de Michael Curtiz, avec Gary Grant.
En 1946, elle est nommée pour un premier Oscar grâce à son interprétation aux côtés de Gregory Peck dans le film adapté du célèbre roman de Marjorie Kinnan Rawlings «Jody et le faon» avec Claude Jarman Jr. dans le rôle du jeune héros.
 
Deux ans plus tard, Jane Wyman reçoit les plus prestigieuses récompenses cinématographiques pour son rôle de Belinda, une sourde-muette victime d’un viol dans le film de Jean Negulesco, «Johnny Belinda» avec Lew Ayres.
 
Divorcé du futur président des Etats-Unis la même année mais avec qui elle a eu une petite fille Maureen Reagan, par la suite écrivain et actrice (1941-2001) et a adopté un petit garçon, Michael Reagan (1945), futur acteur, musicien et animateur de «talk shows», Jane Wyman poursuit une brillante carrière cinématographique la décennie suivante et travaille avec les plus grands metteurs en scène de l’époque comme Raoul Walsh, Alfred Hitchcock, Frank Capra, Douglas Sirk.
 
 
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À partir des années soixante, Jane Wyman se fait plus rare sur les grands écrans.
 
Elle tourne son quatre-vingtième et dernier long métrage en 1969, «How to commit marriage», avec Bob Hope et Leslie Nielsen.
 
Elle est par contre très demandée à la télévision notamment pour la série «Falcon Crest» (1981-1990) avec Lorenzo Lamas, sur la vie d’une famille de viticulteurs californiens.
 
L’actrice interprète un dernier rôle télévisé en 1993 dans le feuilleton «Dr Quinn» avec, bien sûr, Jane Seymour en sympathique femme médecin à l’époque des westerns.
 
Jane Wyman, remariée et divorcée deux fois (1954 puis 1965) de Fred Karger, compositeur de nombreuses musiques de film, se retire ensuite à Rancho Mirage à une centaine de kilomètres au sud-est de Los Angeles (Californie).
 
C’est là qu’elle décède le 10 septembre 2007 à l’âge de quatre-vingt treize ans, des suites de complications du diabète
 
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23/01/2016
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