Portraits d'Actrices

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BETTY COMPSON

 

 

 

 

 

BETTY COMPSON

 19/03/1897 - 18/04/1974

 

 

 

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Betty Compson nait Eleanor Luicime Compson, le 19 mars 1897 à Beaver dans l’Utah.

 

 Avec l’encouragement de ses parents, elle suit des cours de violon dès son plus jeune âge.

 

Superstar blonde de l’époque du muet, Betty Compson était présentée comme la « violoniste vagabonde ».

 

Elle a commencé sa carrière dans le vaudeville à l’âge de 15 ans.

Trois ans plus tard, elle a décroché un rôle continu dans les films en tant qu’héroïne de dizaines de courts métrages comiques d’Al Christies.

 

Très vite, Betty Compson signe un contrat avec la firme «Nestor Film Company». D’octobre 1915 à mai 1918, elle est l’interprète de plusieurs petites comedies burlesques avec pour principales partenaires Eddie Lyons, Neil Burns, Dave Morris ou Eddie Barry. 

 

 

 

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Son ascension vers la célébrité en tant qu’actrice dramatique a commencé avec son rôle aux côtés de Lon Chaney dans The Miracle Man (1919). Elle est devenue l’une des plus grandes stars d’Hollywood dans les années 20, gagnant jusqu’à 5000 $ / semaine.

 

Au début des années vingt, elle s’impose en vedette de premier plan dans des films tels que: «La fin du monde» (1921) de Penrhyn Stanlaws, «De femme à femme» (1923) de Graham Cutts, «The female» (1924) de Sam Wood et «Paths to paradise» (1925) de Clarence G. Badger.

 

En 1924, dans «Les ennemis du sexe» et «The garden of weeds», l’actrice est dirigée par James Cruze qu’elle épouse l’année suivante.

Au cours des cinq ans de leur mariage, le cinéaste filme sa femme dans «Jazz» (1925) avec Edward Everett Horton, «Pony Express » (1925) avec Wallace Beery, «Le grand Gabbo» (1929) avec Erich von Stroheim et «She got what she wanted» (1930) avec Lee Tracy.

 

 

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Sa carrière a été une affaire de hauts et de bas, et plusieurs fois, elle a été étiquetée « lavée » pour rebondir à nouveau. Elle a été nominée pour un Oscar de la meilleure actrice pour son travail dans The Barker (1928).

 

Elle a fait la transition vers l’ère du son, mais après 1941, des choix malheureux relèguent l’actrice aux séries B.

En femme avertie, elle donne alors son nom à une ligne de produits cométiques qui lui assure de gros revenus.

Après un bref mariage avec le producteur Irving Weinberg, Betty Compson se consacre plus aux affaires qu’à sa carrière.

Elle fera encore des apparition dans des films de Lloyd Bacon, Robert Florey, Frank Borzage et Alfred Hitchcock.

 

 En 1948, après le tournage de «Here come trouble » et plus de deux cents rôles à son actif, Betty Compson se retire du monde du cinéma.

 

En compagnie de son troisième mari, le boxeur Filvius Jack Gall, elle créée une entreprise très lucrative de fabrication de cendriers, la «Ashtrays Unlimited».

 

Après la mort de ce dernier en 1962, elle prend les rennes de l’entreprise et affirme seule son talent de redoutable femme d’affaires. Betty Compson meurt le 18 avril 1974, à son domicile de Glendale, terrassée par une crise cardiaque.

Elle repose auprès de sa mère au cimetière Mission de San Fernando en Californie.

 

 

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17/06/2023
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