JUNE ALLYSON
JUNE ALLYSON
07/10/1917 - 08/07/2006
June Allyson
naît Eleanor Geisman le 7 octobre 1917, dans le quartier populaire du
Bronx à New-York.
Sa mère divorcée l’élève comme elle peut. Enfant, la
petite Eleanor a un grave accident qui l’oblige à porter pendant des
mois un corset d’acier.
Pour sa rééducation, elle fait de longues
séances de piscine et commence la danse. Heureuse initiative qui lui
permet quelques années plus tard de gagner sa vie dans des revues à
Broadway.
En 1937, elle tourne des versions filmées de courte durée de
comédies musicales. comme «Ups and downs» où elle est accompagnée du
groupe musical les «Deauville boys». Ses prestations scéniques sont
bientôt remarquées par «les chasseurs de tête» de la MGM.
June Allyson
gagne alors la Californie où elle interprète, en 1943, pour le grand
écran l’un de ses succès sur les planches «Best foot forward» sous la
direction de Edward Buzzell.
La même année elle a pour partenaire Mickey Rooney
dans «Girl crazy». Elle enchaîne ensuite sur de nombreuses comédies
musicales. Avec sa voix un peu rauque, son charmant sourire et son
dynamisme elle conquiert le public pour qui elle est l’image même de la
jeune Américaine bien sous tous rapports.
Elle crée donc la surprise en
1945, en épousant l’acteur-réalisateur Dick Powell, son aîné de treize ans, qui a divorcé, pour elle, de Joan Blondell, sa deuxième épouse.
Le couple aura un fils, Dick Powell Jr..
Mais pour les spectateurs, June Allyson qui a déjà la trentaine reste encore une adolescente comme dans «Les quatre filles du docteur March» (1948) de Mervyn LeRoy, avec Elizabeth Taylor.
Puis elle est la jeune Constance Bonacieux dans la très médiocre
adaptation des «Trois mousquetaires» (1948) d’Alexandre Dumas.
George Sidney y fait néanmoins chanter et ferrailler au mieux, le bondissant Gene Kelly, qui affronte Lana Turner en redoutable Milady.
En 1949, pour «Un homme change son destin» June joue une épouse qui soutient coûte que coûte son mari, James Stewart,
un joueur de base-ball, qui amputé d’une jambe, va néanmoins reprendre
le chemin des stades. C’est un immense succès qui marque un nouveau
tournant dans la carrière de l’actrice qui devient, dans les années
cinquante, l’épouse modèle du cinéma nord-américaine.
Elle donne la
réplique à: Humphrey Bogart, «Le cirque infernal» (1952) de Richard Brooks; William Holden, «La tour des ambitieux» (1954); David Niven, «Mon homme Godfrey» (1957) de Henry Koster;
Jeff Chandler, «Les lâches meurent aussi» (1958) de Helmut Käutner.
Elle joue exceptionnellement un rôle de méchante dans «Ange ou démon» (1955) de et avec José Ferrer.
Dirigée par son mari, elle a pour la première fois comme partenaire un acteur italien, Rossano Brazzi qui incarne un chef d’orchestre dans «La folle escapade» (1959) avec aussi Françoise Rosay.
Dans les années soixante, après la mort de Dick Powell (1963), June Allyson
épouse à deux reprises Max Glenn Maxwell, l’ancien coiffeur de son
premier mari.
Délaissant le cinéma, elle s’oriente vers la télévision où
elle anime sa propre émission. Elle participe à des feuilletons dont le
fameux «Hulk» et retrouve les planches de Broadway.
Pour son quatrième
mariage, le Docteur David Ashrow, devient, en 1976, son ultime mari.
Depuis longtemps malade, l’actrice qui va vers ses quatre-vingt neuf
ans, décède d’une insuffisance respiratoire aggravée par une bronchite
aigue, le 8 juillet 2006, dans sa propriété californienne de Ojai.
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