Portraits d'Actrices

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FRANCOISE DORLEAC

 

 

 

 

 

 

FRANCOISE DORLEAC
21/03/1942-26/06/1967
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Françoise Dorléac naît Françoise Paulette Louise Dorléac, le 21 mars 1942, à Paris. Elle est la deuxième des quatre filles du couple de comédiens que sont Maurice Dorléac, parisien d’origine gasconne et de Renée Deneuve, née au Havre.
 
Dès l’enfance Françoise adore faire du théâtre. Elle est amenée à doubler en français Elsbeth Sigmund dans le film «Heidi» (1952).
Espiègle et très active, elle supporte mal l’école qu’elle quitte dès l’âge de quinze ans mais trouve tout naturel de faire de la comédie. Admise au conservatoire d’art dramatique de Paris, elle se montre extraordinairement douée et décroche le rôle de «Gigi», dans l’œuvre de Colette mis en scène au Théâtre Antoine et où elle donne la réplique à Gaby Morlay, sa grande tante qui lui apprend les bonnes manières.
 
Puis Françoise se retrouve face à Madeleine Robinson et Jean Richard dans «Noix de coco» de Marcel Achard.
À l’occasion elle pose aussi comme mannequin pour Christian Dior.
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Côté cinéma, Françoise Dorléac commence vraiment sa carrière cinématographique, en 1959, grâce au film de Hervé Bromberger «Les loups dans la bergerie». Elle crève très vite l’écran dès 1960 en menant sa carrière tambour battant. Elle est mannequin pour «La fille aux yeux d’or» avec Marie Laforêt au destin tragique, puis la fille de Jacqueline Maillan et Noël Roquevert dans la comédie «Les portes claquent», film où elle fait embaucher sa sœur cadette Catherine Deneuve, avant de donner la réplique à Anna Karina, Claude Rich, Guy Bedos et Georges Descrières dans la réalisation de Michel Deville, «Ce soir ou jamais».
 
L’année suivante, Françoise Dorléac interprète une journaliste dans «Tout l’or du monde» de René Clair avec Bourvil que Philippe Noiret veut escroquer puis elle éclate d’une irrésistible bonne humeur en découvrant Paris, dans «La gamberge» sur une musique de Guy Béart, accompagné par le charmant Jean-Pierre Cassel qu’elle retrouve en 1962 dans «Arsène Lupin contre Arsène Lupin» avec également Jean-Claude Brialy.
 
 En 1963, elle triomphe dans «L’homme de Rio» de Philippe de Broca, en fiancée fofolle du pauvre Jean-Paul Belmondo qui doit partir pour Rio de Janeiro et déjouer les odieux stratagèmes de Jean Servais. Puis elle tourne, en 1964, «La peau douce» avec François Truffaut qui n’hésite pas à lui donner un rôle moins plaisant face à Jean Desailly en amant vieillissant.
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La même année Françoise commence une carrière internationale en jouant une princesse dans la superproduction «Gengis Khan» avec Omar Sharif et James Mason.
Suivent en 1964, un film d’espionnage de Val Guest «Passeport pour l’oubli» avec David Niven et, en 1965, «Cul de sac» de Roman Polanski où la jeune femme se retrouve isolée dans un manoir anglais avec Donald Pleasence.
 
Puis avec Catherine Deneuve sa sœur, elle interprète «Les demoiselles de Rochefort» de Jacques Demy, aux côtés de Danielle Darrieux et Gene Kelly, et où elle est malheureusement doublée pour les chansons.
 
En 1967 Ken Russel la filme dans son quinzième et dernier film «Un cerveau d’un million de dollars» avec Michael Caine.
 
En effet, alors que Françoise Dorléac roule vers l’aéroport de Nice, elle percute avec sa voiture un poteau électrique, elle meurt brûlée vive sur la corniche de l’Estérel, près de Villeneuve-Loubet.
 
Elle avait vingt-cinq ans.
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01/11/2018
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