Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

BARBARA LAAGE

 

 

 

 

                                                      BARBARA LAAGE 

30/07/1920 - 21/05/1988 

 

 

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Barbara Laage naît Janine Antoinette Laage, le 30 juillet 1920 dans le petit village savoyard de Menthon-Saint-Bernard, sur les rives du lac d’Annecy.
 
À la fin des années trente, elle commence des cours d’art dramatique avec Raymond Rouleau et interprète le répertoire classique.
 
Après la seconde guerre mondiale, elle se produit dans les théâtres et dans les cabarets parisiens. Remarquée par un photographe du magazine nord-américain «Life», elle part alors pour Hollywood où elle aurait été pressentie pour tourner avec Orson Welles «La Dame de Shanghai».
 
Elle n’a en fait qu’un second rôle dans le film de Robert Z. Leonard «L’indomptée » (1948) avec Barbara Stanwyck.
 
De retour en France, Barbara Laage est dirigé par Marcello Pagliero dans «La rose rouge» (1950) nom d’un cabaret de Saint-Germain-des-Prés où «Les frères Jacques» et leurs amis ont une vie agitée toute en chansons
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Elle retrouve le metteur en scène en 1952 pour une œuvre beaucoup plus dramatique : l’adaptation cinématographique de «La putain respectueuse» que Jean-Paul Sartre a fait représenter pour la première fois en 1947. Barbara y montre une nouvelle facette de son talent en interprétant Lizzie Mac-Kay, entraîneuse abusée par le fils d’un sénateur qui fait condamner un «nègre» à sa place.
 
 
Sachant tout jouer, Barbara Laage connaît alors et pendant une dizaine d’années une carrière d’excellent niveau avec une vingtaine de films. Elle est notamment la partenaire de Gene Kelly pour «La route joyeuse» (1956), comédie qu’il produit et met en scène lui-même, avec Brigitte Fossey et Bobby Clark dans les rôles de leurs enfants respectifs, sur une musique de Georges Van Parys et une direction artistique de Alexandre Trauner. Elle rencontre Fernandel, timide professeur de philosophie pris pour un malfrat dans «Le caïd» (1960) de Bernard Borderie. Elle donne la réplique à Paul Newman et Sidney Poitier dans «Paris Blues» (1961) sur une musique de Louis Armstrong.
 
Elle est demandée par des réalisateurs comme Jean Renoir, Edmond T. Gréville, Anatole Litvak. Elle travaille également en Italie («Fille d’amour» -1953- de Vittorio Cottafavi), en Espagne où elle tourne «Tentations» (1959) de José Antonio de la Loma d’après un roman de Frédéric Dard, mais aussi en Allemagne («Les nuits orientales» -1960- de Heinz Paul ), au Portugal («O crime da Aldeia Velha» -1964- de Manuel Guimarães), et au Brésil («O corpo ardente» -1967- de Walter Hugo Khouri), pour ne citer que ces quelques titres.
 
 
 
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Mais dans les années soixante-dix elle n’apparaît que dans trois films dont «Domicile conjugal» (1970) de François Truffaut avec Claude Jade et Jean-Pierre Léaud. Elle fait quelques téléfilms et joue son dernier rôle pour le petit écran en 1976, aux côtés de Ivan Desny, son partenaire de «La putain respectueuse».
 
 
Cette excellente actrice qui avait su s’attacher l’affection du champion olympique de ski Guy de Huertas et de Noël Howard, l’assistant-réalisateur des «55 jours de Pékin» ou de «Lawrence d’Arabie», comme en témoigne l’abondante correspondance qu’ils lui ont adressé, abandonne alors complètement les plateaux.
 
Elle passe les douze dernières années de sa vie en Normandie auprès de sa sœur.
Barbara Laage décède en effet à la polyclinique de Deauville, des suites d’un malaise ayant entraîné un coma prolongé, le 19 mai 1988. Elle allait avoir soixante-huit ans.
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26/12/2017
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