Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

JANE RUSSELL

 

 

                                                                                 Jane Russell
                                                                       21/06/1921-28/02/2011
 
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C’est à Bemidji, petite ville du Minnesota qu’Ernestine Jane Geraldine Russell voit le jour le 21 juin 1921. En 1937, après la mort de son père, elle arrête ses études de styliste à l’Université californienne de Van Nuys, s’inscrit au cours de Maria Ouspenskaya de l’école de Max Reinhardt et devient mannequin pour arrondir les fins de mois.
Au début des années quarante, la jolie jeune femme est remarquée, dans un film publicitaire, par l’impresario Lewis Green. Il contacte Howard Hughes qui prépare sa nouvelle production: «Le banni», un western qui doit être réalisé par Howard Hawks. Jane Russell passe des tests qui s’avèrent concluants. Hughes lui signe un contrat et réalise lui-même, entre 1941 et 1942, le film abandonné par Hawks.
 La campagne publicitaire qui s’ensuit porte Jane Russell au sommet de la popularité alors que personne n’a vu la moindre image de cette œuvre. Le film sort quatre ans plus tard et le public découvre une femme pulpeuse à la poitrine généreuse. C’est un succès malgré la pauvreté du scénario et la sévérité de la critique. Durant le seconde guerre mondiale, elle participe à des spectacles pour les troupes américains et devient la pin-up brune préférée de G.I.’s
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Dans les année cinquante, Jane Russell s’impose comme une des plus grandes stars hollywoodiennes, plus par l’évidence des ses charmes agressifs et sensuels que par ses qualités d’actrice. Malgré tout, elle tire son épingle du jeu dans «Fini de rire» (1951) de John Farrow et «Le paradis des mauvais garçons» (1952) de Joseph von Sternberg, deux films noirs avec Robert Mitchum. Elle s’illustre aussi dans plusieurs comédies, parmi lesquelles: «Une veine de…» (1951) avec Frank Sinatra, «Le fils du visage pâle» (1952) avec Bob Hope. Elle retrouve Howard Hawks pour «Les hommes préfèrent les blondes» (1953), une production de la 20th Century Fox qui remporte un succès considérable et qui impose définitivement Jane et sa partenaire Marilyn Monroe parmi les plus grandes stars d’Hollywood.
Par la suite, Jane Russell apparaît dans plusieurs productions sans envergure dont le seul intérêt et de découvrir sa plastique parfaite, notamment dans «Les implacables» (1955) avec Clark Gable et «L’ardente gitane» (1956) avec Cornel Wilde. Parallèlement, Jane développe ses dons de chanteuse en enregistrant plusieurs disques et en se produisant dans plusieurs cabarets à travers le monde. Elle se distingue aussi dans quelques pièces de théâtre et apparaît dans des émissions de télévision et des documentaires. En 1970, L’actrice tourne une dernière fois pour le grand écran dans «La loi du talion» avec Rod Taylor. La provocante brune à la forte personnalité, décide alors d’abandonner le cinéma pour se consacrer à son association: la «WAIF», destinée à trouver des parents adoptifs pour des orphelins.
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Mariée successivement avec le joueur de football Bob Waterfield, avec qui elle adopte trois enfants, puis à l’acteur Roger Barrett, c’est auprès de son troisième époux, l’agent immobilier John Calvin, se retire dans sa propriété de la côte californienne. Fervente chrétienne, elle est aussi une Républicaine convaincue, n’hésitant pas à militer contre l’avortement en toute circonstance et en prenant partie pour la guerre en Irak dans son début en Mars 2003. Suite à des problèmes respiratoires, Jane Russell s’éteint dans sa maison de Santa Maria le 28 février 2011.
 
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11/11/2014
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