Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

IRENE DUNNE

 

IRENE DUNNE

 

18/11/1898-04/09/1990

 

 

 

Irene Dunne naît Irene Marie Dunn, le 20 décembre 1898 à Louisville, aux Etats-Unis. Dotée d’une jolie voix, elle se produit sur scène durant les années 20 dans des opérettes et des spectacles musicaux. Dans ce domaine, elle connaît son plus grand succès personnel lorsque Florenz Ziegfield la choisit pour être une des vedettes de «Show Boat», quand ce show part en tournée en 1929.

Irene Dunne débute à l’écran dans «Présentez armes» (1930), de Edward F. Cline dans lequel elle ne fait pas grande impression. Par bonheur, elle parvient ensuite à obtenir le rôle de Sabra Cravat dans «La ruée vers l’Ouest» (1931) de Wesley Ruggles, qui lui vaut une première nomination aux Oscars et en fait une star. Pendant quelques années, on la voit beaucoup dans des mélodrames et des films sentimentaux comme, entre autres, «Consolation Marriage» (1931) avec Pat O’Brien, «Histoire d’amour» (1932) avec John Boles, «L’âme du ghetto» (1932) avec Ricardo Cortez, «The secret of Madame Blanche» (1933) avec Phillips Holmes, «The Age of innocence» (1934) avec Lionel Atwill, «Le secret magnifique» (1935) avec Robert Taylor, …

 

 

 

Par la suite, Irene Dunne montre qu’elle est également excellente dans la comédie et on peut notamment créditer à son actif ces trois classiques de l’humour que sont «Théodora devient folle» (1936) de Richard Boleslawski, «Cette sacrée vérité» (1937) de Leo McCarey et «Mon épouse favorite» (1940) de Garson Kanin. Mais elle continue toutefois à faire vibrer la corde romantique du public avec des films comme «Elle et lui» (1939) auprès de Charles Boyer qu’elle retrouve dans «Veillée d’amour» (1939) de John M. Stahl, ou encore «La chanson du passé» (1941) avec Cary Grant et «Les blanches falaises de Douvres» (1944) avec Roddy McDowall.

Hollywood se rappelle aussi des dons vocaux de l’actrice et met ceux-ci à contribution dans «Stingaree» (1934), «Un soir en scène» (1935), «Roberta» (1935), dans lequel elle interprète la célèbre chanson «Smoke Gets in Your Eyes», «Show Boat» (1936), «La furie de l’or noir» (1937) et «Quelle joie de vivre» (1938). Alors qu’elle approche de la cinquantaine, les producteurs continuent à lui faire confiance et la mettent en vedette dans de prestigieuses productions.

 

 

 

C’est ainsi qu’on peut la voir dans «Anna et le roi du Siam» (1946), une réalisation de John Cromwell inspirée du livre éponyme de Margaret Landon, ainsi que dans deux adaptations de pièces ayant triomphé à Broadway, «Mon père et nous» (1947) de Michael Curtiz et «Tendresse» (1948) de George Stevens. Pour ce dernier film, elle est nommée pour la cinquième et dernière fois aux Oscars dans la catégorie meilleure actrice.

Malheureusement, en 1950, la coproduction anglo-américaine dirigée par Jean Negulesco «Le moineau de la Tamise», dans laquelle elle incarne la Reine Victoria, est un échec commercial. La comédie qui suit, «Ça pousse sur les arbres» (1952) de Arthur Lubin, n’est pas d’un calibre suffisant pour relancer la machine et marque la fin de la carrière cinématographique de Irene Dunne. Par après, jusqu’en 1962, ses fans peuvent la retrouver à l’affiche de quelques programmes télévisés. Cette grande dame du cinéma américain, qui était aussi active dans bon nombre d’œuvres philanthropiques, s’éteint le 4 septembre 1990 à Los Angeles, des suites d’une crise cardiaque. 



30/01/2010
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