Portraits d'Actrices

Portraits d'Actrices

HELEN HAYES

 

 

HELEN HAYES

 

10/10/1900-17/03/1993

 

 

 

Issue d’une famille d’immigrés irlandais catholiques qui a fuit le pays lors de la grande famine du XIXème siècle, Helen Hayes voit le jour le 10 octobre 1900 à Washington. Son père Francis occupe plusieurs emplois dont celui de responsable dans une boucherie en gros, sa mère Catherine travaille dans une société touristique. Madame Brown qui a toujours rêvée d’être actrice, pousse la petite Helen dès son plus jeune âge à jouer la comédie. À cinq ans elle se produit sur la scène du Théâtre Belasco en face de la Maison-Blanche, quatre ans plus tard elle débute à Broadway dans une comédie musicale et, à dix ans, elle aurait fait une première apparition devant les caméras.

Pendant plus de soixante ans, Helen Hayes va construire l’une des plus exceptionnelle carrière que la scène américaine ait connue au vingtième siècle. En 1918, alors qu’elle a déjà une quarantaine de rôles à son actif, son parcours prend un tournant décisif avec la pièce «Dear Brutus» de James M. Barrie jouée à guichets fermés pendant six mois à l’Empire Theatre de Broadway Aimée de son public et toujours encensée par la critique, celle que l’on appelle désormais la «First Lady» du théâtre américain, interprète les plus grands rôles du répertoire, parmi lesquels: Cléopâtre dans «César et Cléopâtre» (1925) de George Bernard Shaw, la Reine Marie dans «Marie d’Ecosse» (1933/34) de Maxwell Anderson, la Reine Victoria dans «Victoria Regina» (1935/38) de Laurence Housman

 

 

 

En 1980, elle reçoit un Tony d’honneur pour couronner sa prestigieuse carrière sur scène. En août 1928, Helen Hayes épouse le dramaturge et scénariste Charles MacArthur, Mary vient compléter la famille quelques mois plus tard. Le couple adopte également un petit garçon, le futur comédien James MacArthur. La tragédie frappe les MacArthur quand leur fille meurt à dix-neuf ans emportée par la poliomyélite. Charles la laisse veuve le 22 avril 1956 et jamais Helen ne se remariera.

Pour le cinéma, Helen Hayes va être la principale protagoniste d’une dizaine de films entre 1931 et 1935. En 1931, elle reporte un Oscar pour son rôle de prostituée dans «La faute de Madelon Claudet». Puis, elle donne la réplique à Ronald Colman dans «Arrowsmith» (1931), Gary Cooper dans «L’adieu aux armes» (1932), Ramon Novarro dans «Dans la nuit des pagodes» (1932), Clark Gable dans «La sœur blanche» (1933), John Barrymore dans «Vol de nuit» et Robert Montgomery dans «Another language» (1933) et «Vanessa» (1935). Après une parenthèse, elle revient à l’écran en 1951 dans «Mon fils John» de Leo McCarey puis incarne l’Impératrice Maria Féodorovna dans «Anastasia» auprès de Ingrid Bergman dans le rôle titre.

 

 

 

Elle gagne un second Oscar, celui du meilleur second rôle, pour sa prestation dans «Airport» (1969). Dans les années soixante-dix Helen Hayes tourne dans des productions Disney et apparaît dans plusieurs séries et show télévisés. De santé fragile, elle se retire dans sa propriété de Nyack proche de New York. Elle y meurt le 17 mars 1993 à la suite d’un malaise cardiaque.



14/04/2010
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