CLAUDETTE COLBERT
CLAUDETTE COLBERT
13/09/1903-30/07/1996
Emilie Chauchoin, dite «Lili», naît le 13 septembre 1903, à Saint-Mandé dans la banlieue parisienne. En 1912, après de graves problèmes financiers, la famille Chauchoin quitte la France et s’installe à New York. La jeune Lili étudie le stylisme et les beaux-arts à la Washington Irving School. En 1919, elle devient décoratrice de théâtre et interprète en amateur sa première pièce, «The window’s veil».
En 1923, Emilie rencontre la dramaturge Anne Nichols qui la fait débuter en professionnelle, sur scène, dans «The Wild Mescotts». La pièce est un échec, mais cela lui vaut d’autres engagements. Devenue Claudette Colbert, elle obtient son premier grand succès en 1927 dans «The Baker». La même année, elle signe un contrat avec la First National Pictures et joue le premier rôle féminin dans «Pour l’amour de Mike» de Frank Capra. Insatisfaite de cette expérience, elle résilie son contrat et retourne sur les planches. Adolphe Zukor la persuade, en 1928, de signer avec la Paramount et l’année suivante, elle tourne pour le studio «Un trou dans la tête» aux côtés de Edward G. Robinson.
Dans les année trente, Claudette Colbert devient une star grâce au grand réalisateur Cecil B. DeMille qui la dirige dans deux super productions historiques, «Le signe de croix» (1932) avec Charles Laughton puis «Cléopâtre» (1934) avec Henry Wilcoxon. Dès ce moment, les plus grands réalisateurs se l’arrachent. Parmi les plus remarquables, nous pouvons citer entre autres: Frank Capra pour «New York Miami» (1934) aux côtés de Clark Gable (elle reçoit un Oscar pour sa prestation), Ernst Lubitsch pour «La huitième femme de Barbe Bleue» (1938), George Cukor pour «Zaza» (1939), John Ford pour «Sur la piste des Mohawks» (1939) et Henry King pour «Adieu ma jeunesse» (1941).
Mariée à Norman Foster depuis 1928, elle divorcera en 1935 pour épouser le Dr. Joël Pressman. Un couple qui sera très uni, jusqu’à la mort de ce dernier en 1968. En 1942, Claudette Colbert quitte la Paramount et entame une carrière indépendante. Elle excelle entre autres dans les comédies sophistiquées et, elle est nominée une nouvelle fois aux Academy Award en 1945, pour «Depuis ton départ» de John Cromwell, mais la statuette lui échappe au profit d’une autre très grande star: Ingrid Bergman.
Dans les années cinquante, elle apparaît encore dans plusieurs productions télévisées et fait aussi son grand retour au théâtre, notamment avec la pièce «The Marriage go-round», aux côtés de Charles Boyer, et qui sera un énorme succès au Plymouth Theatre de Broadway de octobre 1958 à février 1960. Miss Claudette tourne son dernier film en 1961 auprès du jeune Troy Donahue dans «La soif de la jeunesse. Elle poursuit sa carrière théâtrale jusqu’en 1986, année de sa dernière composition face à Rex Harrison dans «Aren’t wee all».
Claudette se retire définitivement dans sa propriété de Speighstown, à la Barbade, et ne réapparaît plus que pour recevoir des prix ou des hommages bien mérités à travers le monde. Au terme d’une vie bien remplie, tant au niveau familial qu’artistique, elle s’éteint, le 30 juillet 1996, victime d’une crise cardiaque, dans sa maison de vacances de Speighstown, sur l’île de la Barbade.
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