Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

BETTY HUTTON

 

Betty Hutton

26/02/1921-12/03/2007

 

 

 

Betty Hutton naît Elizabeth June Thornburg le 26 février 1921, à Battle Creek (Michigan) dans la région des grands lacs, tout au nord des Etats-Unis.

Elle a une sœur Marion de deux ans son aînée.

Son père déserte le domicile conjugal alors qu’elle est encore bébé.

Sa mère décide de partir pour gagner sa vie à Détroit comme ouvrière à la chaîne dans une usine d’automobiles.

En fait elle va survivre misérablement avec ses deux filles en gérant des petits troquets clandestins à l’époque de la prohibition.

La jeune Betty dès l’âge de neuf ans chante en public avec sa sœur Marion.

À treize ans elle a ses premiers engagements dans des orchestres locaux et quatre ans plus tard, elle travaille pour le groupe musical de Vincent Lopez avec qui elle tourne ses premiers films, essentiellement des cours métrages.

 

 

En 1940, elle a fait son chemin à Broadway et participe à des revues.

Deux ans plus tard elle débute pour la Paramount à Hollywood dans une comédie musicale «L’escadre est au port» de Victor Schertzinger avec William Holden et Dorothy Lamour.

S’en suivent des œuvres du même genre pendant les trois années de guerre même si dans «La cigogne prodigue» de Preston Sturges avec Eddie Bracken, Betty Hutton montre qu’elle sait aussi jouer la comédie.

Mais elle intéresse surtout les producteurs pour sa voix et son physique des plus avantageux. Et elle a sans doute l’un de ses meilleurs rôles du genre dans «La blonde incendiaire» (1945) de George Marshall avec l’acteur mexicain Arturo de Córdova.

Au début des années cinquante, Betty Hutton apparaît encore dans quelques films à succès comme «Annie la reine du cirque» (1950) de George Sidney; «Maman est à la page» (1950) Norman Z. McLeod avec Fred Astaire; et «Sous le plus grand chapiteau du monde» de Cecil B. DeMille avec Charlton Heston.

 

 

Mais la carrière cinématographique de Betty Hutton, qui a pourtant tourné une vingtaine de titres en dix ans, approche pourtant de son déclin.

Elle tourne un dernier film mineur en 1957, «Par la faute de son père», puis elle s’oriente vers la télévision où elle anime, en 1959, sa propre émission «The Betty Hutton Show» qui ne connaît malheureusement qu’une audience mesurée.

Elle se produit également sur les planches.

Mariée en 1945 à un industriel, Ted Briskin, dont elle aura deux filles: Candy (1946) et Lindsay (1948), Betty Hutton divorce au début des années cinquante.

Elle se remarie avec Charles O'Curran, un chorégraphe qui travaille beaucoup pour le cinéma puis avec Alan Livingston, le créateur du fameux personnage de «Bozo le clown», d’abord succès de librairie avant de l’être à la télévision.

Betty épouse en quatrième noce un musicien de Jazz, Pete Candoli, dont elle aura une petite fille, Carolyn (1962)

 

 

 

Ce dernier mariage se solde lui aussi par un divorce.

L’actrice-chanteuse fait encore une petite carrière à la télévision dans les années soixante et soixante-dix.

Puis elle se retire complètement du monde du spectacle.

Après avoir longtemps vécu à New-York, elle s’installe ensuite sur la côte Ouest des Etats-Unis.

Cette courageuse actrice qui a su se battre pour échapper à la misère et a connu son heure de gloire dans les années quarante, s’éteint des suites d’un cancer, à Palm Springs en Californie, peu de jours après avoir fêté ses quatre-vingt six ans, le 12 mars 2007.



25/03/2012
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