Portraits d'Actrices

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JUDY GARLAND

 

JUDY GARLAND

10/06/1922-22/06/1969
 

Judy Garland naît à Grand Rapids, aux Etats-Unis, le 10 juin 1922. Sur scène depuis l’enfance, elle apparaît dès 1929 dans quelques courts-métrages, en compagnie de ses deux sœurs, avec qui elle forme alors un trio vocal. En 1935, elle signe avec la Metro Goldwyn Mayer.
Une véritable carrière cinématographique s’ouvre devant elle et le public ne tarde pas à prendre en affection cette adolescente à la voix étonnante, qui réussira sans peine son passage à l’âge adulte.
Elle remporte son premier grand succès personnel dans «Le règne de la joie» (1937) réalisé par Roy Del Ruth, et devient une grande star grâce à son rôle de Dorothy Gale dans «Le magicien d’Oz» (1939) de Victor Fleming, qui lui vaut un Oscar miniature spécial récompensant sa performance exceptionnelle. Figure marquante de la comédie musicale, Judy Garland est par la suite l’interprète de, entre autres: «Place au rythme» (1939) de Busby Berkeley, «Tambour battant / En avant la musique» (1940) toujours de Berkeley, «La danseuse des Folies Ziegfeld» (1941) de Robert Z. Leonard, «Débuts à Broadway» (1941) encore de Berkeley, «Lily Mars, vedette» (1943) de Norman Taurog, «Les demoiselles Harvey» (1945) de George Sidney, «Parade du printemps» (1947) de Charles Walters, «La pluie qui chante» (1947) de Richard Whorf et «Amour poste restante» (1949) de Robert Z. Leonard.

 

Judy Garland tourne en outre «Le chant du Missouri» (1944) avec Margaret O’Brien, «Ziegfeld Folies» (1946) avec William Powell et «Le pirate» (1948) avec Gene Kelly, tous sous la direction de Vincente Minnelli, son époux de 1945 à 1951.
Celui-ci la met également en scène, aux côtés de Robert Walker, dans «L’horloge» (1945) qui, à l’époque, constitue une exception dans sa carrière. En effet, elle ne chante pas dans ce film qui conte une touchante histoire d’amour ente un G.I. et une jeune femme.
Derrière les paillettes hollywoodiennes se cache malheureusement un univers plus sombre pour l’actrice: abus d’amphétamines et de barbituriques, dépressions nerveuses et instabilité psychologique.
Ne l’estimant plus assez fiable, la M.G.M. se sépare d’elle en 1950.

 

Judy Garland remonte la pente en se produisant triomphalement sur scène et revient au cinéma dans «Une étoile est née» (1954), un drame musical de George Cukor, dans lequel elle est éblouissante.
 Peu après, elle reprend ses concerts et ne tourne plus que trois films: «Jugement à Nuremberg» (1961) une reconstitution historique dirigée par Stanley Kramer; «Un enfant attend» (1963) un drame mis en scène par le tout jeune John Cassavetes et également interprété par Burt Lancaster, et enfin «L’ombre du passé» (1963) de Ronald Neame et avec Dirk Bogarde, réalisé en Angleterre.
Mais le processus d’autodestruction ne s’est pas arrêté et sa santé ne cesse de se détériorer. Le 22 juin 1969, Judy Garland meurt à Londres, officiellement d’une overdose accidentelle de somnifères.
Son corps repose désormais au cimetière de Ferncliff, près de New York. Ses filles, Liza Minnelli et Lorna Luft, ont suivi les traces de leur illustre mère et perpétuent son souvenir.



12/07/2011
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