Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

GREER GARSON

 

GREER GARSON

 

29/09/1904-06/04/1996

 

 

 

Eileen Greer Garson est née à Londres, d’une mère descendante d’une grande famille écossaise, les McGregor.

Son père devait décéder prématurément. Sa date de naissance varie de 1903, registre de l’hôpital où elle vit le jour, à 1914, selon les derniers documents la concernant.

Mais son extrait de naissance précise: 29 septembre 1904.

Elle effectue de brillantes études à l’Université de Londres, avant d’accepter un emploi de secrétaire auprès d’une agence de publicité. Désormais indépendante, Madame Edward Nelson (un monsieur épousé en 1933 et dont elle divorcera en 1940) se tourne peu à peu vers le théâtre, intégrant la troupe du Birmingham Theatre.

Nous sommes en 1934, et l’expérience acquise lors des représentations de «Street scene» décide définitivement de son avenir. La romancière Sylvia Thompson la remarque et lui propose de partager, avec Laurence Olivier, les premiers rôles de sa pièce, «Golden arrow».

 

 

 

Si le succès ne répondit pas aux espérances de son auteur, la jeune actrice se fit, à cette occasion, avantageusement remarquer. Greer Garson attire l’attention de Louis B. Mayer qui, séjournant dans la capitale britannique (1937), lui propose de signer un contrat.

Après quelques mois d’incertitudes, Greer Garson est enfin retenue pour donner la réplique à son compatriote, Robert Donat, dans «Au revoir monsieur Chips» (1939) de Sam Wood.

Le public répond aux charmes du couple, suffisamment pour que sa composante féminine y trouve la force de s’exiler aux États-Unis. Elle y retrouve Laurence Olivier pour son deuxième film, «Orgueil et Préjugés» (1940).

Après quelques mélodrames auxquels Hollywood semble la destiner, elle donne la réplique à Walter Pidgeon, déjà son partenaire pour «Les oubliés» (1941), dans le fameux «Madame Miniver» (1942), réalisé par William Wyler.

Le film lui vaut de remporter l’Oscar de la meilleure interprète. Signalons à cette occasion que le jeune Richard Ney, son fils dans le film, devint le deuxième époux de notre vedette (1943).

 

 

 

Un cadet de plusieurs années dont elle divorcera en 1947. Le couple Walter Pidgeon / Greer Garson a ému les Américains.

L’actrice sait faire preuve de caractère, on va lui choisir des rôles de femmes à la forte personnalité: «Madame Curie» (1943), «Mrs. Parkington» (1944), «La belle imprudente» (1948), «La dynastie des Forsythe» (1949), «Vicky» (1952).

Surnommée «la Duchesse», Greer Garson commit malgré tout quelques infidélités à son Walter Pidgeon de partenaire, lui préférant à l’occasion Ronald Colman pour «Prisonnier du passé» (1942) ou Gregory Peck pout «La vallée du jugement» (1945).

En 1949, Greer Garson finit par trouver le bonheur et la stabilité auprès du magnat du pétrole Buddy Fogelson. Son enthousiasme pour le cinéma s’estompe peu à peu lorsque le couple s’établit dans un ranch du Nouveau-Mexique, tout en conservant une somptueuse demeure hollywoodienne. Les rôles de grandes dames s’espacent et les films tournés par l’actrice au milieu des années cinquante ne laissent pas un grand souvenir, excepté le «Jules César», de Joseph L. Mankiewicz (1953). Dans «Sunrise at Campobello» (1960), elle personnifie Eleanor Roosevelt, face à Ralph Bellamy.

 

 

 

Tout autant déçue par l’évolution de sa carrière que par celle du septième art, bien plus à l’aise dans l’isolement de ses propriétés que dans la jungle des studios, Greer Garson tourne son dernier film en 1966.

Honorée en 1993 de l’ordre de l’Empire Britannique, elle décède le 6 avril 1996 à Dallas, Texas, neuf années après son époux dont elle a géré entre-temps les affaires.

 



30/09/2011
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