Portraits d'Actrices

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BARBARA BEL GEDDES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BARBARA BEL GEDDES

31/10/1922 - 08/08/2005

 

 

 

 

 

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Issue d’une famille d’artistes, son père est le décorateur de théâtre Norman Bel Geddes, Barbara Bel Geddes vient au monde le 21 octobre 1922, à New York (New York).

Après une scolarité dans les meilleures écoles privées de la Côte Est, elle fait ses débuts sur scène, à dix-huit ans, dans la pièce «The school of scandal».

L’année suivante, elle se produit pour la première fois à Broadway dans «Out of the frying Pan» de Francis Swann. Pendant cinq ans, la jeune actrice joue sans discontinuer sur les scènes new-yorkaises.

Elle décroche son premier succès personnel pour «Deep are the roots» (1946-47), dans une mise en scène de Elia Kazan.

La pièce est jouée presque cinq cent fois et Barbara gagne un Theatre World Award, prix récompensant un jeune talent prometteur. 

 

 

 

 

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Hollywood, toujours à la recherche de nouveaux talents, s’intéresse beaucoup à cette jeune comédienne talentueuse, timide et réservée.

Pour ses premiers pas au cinéma, Barbara Bel Geddes est d’emblée opposée à Henry Fonda et Vincent Price pour «The long night» (1947), réalisé par Anatol Litvak.

Elle enchaîne avec des rôles plus sympathiques que séduisants, sous la direction de grands réalisateurs.

En 1948, elle incarne Katrin Hanson, la jeune émigrée norvégienne dans «Tendresse» de George Stevens et se voit nominée pour l’Oscar du meilleur second rôle féminin.

Elle tourne ensuite pour: Robert Wise dans «Ciel rouge» (1948), Max Ophüls dans «L’impasse» (1949), Elia Kazan dans «Panique dans la rue» (1950) et Henry Hathaway dans «Quatorze heures» (1950). 

 

En octobre 1950, Barbara Bel Geddes s’éloigne du cinéma et se consacre pleinement au théâtre. À la fin de la même année, elle fait son retour à Broadway avec «Burning bright» de John Steinbeck.

C’est un échec cuisant, mais elle obtient sa revanche lorsque Otto Preminger lui propose le rôle de Patty O’Neill dans sa nouvelle production théâtrale «La lune était bleue».

La pièce fait un triomphe en se jouant 924 fois entre mars 1951 et mai 1953.

Elle enchaîne avec un autre immense succès en jouant, au Morosco Theatre, Maggie dans la création de «La chatte sur un toit brûlant» (1955-56) de Tennessee Williams

et mis en scène une nouvelle fois par Elia Kazan

 

 

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À la fin des années cinquante, Barbara Bel Geddes revient sporadiquement devant les caméras pour interpréter des rôles secondaires pour: Alfred Hitchcock dans «Sueurs froides» (1958),

Melville Shavelson dans «Millionnaire de cinq sous» (1959), Martin Ritt dans «Cinq femmes marquées» (1959) et John Sturges dans «Par l’amour possédée» (1961).

Par la suite, elle abandonne définitivement le cinéma, ne faisant que deux apparitions au début de la décennie suivante.

Elle continue avec succès son parcours théâtral et se tourne vers la télévision. 

C’est finalement le petit écran qui va la rendre mondialement célèbre avec son interprétation de Eleonor Ewing, la mère du gentil Bobby et du méchant J.R., dans «Dallas», de 1978 à 1991.

À soixante ans, elle commence à avoir des problèmes cardiaque, Donna Reed la remplace pour quelques épisodes pour la saison 1984-1985.

Mais c’est finalement à cause de son tabagisme qu’elle succombe le 8 août 2005, dans sa maison de Northeast Harbour, dans le Maine (USA), emportée par un cancer du poumon. 

 

 

 

 

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05/04/2022
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