Portraits d'Actrices

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BELLE BENNETT

 

 

 

 

 

BELLE BENNETT

22/04/1891 - 04/11/1932

 

 

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Fille de William «Billie» Bennett et de Hazel Bennett, propriétaires de cirque, Belle Bennett naît le 22 avril 1891, dans l’Iowa comme l’indique son acte de décès (certaines sources mentionnent Milaca dans le Minnesota). Elle reçoit une éducation au couvent du Sacré Cœur à Minneapolis. Formée au trapèze par son père dès ses treize ans, elle se produit en public sous chapiteaux dans différentes villes.

En 1913, Belle Bennett débute une carrière cinématographique. Pendant une dizaine d’années, elle apparait dans quelques films et dans une cinquantaine de courts-métrages: des westerns, des comédies romantiques ou burlesques, tournés pour des compagnies comme la «Triangle» ou «Cub Comedies». En 1921, à la demande du producteur David Belasco, elle est distribuée avec succès dans la pièce «The wandering jew» de E. Temple Thurston. En 1925, engagée par Samuel Goldwyn, elle obtient le rôle principal de Stella Dallas, la mère qui se sacrifie pour le bonheur de sa fille, Lois Moran, dans «Le sublime sacrifice de Stella Dallas» réalisé par Henry King. Les critiques son élogieuses.

 

 

 

 

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Ayant fortement marqué les esprits avec se rôle, Belle Bennett est souvent vouée a jouer les figures maternelles des drames familiaux ou romantiques comme «Maman de mon cœur» (1927) de John Ford, où après avoir perdu son mari, elle emmène son fils, Philippe De Lacy, en Amérique dans une famille d’adoption pour lui donner un avenir bien meilleur, devenu avocat, le destin veut que le jeune homme tombe amoureux de Rachel, Eulalie Jensen, la fille d’une famille aisé où sa mère travaille comme femme de ménage. Phil Goldstone en fait une mère courageuse et bafouée dans «Wild geese» (1927), elle y est contrainte de subir la tyrannie de son mari dominateur Caleb, Russell Simpson, en protégeant ses enfants de ce père cruel. Pour Wallace Worsley, elle est Mamie Stone dans «Le pouvoir du silence» (1928), et pour Albert Ray dans «My lady’s past», elle est l’épouse abandonnée par son mari écrivain pour une jeune secrétaire, Alma Bennett.

 

 

 

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Après moult rôles où elle parait beaucoup plus âgée qu’elle ne l’est réellement, on la voit dans des personnages différents, comme l’épouse trompée qui envisage le suicide dans «L’éternel problème» (1928) de David Wark Griffith, ou dans «Le masque de fer» (1928) de Allan Dwan, où elle est la Reine Mère Anne d’Autriche aux cotés de Douglas Fairbanks en d’Artagnan. Richard Thomas lui offre un dernier beau rôle dans «The woman who was forgotten» (1929), où elle incarne une enseignante à la retraite, qui a des difficultés pour subvenir à ses besoins, lors d’une dernière visite à l’ancien lycée qui doit être démoli, elle est surprise par ses anciens élèves qui, à son insu, ont collecté des fonds pour elle.

 

Au début des années 1930, Belle Bennett fait une dépression nerveuse et on lui diagnostique un cancer. Elle tourne encore trois films, dont le drame familial «Courage» (1930) de Archie Mayo, où veuve et confrontée à la pauvreté, elle élève courageusement ses 7 enfants, et le mélodrame «Recaptured love» (1931), délaissée par son mari, John Halliday, qui s’égare avec Peggy, Dorothy Burgess, une vie est trop agitée pour lui, il tente de revenir vers sa femme et devient jaloux quand il la trouve dans une boîte de nuit avec un autre homme. En 1932, lors d’une représentation théâtrale à Philadelphie, elle s’effondre sur la scène, transportée à l’hôpital Cedars-Sinai de Los Angeles, elle y décède en septembre 1932, elle avait 41 ans. Belle Bennett repose dans un cercueil blanc au cimetière Valhalla, à Burbank en Californie

 

 

 

 

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14/10/2022
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