Portraits d'Actrices

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RITA HAYWORTH

 

Rita Hayworth

17 /10/1918 – 14/05/1987

 

 

 

Margarita Carmen Cansino naît le 17 octobre 1918 à Brooklyn, aux Etats-Unis.

Elle fait son entrée dans l’univers du spectacle comme danseuse aux côtés de son père.

Elle débute officiellement à l’écran à Hollywood dans «L’enfer» (1935), sous le nom de Rita Cansino.

Elle est alors employée par la Fox qui, après quelques autres films, ne renouvelle pas son contrat.

Très vite, elle échoue dans des firmes de seconde catégorie où elle apparaît dans des westerns à petit budget.

En 1937, elle signe avec la Columbia, qui la rebaptise Rita Hayworth et qui la cantonne durant quelque temps dans des séries B.

Mais Ed Judson, le premier des cinq maris de Rita, a d’autres ambitions pour son épouse.

Ayant vite compris que le type hispanique assez prononcé de la jeune femme constitue un handicap pour sa carrière, il décide d’y remédier.

Lorsque la métamorphose est terminée et que Rita s’est transformée en éclatante beauté hollywoodienne, Harry Cohn, le patron de la Columbia, se rend compte qu’elle a tout pour devenir un des joyaux de sa compagnie.

 

 

 

Elle obtient alors le second rôle féminin d’une production de qualité, «Seuls les anges ont des ailes» (1939) de Howard Hawks et s’y fait remarquer.

Elle poursuit son ascension en 1940 et devient une grande star en 1941.

En août de la même année, une photo de la vedette, parue dans le magazine «Life», lui vaudra une popularité considérable auprès des G.I.s combattant durant la seconde guerre mondiale.

Parmi ses premiers succès, on peut citer, entre autres, «Arènes sanglantes» (1941), aux côtés de Tyrone Power, et les comédies musicales «L’amour vient en dansant» (1941), «O toi ma charmante» (1942) et «La reine de Broadway» (1944), les deux premières avec Fred Astaire et la troisième avec Gene Kelly.

«Gilda», le film qui cimente sa légende, sort en 1946.

Personne n’a oublié la scène où Rita interprète «Put the blame on Mame» et ôte de manière suggestive ses longs gants noirs.

 

 

 

Après «L’étoile des étoiles» (1947) de Alexander Hall, elle est, sous la direction de son deuxième époux, Orson Welles, l’héroïne du brillant film noir «La dame de Shanghai» (1947) qui est, à l’époque, un gros échec commercial.

Après avoir renoué avec le succès en tournant «Les amours de Carmen» (1948) de Charles Vidor, elle interrompt sa carrière et épouse en 1949 le prince Ali Khan, dont elle divorcera en janvier 1953.

Elle fait son retour en 1952 dans «L’affaire de Trinidad». Sa popularité est toujours importante mais sa grande période est passée.

Après «Salomé» (1953) de William Dieterle et «La belle du Pacifique» (1953) de Curtis Bernhardt, elle se retire à nouveau durant quelques années, qui seront notamment marquées par un quatrième mariage désastreux avec le chanteur Dick Haymes.

Elle revient au cinéma dans «L’enfer des tropiques» (1957). Malheureusement, sa cote a baissé. Elle remporte encore des succès grâce à «La blonde ou la rousse» (1957) ou encore «Tables séparées» (1958) mais cela ne freine que provisoirement son déclin.

 

 

 

Les années soixante voient en outre son penchant pour l’alcool se répercuter fâcheusement sur son physique.

Elle disparaît des écrans après «La colère de Dieu» (1972).

En 1980, un médecin diagnostique chez la star la maladie d’Alzheimer.

En 1981, elle est placée sous la tutelle d’une de ses deux filles, la princesse Yasmina Aga Khan.

Rita Hayworth s’éteint à New York le 14 mai 1987.



11/01/2012
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